L'Alliance Interstellaire

Création de l’Alliance Interstellaire

L’Alliance Interstellaire représente la construction politique la plus ambitieuse jamais tentée par l’humanité.

En effet, pour la première fois de son histoire, l’humanité entière est unie derrière une même bannière, mettant fin à la quasi-totalité des conflits ayant lieu sur Terre et permettant à la race humaine de prendre sa place légitime dans les affaires du cosmos.

I/ Origine

L’organisation politique des nations terrestre dans le premier quart du XXIème siècle était loin d’être à même de s’unifier. Si les coopérations entre état et les zones économiques commune fleurissaient, que cela soit en Amérique du nord, en Europe ou en Asie, aucune union politique n’était en vue.

Le cas particulier de l’union européenne a montré qu’une telle union se révélerait difficile, voire impossible à imposer à des états nations ancien sans déclencheur extérieur. En effet, suite à des victoires de plus en plus importante des eurosceptiques aux élection européenne et la crise économique terrible des années 2010, l’UE fut démantelée et remplacée par une série d’accord inter gouvernementaux entre état et un marché commun économique pratiquant un protectionnisme avancé.

Au niveau géopolitique, des frictions importantes eurent lieu entre les divers blocs géopolitiques, que ce soit en Europe orientale, au proche orient ou en Asie.

Divers évènements furent à deux doigts de mettre le feu aux poudres et de plonger le monde dans la guerre. Heureusement, les coopérations étatiques secrètes au niveau du projet Stargate et les efforts des diplomates permirent d’éviter le pire. Certains de ces évènements sont listés ci-après :
• 2015 : Modification de la constitution japonaise, qui abandonne la clause pacifiste,
• 2015 : Tir réussis d’un missile nord coréen qui s’écrase au milieu du pacifique,
• 2016 : Nouvelle intifada palestinienne,
• 2016 : Crise au sommet du gouvernement belge. La Flandre déclare son indépendance,
• 2016 : Annexion de la Wallonie par la France validée par référendum,
• 2016 : Dissolution de l’Union Européenne pour une Union de coopération entre Etats,
• 2016 : Bachar El Assad écrase finalement la rébellion, mais le nord du pays lui échappe,
• 2017 : L’Iran se dote de l’arme nucléaire,
• 2018 : Établissement « stable » d’un califat islamiste sur les territoires de la Syrie et de l’Irak du nord,
• 2020 : Annexion de la Biélorussie par la Russie, suite à la mort de l’ancien président de Biélorussie.

Néanmoins, l’ensemble de ces troubles passa d’un coup au second plan, quand, le 11 novembre 2022, une flotte extra-terrestre attaqua la Terre. Le choc de cette attaque, et des destructions occasionnées dans les principales villes du monde, éclaira d’un jour nouveau les conflits terriens.

Le clou fut enfoncé une seconde fois par la visite de la représentante des anges le 21 novembre 2022. Son exigence d’un gouvernement unifié avec lequel négocier, et la révélation de l’ampleur de la menace causa un vaste mouvement populaire en faveur d’un gouvernement unifié.

Le conseil de sécurité de l’ONU et le conseil du Homeworld Security rassemblant les nations participant au programme Stargate entamèrent des discussions pour mettre en place un système gouvernemental commun qui formerait à terme l’Alliance Interstellaire.

II/ Principe et mise en place

Le projet proposant la création de l’Alliance Interstellaire fut présenté à l’ensemble des états du monde en mai 2023 a but de ratification sous un mois. Le projet, déjà commencé bien avant par le conseil du Homeworld Security, qui visait, à l’époque, à la création d’une institution supranationale à l’horizon 2050.

Le principe de l’Alliance Interstellaire est, en théorie, simple et vise à éviter de cabrer les orgueils nationaux. En effet, l’autorité de l’institution ne commence que passé l’orbite terrestre. Les prérogatives des états nations sont donc maintenus, le rôle de l’Alliance sur Terre restant le même que l’actuelle Organisation des Nations Unies.

Néanmoins, les pays joignant l’Alliance doivent s’engager à cesser les hostilités avec les autres pays du monde et à privilégier la diplomatie, ou à l’arbitrage de l’Alliance, afin de combler leurs différents.

Cette obligation fit bien sur regimber nombre d’états, qui durent accepter bon gré mal gré. En effet, tout pays non membre de l’Alliance ne recevraient aucune aide de reconstruction et les BC 304 restant n’hésitèrent pas à faire des passages remarqués dans le ciel de certains pays particulièrement obtus (du point de vue des futurs responsables de l’Alliance).

Au niveau interstellaire, l’ensemble des installations terriennes dépend directement de l’Alliance, nonobstant la nationalité des responsables ou des habitants/militaires. L’Alliance gère l’ensemble des relations diplomatiques, économique et militaire de la Terre avec le reste de la (des) galaxie(s).

L’Alliance est dotée d’une armée et d’une flotte. Chaque état membre de l’Alliance doit fournir soldats et matériels.

Le traité mettant en place l’Alliance Interstellaire fut donc signé par l’ensemble des pays du monde, certain forcés tels que la République Démocratique de Corée, la République Islamique d’Iran ou l’État d’Israël (pour ne citer qu’eux), le 25 juin 2023. Richard Woolsey en fut nommé Président par intérim. Le 26 juin 2023, le général Samantha Carter fut nommée commandante Suprême des forces de l’Alliance.

Organisation de l’Alliance Interstellaire

L’Alliance Interstellaire se veut une institution démocratique pratiquant la séparation des 3 pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires.

Le pouvoir législatif est assuré par deux chambres. La première constitue le Parlement de l’Alliance et la seconde le Congrès des Etats

Parlement de l’Alliance

Le parlement de l’Alliance est une assemblée constituée de représentant de l’ensemble de la population de l’alliance (pour le moment terrienne). Les membres sont au maximum 1 millier, chaque pays (puis colonies) comportant un nombre de parlementaires correspondant à sa population. Ce nombre ne peut néanmoins dépasser 100 députés.

Les députés doivent normalement être élus au suffrage universel proportionnel à 1 tour, mais certain pays n’ayant pas de traditions démocratique, ces derniers sont parfois simplement nommés. Cette situation est acceptée pour le moment, l’Alliance poussant néanmoins vers un déploiement rapide de la démocratie sur l’ensemble de la planète. Ils sont élus/nommés pour 7 ans.

Le parlement est chargé de plusieurs rôles :
• La proposition et le vote des lois de l’Alliance,
• L’élection, avec le congrès, du Président de l’Alliance,
• Le dépôt d’une motion de censure à l’encontre du président en fonction,
• Le contrôle du pouvoir exécutif par la mise en place de commissions d’enquête parlementaires.

Le parlement cite pour le moment à Genève, en Suisse. Il est néanmoins prévu de déménager l’ensemble des institutions de l’Alliance hors de la planète, afin que l’Alliance dispose d’une pleine autorité sur les lieux ou ses institutions se rassemblent.

Congrès des états

Le Congrès des états est une assemblée des représentants de chacun des états membres de l’alliance, qu’ils soient des pays terrestre ou chacune des futures colonies de peuplements de l’Alliance à travers le cosmos.

Le congrès des états membres disposent de plusieurs prérogatives spéciales, la plus controversés étant le droit de véto des anciens membres permanents du conseil de sécurité (USA, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne) sur les projets de loi et décisions de l’Alliance. Cette mesure, certes impopulaire, fut un compromis nécessaire pour permettre la mise en place de l’Alliance, certains pays regimbant à abandonner un tel outil de souveraineté (notamment la Chine et la Russie, même si les trois autres n’en pensent pas moins).

Les autres pouvoirs du Congrès des Etats sont les suivants :
• La proposition et le vote des lois de l’Alliance,
• L’élection, avec le parlement, du Président de l’Alliance,
• Le dépôt d’une motion de censure à l’encontre du président en fonction,

Chacun des membres du congrès est nommé par l’Etat auquel il est rattaché. Ils sont nommés pour une durée de 12 ans.

Présidence de l’Alliance

Le Président de l’Alliance est le dépositaire du pouvoir exécutif de l’Alliance Interstellaire. Il est le garant de l’indépendance de l’Alliance, du respect de sa charte et chef de ses armées. Il dirige également le gouvernement et en est responsable devant les assemblées parlementaires (Parlement et Congrès).

En tant que chef du gouvernement, le président de l’Alliance nomme ses principaux collaborateurs aux divers ministères. Au fondement de l’Alliance, les divers ministères sont les suivants :
• Ministre de la Défense,
• Ministre des Affaires Stellaires,
• Ministre de l’Economie Extra-Planétaire,
• Ministre de la Justice,
• Ministre de l’Exploration Spatiale,
• Ministre de la Recherche Stellaire.

Cour de Justice de l’Alliance

La Cour de Justice de l’Alliance est la juridiction compétente dans les cas d’accusation de crime de guerre ou de crime contre l’humanité sur l’ensemble des territoires de l’Alliance (Terre y comprise).

Pour l’ensemble des colonies de l’Alliance, elle représente le recours juridique ultime après les décisions des cours de justice de chaque colonie. Ses décisions sont sans appels et sont appelées à former la partie des décisions faisant jurisprudence au sein de l’Alliance.

Les membres de la Cour de Justice sont nommés pour tiers par le Parlement, pour tiers par le Congrès et pour tiers par le conseil des ministres de l’Alliance.

Colonisation et évolution des institutions

Le choc ressenti par la population terrienne quand elle s’est rendu compte, que non seulement elle n’était pas seule dans l’Univers, mais que des millions d’humains habitaient déjà les étoiles et que des milliers de mondes étaient habitable eut une conséquence prévisible : une partie de la population décida de quitter la Terre pour coloniser l’espace.

Ce qui ne fut pas prévu, ce fut l’ampleur de cette décision.

Au moment de l’assaut Orglon, la planète comptait prêt de 10 milliards d’habitants. L’assaut, violent mais relativement court et localisés sur les principales agglomérations fit prêt de 500 millions de victimes. La possibilité de pouvoir prendre un nouveau départ, en toute liberté et dans des endroits pour la plus part encore neuf dans toute la population mondiale et les candidatures se comptèrent très vite en centaine de milliers, voire en millions.

Les premières vagues eurent deux types de destinations : les sites alpha, bèta et gamma, avant postes terriens dans la galaxie via la porte des étoiles, et la planète Mars. Et cela n’allait pas s’arrêter là.

Le développement rapides de vaisseaux hypercapables civils et des technologies (et leur application industrielle) permettant la création de vastes colonies spatiales conduisirent à une colonisation massive du système solaire dans son ensemble, et des systèmes adjacents. L’an 2030 vit la diaspora terrienne atteindre le milliard d’individu. Les conséquences de cette émigration massive et rapide sur les institutions de la jeune Alliance Interstellaire furent d’une ampleur inattendue.

Certains pays virent leur population tellement fondre qu’ils disparurent purement et simplement de la carte, d’autre perdirent une telle proportion de leur population que leur influence politique au sein de l’Alliance (les députés de l’alliance sont indexé sur la population) n’avait plus rien à voir avec leur population globale.

De nouvelles élections/nominations furent lancé en 2028, mais cela ne suffit pas à répondre aux problèmes posés, notamment celui du congrès des états, ou le nombre d’états terrien (et le véto de 5 d’entre eux) offrait à la Terre une influence bien trop massive au gout de ses jeunes colonies.

Face à la grogne populaire dans les colonies (et chez ceux désirant partir), l’Alliance se résigna (certain plus que d’autre) à modifier le Congrès. Les modifications sont les suivantes :
• Suppression du droit de veto,
• Passage du nombre de représentant à 1 par colonie et 5 pour la Terre.

Ainsi réduit, le Congrès vit son influence fondre comme neige au soleil, laissant l’ensemble du pouvoir législatif au Parlement de l’Alliance.

Le développement du transit interstellaire et de la colonisation causa également l’apparence d’une population importante de « stellaire », i.e des personnes passant la majorité, voir la totalité de leurs vies dans des vaisseaux spatiaux ou des stations spatiales. Les élections de 2028 virent en effet l’impossibilité pour ces personnes (ne dépendant d’aucune planète, ou absentes lors des votes) de pouvoir exprimer leur suffrage ou ne trouvant aucun homme politique ou parti permettant de les représenter. Ainsi, le Parlement fut saisit au début de l’année 2030 d’une proposition de loi visant à créer une nouvelle circonscription électorale : celle des stellaires. La particularité de cette population était d’avoir vécu à minima 3 ans de façon continue dans l’espace (permissions mises à part).

L’arrivée de cette nouvelle circonscription électorale, en plus de l’exode massif causa un nouveau bouleversement politique, cette fois ci au sein du Parlement. En effet, même si la population des colonies (stellaires compris) venait à dépasser la population Terrienne, celle-ci posséderait encore 50% des sièges au Parlement.

En conséquence, la répartition et le nombre de député fut modifié de la façon suivante :
• Passage du nombre maximal de députés de 1000 à 2000 (avec possibilité d’une augmentation du nombre en cas d’élargissement de l’Alliance à d’autres peuples) ;
• Election des députés au suffrage universel direct à un tour (sans exceptions) ;
• Un (1) député élu pour 100 000 habitants ;
• Limite de 200 députés Terriens ;
• Limite de 100 députés par colonies ;
• Limite de 200 députés pour la planète mère de tout membre non Terrien admis dans l’Alliance et de 100 députés pour chacune de leurs colonies ;
• Limite de 100 députés stellaires ;
• Les nombres de députés par planètes est déterminé 2 mois avant les élections au vu des populations

Au vu du nombre de députés, les installations terriennes allaient forcément se révéler insuffisante. Il fut décidé la construction d’une immense station spatiale afin d’abriter les institutions de l’Alliance. Sa positon reste sujette à débat en 2030 mais les dirigeants de l’Alliance sont tombés d’accord pour qu’elle ne se trouve pas dans le système solaire.

Les prochaines échéances électorales, dues aux élections anticipées de 2028, sont fixées au 01 juin 2035 pour un renouvellement du Parlement de l’Alliance selon les nouvelles règles institutionnelles.

Colonisation

Comme précisé auparavant, la vague de colonisation terrienne de la galaxie au cours des huit dernières années fut massive et inattendue.

Néanmoins, afin de permettre une bonne compréhension du phénomène, il est nécessaire de discriminer les divers types de colonisations.

Le premier, et principal, critère de discrimination repose sur le type de monde ciblé par les vagues successives de colonisation.

1/ Les anciens avant-postes terriens

Au cours de l’existence du projet stargate, un nombre important d’avant-poste furent installés sur diverses planètes : les fameux sites alpha, beta, etc. jusqu’au site sigma détruit lors de l’offensive orglon (soit 18 sites).

Ces avant-postes avaient diverses fonctions, allant de la base militaire annexe, aux mines de métaux exotiques et aux potentiels sites de replis en cas d’invasion de la Terre.

Les premiers départs vers ces sites furent lancés très tôt après la fondation de l’Alliance, et ce pour plusieurs raisons :
• Le renforcement des bases militaires et le développement de véritables complexes militaires afin d’entrainer et caserner la nouvelle armée de l’Alliance, mais également accueillir les familles,
• Le développement des activités minières afin de fournir les matières premières nécessaire au développement de la flotte,
• La création de deux colonies de peuplements visant à afficher la puissance de la toute nouvelle Alliance face à la nation jaffa.

Ces diverses opérations, facilitées par l’utilisation de la porte des étoiles, drainèrent la majorité des départs depuis la Terre, si bien qu’il est estimé qu’en 2030, prêt de 60% des ex-terriens vivent désormais dans des mondes accessibles par la porte des étoiles.

Parallèlement a ces installations massives, les autres avant-postes (et la cité d’Atlantis) virent arriver de nombreux renfort militaires et/ou civils.

2/ Colonisation lunaire et martienne

Depuis que l’humanité a posé le pied sur la Lune, elle rêve de coloniser les étoiles. Pour ce faire, de nombreuses technologies et techniques ont été développées afin de permettre la création de bases sur des planètes normalement non propice à la vie humaine.

Le bond technologique assuré par le déploiement des technologies issues de l’exploration galactiques permit de réaliser un des vieux rêves de la science-fiction : coloniser durablement la Lune et la planète Mars.

Conçus comme des projets pilotes, ces deux colonisations furent initiées en parallèle au cours de l’année 2024. Si la colonisation lunaire visait, elle, à développer une puissante base militaire permettant de piloter la défense terrienne avancée et à servir de point d’ancrage à la première flotte de l’alliance, la colonisation de Mars visait quant à elle, des buts multiples :
• Concevoir, tester et développer à l’échelle industrielle l’ensemble des procédés permettant de coloniser efficacement des mondes non propices à la vie,
• Développer les procédés industriels permettant l’exploitation de mondes à faible gravité et d’astéroïdes,
• Exploiter la chaine d’astéroïdes orbitant entre Mars et Jupiter,
• Développer un puissant complexe industriel (notamment les procédés généralement considérés comme polluants).

Si la colonisation de la Lune fut le fait de l’Alliance en direct, celle de Mars fut sous-traitée à des groupes industriels nouvellement formés, afin de valider la possibilité d’une colonisation privée de certains mondes.

Ces colonisations furent un succès.

En 2030, les installations lunaires sont capables d’héberger l’ensemble des 1ere et 2nde flotte de l’alliance, avec l’ensemble de leur personnel. Les installations permettent l’entretien de tout vaisseau de l’Alliance et sont puissamment fortifié, formant une puissante ligne de défense avancée.

En 2030, Mars est une colonie florissante. Les procédé développées ou optimisés sur Mars ont permis la colonisation de multiples mondes et satellites dans l’ensemble des systèmes contrôlés par l’Alliance, notamment dans des buts d’extraction minières. Les industries installées sur Mars, alimentées par de nombreux mondes de l’Alliance, produisent d’innombrables biens manufacturés.

3/ Colonisation extra-solaire de mondes non pourvus de porte des étoiles (mondes propice ou non propice à la vie)

Si colonisé la planète Mars était relativement aisé, il en était autrement d’autre mondes, hors du système solaire, sans hyperpropulsion développé pour des usages civils. En effet, l’Alliance avait vite décidé de limiter l’utilisation des hyperpropulseurs asgard aux vaisseaux militaires.

Ce problème fut solutionné lors de la découverte de l’élément zéro. En effet, cet élément extrêmement particulier, découvert par le vaisseau SSV Intrépide en 2023, possède la capacité, une fois soumis à un courant électrique, de plier la gravité. S’il fut utilisé dans l’armement électromagnétique, une application dans la conception de moteurs hyperspatiaux fut découverte en 2025. Couplé à un générateur à fusion, il permet d’ouvrir des fenêtres hyperspatiales.

La colonisation de mondes extra-solaire non équipés de porte des étoiles répond à plusieurs impératifs divers.

Le premier de ces impératifs est le besoin rapide et accrus en ressources naturelles, notamment en alliages métalliques toujours plus divers et complexe. Cela demanda l’ouverture de nombreuses mines et installation industrielle de traitement. Pour ce faire, de nombreux complexes industriello-minier sont installés. La priorité fut d’abord donner au système solaire et aux mondes des systèmes équipés d’une porte. En parallèle, le besoin rapidement croissant en « élément zéro » imposa l’installation de ces complexes dans des systèmes non propice à la vie.

Le second de ces impératifs est un besoin stratégique. En effet, depuis des millénaires, les peuples avancés de la Voie lactée (et d’Andromède) ne se sont installés massivement que sur les mondes pourvus d’une porte des étoiles. Colonisé les astres non habitable d’un système ou, mieux, coloniser une planète habitable non pourvu d’une porte, offre des avantages stratégique majeurs en termes de discrétion et de défense. Les astres non habitables peuvent ainsi être convertis en ligne de défense avancée et les systèmes stellaire hors du réseau de porte constituent des bases arrière et des sites de retraite idéaux.

Le troisième de ces impératifs est la volonté du gouvernement de l’Alliance de créer un véritable territoire continus unis sous la bannière humaine. En effet, en 2022, les possessions terriennes sont clairsemées dans toute la galaxie et ne doivent leur lien rapide avec la Terre qu’à la porte des étoiles. Autant d’un point de vue militaire que politique, il fut décidé de créer un solide territoire galactique, unis sous la même bannière, afin de servir de base arrière à l’ensemble des enclaves galactiques humaines et à l’exploration des régions inconnues de la galaxie.

4/ Situation en 2030

Comme précisé ci-avant, un milliard d’individus ont quitté la planète à cette date et la diaspora ne connait qu’un petit recul sur l’année, les départ ayant diminué de 5%.

Prêt de 600 millions d’Humains se sont établis sur d’ancien avant-poste du SGC, notamment les premiers établis (alpha à delta). Si les noms de ces planètes n’ont pas encore été modifiés dans la nomenclature officielle, les prochaines élections du parlement de l’Alliance sera l’occasion de revenir sur ces dénominations.

Sur les 400 millions restant, vint-cinq millions peuplent la planète Mars, 275 millions vivent sur des planètes habitables non pourvues de porte des étoiles et les 100 millions restant se partagent entre les stellaires et les habitants d’astres non propices à la vie.