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 La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion

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Elcor

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MessageSujet: La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion   La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion EmptyLun 9 Nov - 0:56

Chapitre 1 : Nouvelle arrivée

BC-304 Illiade, en orbite près d'un trous de ver, trois semaines après les l'attaque du site Sigma.

Le commandant de l'Illiade se tenait sur le pont de son vaisseau et contemplait pour la énième fois ce qui avait causé tant d'ennui à la voie lactée. Depuis les dernières attaques contre la nation Jaffa et le site Sigma, les vaisseaux qui étaient sortit des trous de vers étaient introuvables. Des soixante qui avaient été dénombrés par les vaisseau lactéens quarante deux étaient donc manquant à l'appel, les autres ayant été détruit lors des divers combats. De leur côté, les lactéens avaient également perdu un nombre de vaisseaux non négligeable.

John Tigh soupira en pensant une nouvelle fois que ces combats avaient été les plus violents que la galaxie ait connue depuis de nombreuses années. Même la périodes de l'empire Goa'uld (du moins la partie à laquelle les terriens avaient activement participés) n'avaient pas connu de batailles de cette amplitudes si proches les une des autres.

De l'ennemi, rien n'était connu. Leur niveau technologique apparent était inférieur à celui des terrien, mais était largement capable de rivaliser quand on l'alliait à leur supériorité numérique. Certaines personnes réfutaient cette analyse en se basant notamment sur leur capacité à suivre une navette en hyperespace ou à percer un bouclier planétaire. Le seule chose qui était sûr, c'était qu'ils utilisaient des robots ou des cyborgs pour leurs opérations au sol. Tout le reste, civilisation, location, puissance militaire, économique ou industrielle était de la pure spéculation.

Les débris et restes des vaisseaux et robots n'apportaient aucune indication quelconque, si ce n'était que la technologie était particulièrement évoluée... et cruelle. En effet, les analystes avaient déterminé que les personnes utilisées pour couvrir certaines parties des cyborgs étaient encore vivante et consciente. Pire, les cris qui avaient été entendus lors des combats étaient réels. Il frissonnait encore en repensant à ce détail.

Les motifs de l'ennemi étaient également inconnus. Il y avait bien des conjectures, mais aucun moyen de les vérifier. Il faudrait poser la question aux premiers qu'ils arriveraient à comprendre... à supposer qu'ils puissent en capturer un.

Déjà, le premier soucis était d'empêcher de nouveaux vaisseaux d'envahir la voie lactée. Après tout, il n'y avait aucun moyen de savoir si les soixante vaisseaux étaient la totalité de la flotte ennemie ou juste une petite force d'exploration légère.

Pour assurer leurs arrière, les terriens et les jaffas n'avaient pas beaucoup de solutions : placer des vaisseaux devant chacun des trous de vers. S'ils en avaient les moyens, les terriens placeraient également des satellites de défense et Ry'ac avait également dit qu'ils proposerait au conseil Jaffa une station spatiale militaire pour combattre de nouveaux arrivant, mais même si la proposition était votée, ils faudrait au moins une année avant qu'elle soit opérationnelle. Sa proposition avait d'ailleurs donnée matière à penser aux spécialistes de la nation Jaffa, car rien dans leur histoire n'indiquait qu'ils étaient capables de construire en si peu de temps une véritable station de guerre.

En attendant des ordres ou au moins des évènements, la seule chose que pouvait faire Tigh était de garder constamment ce trou de vers avec ses "amis" jaffas.

Cinq heures plus tard

La situation n'avait guère changé ces dernières heures. Pour être honnête, elle n'avait guère changée ces dernières semaines et a lassitude commençait à se faire sentir dans l'équipe. La lassitude et l'inquiétude. Après tout, pourquoi les ennemis ne se montraient plus ? Et comment arrivaient-ils à échapper à toute recherche ?

Avec le temps, Tigh s'était surprit à souhaiter qu'un vaisseau ennemi vienne les voir. Ce n'était pas le combat en lui-même qui l'intéressait, ce qu'il voulait, c'était briser la monotonie. Aussi, il fut presque heureuse lorsqu'ils entendit l'alarme retentir... jusqu'à ce qu'il entende le message.

« Le capitaine est demandé sur le pont. Nous avons un contact ennemi qui sort de l'hyperespace ! »

Le colonel fut sur le pont quelques minutes plus tard.

« Nous avons huit vaisseau ennemis sur nos radars. Ils sont encore à bonne distance, mas se rapprochent à grande vitesse.
- Que font les jaffas ?
- Ils se placent entre l'ennemi et le trou de ver.
- Allez les rejoindre et dites à l'ennemi de se rendre, sans quoi nous devrons ouvrir le feu. »

Il ne pensait pas que cela marcherait, mais au moins, il aurait fait son travail.

Le 304 alla se placer avec les trois vaisseau Jaffas. D'après les combats ayant déjà eut lieu, l'avantage était aux lactéens, mais l'équipage du McBeth avait reporté que les ennemis avaient utilisé une arme inconnu contre son vaisseau. Un arme qui avait failli percer ses boucliers. Aussi, il ne fut qu'à moitié étonné lorsque son officier tactique lui annonça que les vaisseaux ennemis ouvraient le feu largement en dehors de la portée d'armes classiques.

Les projectiles ressemblaient à de gros obus... des obus plus rapides que des missiles. Etant inertes, les armes de défenses avaient beaucoup de mal à les verrouiller et les huit obus arrivèrent indemnes dans le voisinage du Ha'tak visé. Juste avant de frapper le bouclier, leur masse augmenta brutalement, et leur entourage fut comme sous l'effet d'un petit trou noir. Le bouclier du Ha'tak se révéla incapable de les arrêter et les obus frappèrent la coque du vaisseau Jaffa. Heureusement pour ce dernier, l'effet "trou noir" des obus dura ne qu'une fraction de seconde, mais ils conservèrent suffisamment de pouvoir pour infliger des dégâts non négligeables au vaisseau. Malheureusement pour lui, le temps que la première salve n'arrive, les vaisseaux ennemis en avaient tiré trois autres.

Comprenant le danger, les Jaffa avancèrent pour forcer leurs ennemis à un combat à courte distance suivi par le vaisseau terrien. Les ennemis lancèrent alors des missiles sur le Ha'tak déjà fortement affaiblis. La quatrième salve d'obus le détruisit.

Alors que les Jaffas allaient enfin arriver à portée, les vaisseau ennemis se séparèrent, chacun prenant un chemin différent des autres. Ils essuyèrent quelques tirs au passage et perdraient dans un combat singulier, mais leurs séparation garantissait qu'un seul ne pourrait être attaqué à la fois, et augmentait donc le temps de survie des autres. De plus, contrairement aux Jaffa, ils disposaient de missiles et étaient capables de s'entraider.

Finalement, trois vaisseaux ennemis furent détruit, puis quatre, mais le reste arriva devant le trou de vers et envoya un message dans sa direction avant de repartir en hyperespace.

A qui ce message était destiné et ce qu'il contenait restait une inconnue. Néanmoins, les hypothèses n'étaient pas spécialement bonnes.

30 minutes plus tard

« Ils ont réussit à détruire dès les premier tirs un bouclier Jaffa ? »

Conformément aux ordres, le colonel avait contacté directement le général O’Neill, chef du Homeworld Security, pour lui faire son rapport. Comme c’était prévisible, on pouvait voir qu’il s’inquiétait des derniers évènements.

« Non mon général, je n’ai pas dit cela. Le bouclier jaffa était toujours en activité après les impacts. Cependant, les projectiles passaient à travers comme s’ils n’existaient pas.
- Je vois. Vous avez une idée de ce que ca peut-être comme arme ?
- Non. Les obus ont changé de masse en cours de vol, mais nous n’en savons pas plus. Mes officiers pensent que c’est une arme similaire à celle rencontrée par le HMS McBeth.
- Sauf que ses boucliers n’ont pas été percés.
- Oui, mais nos boucliers sont plus puissant que ceux des Jaffas. Peut-être que c’est ca qui les a empêché de traverser les boucliers. En tout ca, le canon lanceur était le même dans les deux cas : celui dans le nez des appareils.
- Comprit. En suite, qu’est-ce qui s’est passé ?
- La première salve n’a pas détruit le Ha’tak, mais entre ces obus et les attaques conventionnelles, il a été détruit extrêmement vite.
- Comparativement à un de nos vaisseau ?
- Moins vite, surtout qu’ils étaient huit, mais ils ont tiré largement en dehors de notre enveloppe de tir et malgré la distance, nous avons été incapables d’intercepter un seul obus.
- Comprit. Après cela, que c’est-il passé ?
- Ils se sont séparé, et malgré que nous ayons pu en détruire quatre, ils ont réussit à envoyer un message à travers le trou de ver.
- Une idée du contenu ?
- Aucune, il était assez court, mais il aurait très bien pu être compressé pour contenir un long message, voir même tout les enregistrements de ce qu’il s’est passé ici. »

Le général soupira, comme l’avait fait Tigh lorsqu’il était parvenu à la même conclusion.

« Et l’Illiade ? Vous avez eut des avaries ?
- Non mon général. Les attaques se sont concentrées sur les Jaffas.
- Et comment les Jaffa le prennent-ils ?
- Ils n’aiment guère la situation. Ils n’ont jamais pensé que leurs vaisseaux seraient si sensibles aux ennemis. Mais au final, ils semblent plutôt confiants.
- Ce n’est pas une qualité qui leur manque. Je vais devoir en parler avec les représentants des nations membres, vous avez quelque chose à rajouter ?
- Non mon général, si ce n’est que j’ai un mauvais pressentiment.
- Vous n’êtes pas le seul colonel. Vous n’êtes pas le seul. Je vais essayer de vous envoyer des renforts. En attendant, faites votre rapport et incluez-y toutes les données tactiques en votre possession ainsi qu’une copie du message. Peut-être arriveront-nous à en tirer quelque chose.
- Comprit mon général. Merci mon général. »

Après un salut, les deux hommes se quittèrent et le colonel s’attela à la rédaction de son rapport.


Douze heures plus tard

L’alarme de combat réveilla John Tigh encore plus brutalement que d’habitude. Il faut dire que son sommeil avait été moins inquiétant que la normale. Il revoyait encore son vaisseau exploser sous les obus ennemi, ces même obus qui traversaient les boucliers Jaffas.
Et son soucis n’était pas infondé. En effet, la grande résistance des 304 venait surtout de ses boucliers, son blindage étant beaucoup moins épais - bien que non moins performant - que celui des Jaffas. Une arme qui traverserait ces boucliers serait extrêmement dangereuse pour un vaisseau terrien.

Il prit encore quelques secondes pour s’assurer qu’ils était parfaitement réveillé et appela le pont. Lorsqu’on lui annonça la nouvelle, il se changea en vitesse et se précipita vers son poste. En chemin, il rencontra l’équipage du vaisseau qui se dirigeait lui aussi vers les postes de combat. La plupart avaient d’avoir aussi mal dormi que lui et il ne prêta pas attention à leur tenue vestimentaire souvent négligée. Après tout, ce n’était ni l’heure, ni le lieu, et lui même était loin d’être irréprochable.

Il arriva sur la passerelle essoufflé. Immédiatement, il saisit la gravité de la situation.

Quelque chose arrivait par le trous de vers.

Et ce quelque chose comportait soixante cinq vaisseaux…
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MessageSujet: Re: La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion   La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion EmptyLun 30 Nov - 0:42

Chapitre 2 : Nouvelle vague

BC-304 Illiade, trois jours plus tard

Pendant les trois jours précédents, les terriens et jaffas s’étaient autant préparé qu’ils avaient pu et avaient même déplacé des satellites de défense pour aider à protéger ce trou de vers. Les Hébridans avaient également prêté quelques vaisseaux pour aider à la défense, mais leurs ressources étaient relativement faibles et ils avaient subit plus de pertes que les terriens.
Encore une fois, c’étaient donc les jaffas qui avaient la plupart des forces. Vingt Ha’taks étaient présents, tous de dernière génération. Pour être exacte, ils semblaient même légèrement plus performants que ceux introduits par Anubis : les capteurs terriens indiquaient une signature énergétique des boucliers et des armés légèrement supérieures ce qui avait été jusque là observé - sauf si l’on exceptait ceux transmis par le capitaine Laforge après la bataille d’Acheron.
Aux côtés de l’Illiade étaient présents les trois vaisseaux qui avaient déjà participé à au moins une bataille contre les extragalactiques : L’Intrépide, le MacBeth et enfin le Voskhod. Ils avaient également amené les satellites de défenses, douze au total. Ces satellites ne tiendraient pas forcément très longtemps s’ils étaient ciblés, mais ils fourniraient une puissance de feu non négligeable. Les Hébridans avaient quand à eut amené un trio de croiseurs.
Les vaisseaux s’étaient placés sur contour du trou de vers pour forcer les ennemis à pivoter dans le cas où ils voudraient utiliser leurs armes axiales. Ils avaient apprit leur leçon de la première bataille contre les Oris.
Maintenant, la seuls chose que les Lactéens pouvaient faire était d’attendre, et d’espérer.


Quelques minutes plus tard


Tout les vaisseaux lactéens s’étaient préparés au combat. En un sens, cette bataille allait beaucoup ressembler - dans ses enjeux - à celle qui avait opposé les lactéens aux croisée de l’Origine une quinzaine d’année auparavant. Peut-être trop sûr d’eux, les lactéens avaient subit une cuisante défaite, perdant un BC-304 (qui n’avaient pas à cette époque les amélioration Asgardes). Si les lactéens perdaient, cela signifiait qu’ils allaient avoir une flotte hostile dans la galaxie, s’il gagnaient… cela ne ferait sans doute que repousser la menace…

Mais après tout, c’était il y a plus de quinze ans, et beaucoup de chose avaient changé depuis ce temps. Les terriens avaient la technologie asgarde à leur disposition, les hébridans participaient et les jaffas… étaient plus nombreux qu’avant. Certes, l’ennemi allait être autrement plus nombreux que les croisés mais ils étaient individuellement inférieurs aux vaisseaux lactéens. Qu’est-ce qui pouvait mal se passer ? A en juger par les fait connus, absolument rien.

Sauf que les fait connus étaient justement très limités. Cela n’empêchait pas John Tigh d’arborer un air de sérère confiance en lui, ses hommes et tout les vaisseaux assemblés.

Non pas que cela puisse changer grand-chose si les prochaines minutes tournaient au cauchemar.

---

« Trente secondes avant arrivée des ennemis. »

Si près de l’émergence des vaisseaux, les informations glanées par les capteurs étaient un peu plus précises. Aucun vaisseau n’était identifiable - ce n’étaient encore que des points d’énergie abstraits - et ne le seraient tant qu’ils ne commenceraient pas à émerger en espace normal, mais on pouvait distinguer les positions relatives. En l’occurrence, on voyait cinq vaisseaux en avant du reste. Peut-être des éclaireurs, bien que l’utilité soit douteuse.

Mais il n’eut pas le temps de s’en soucier plus, les vaisseau de tête apparaissaient déjà.

Il sut que quelque chose clochait avant même que l’on lui annonce. Les empreinte des vaisseaux en cours de matérialisation étaient tout simplement trop grosses.

« Alerte ! Vaisseaux de cinq kilomètres en cours de matérialisation ! »

Quelques secondes plus tard, des vaisseaux ennemis connus commencèrent à se matérialiser. Il n’y avait plus de doute sur l’identité de l’arrivant. John Tigh s’entendit donner une séries d’ordre, l’un d’entre eux étant d’ouvrir le feu tant que les vaisseaux ennemis n’étaient pas matérialisés.

Personne ne connaissait les loi qui régissaient l’interaction entre un objet sortant d’un trou de vers - donc se matérialisant progressivement - et un objet à la même place déjà matérialisé. Il y avait bien des théories, mais encore personne n’avait eut l’occasion de les mettre en pratique. Ce qu’allait tenter John Tigh était donc une première.

Les BC-304 ouvrirent le feu de toute leurs armes, visant le cuirassé - difficile de le nommer autrement - le plus proche. Les rayons et missiles traversèrent le vaisseau en cours de matérialisation sans provoquer de dégâts apparents. Pendant ce temps, les autres vaisseau lactéens avaient suivit l’exemple et ouvraient le feu de toute leurs armes - parfois même en transférant l’énergie des boucliers vers ces dernières. Personne ne savait exactement quel effet cela allait avoir, mais ils continuaient quand même, tentant d’infliger le plus de dégât possibles avant la matérialisation complète des ennemis.

Malheureusement, soit car les cuirassés ennemis étaient trop robustes pour leurs attaques soit car ces dernières étaient inefficaces, les vaisseaux extragalactiques se matérialisèrent… et ripostèrent immédiatement, avec la vitesse que seul un ordinateur pouvait avoir. Les tirs visaient l’Intrépide qui avait déjà commencé des manœuvres d’esquive avant même la matérialisation complète des ennemis. Il ne fut donc pas touché, mais le bouclier du MacBeth, qui se trouvait un peu en retrait par rapport au vaisseau français fut effleuré. Néanmoins, le vaisseau resta en formation jusqu’à ce que le colonel Tigh ordonne de commencer les manœuvres de combat.

Les Hébridans firent de même néanmoins, alors que les armes terriennes ou Jaffa étaient directionnelles, leurs armes lourdes étaient axiales à cause des croisés. En effet, lorsque l’Origine avait envahi Hébrida, même les croiseurs les plus récents n’avaient pas eut la puissance nécessaire pour endommager les boucliers croisés. Ils avaient alors prit la seule voie qui leur était disponible avec leurs moyens limités : avoir de plus gros canons. Ne pouvant pas construire des vaisseaux trop gros, ils avaient été forcé de monter des armes statiques et donc en longueur. Au final, cela avait donné un canon très puissant (dans le cas des vaisseaux préexistants, les nouvelles classes arrivaient à en incorporer deux) capable, en théorie, de pouvoir venir à bout d’un vaisseau de l’origine à condition d’avoir assez de vaisseau - une amélioration notable par rapport à la situation précédente. Ils étaient toujours moins efficaces que les canons Asgards, mais leur puissance brute largement supérieure compensait en partie ce défaut.

Ce canon forçait donc les vaisseaux hébridans à faire face à leur cible et limitait leurs capacité de manœuvre. Heureusement pour eux, des trois races présentes, ils étaient les moins dangereux et visibles et donc les moins prit pour cibles.

En revanche, c’étaient une autre histoire pour les Jaffas. De par leur nombre et leur faible résistance c’étaient, avec les satellites terriens, des cibles de choix pour les cinq énormes vaisseaux ennemis. Les premières salves ennemies détruisirent trois Ha’taks et diminuèrent sérieusement le bouclier de plusieurs autres. Ne désirant pas perdre plus de vaisseau que nécessaires, les Jaffas informèrent leurs alliés de leur retraite en partirent en hyperespace presque aussitôt, non sans perdre deux vaisseaux supplémentaires pendant la manœuvre.

---

Sur le pont de l’Icare, les rapport d’avaries - heureusement mineurs - commençaient à se faire de plus en plus nombreux. En effet, bien que les BC-304 soient assez rapides et agiles pour esquiver les tirs, la simple densité de feu - quelque chose qui serait calculée plus tard - faisait qu’au moins un tir de temps en temps devait toucher sa cible - ou une autre.

« Colonel ! Les croiseurs ennemis se matérialisent ! » hurla l’officier de détection pour se faire entendre malgré les alarmes.

Comme si ces cinq là ne suffisaient pas ! pensa le commandant de l’Icare. Tandis que le grand écran, utilisé pour les communications importantes ou les briefings, explosait il ordonna également la retraite en direction de la Terre.

Les vaisseaux terriens furent les derniers à partir, les Hébridans avaient quitté le champs de bataille juste avant. Les satellites ayant été détruits depuis longtemps, leur retraite marqua la fin des combats. Cette fois ci, c’étaient cinq cuirassés et soixante frégates qui envahissaient la galaxie.


Quelques heures plus tard, planète Elysée

Prométhée, dernier grand maître goa’uld encore en vie et en fonction, se tenait devant son dispositif holographique de communication. Son interlocuteur, Bra’kesh, était manifestement bouleversé - voir même un peu affolé par les nouvelles qu’il avait reçu un peu avant. Après tout, la destruction de cinq Ha’taks Ethon - comme Prométhée aimait appeler ses créations - n’était pas quelque chose de négligeable si l’on considérait leur relatif faible nombre.

« Est-ce que nous pourrons contrer ces gigantesques vaisseaux ?
- Calmez vous mon ami, que diraient vos collègues du conseil s’ils vous voyaient dans cet état ?
- La question est néanmoins valide » dit Ry’ac en apparaissant sur l’écran aux côtés de Bra’kesh « Si nous tentons une attaque frontale avec nos Ha’taks, même les Ethons, contre ces vaisseaux extragalactiques, nos pertes seront inacceptables.
- En effet. »

Il prit un moment pour réfréner le sourire qui lui venait aux lèvres. En face de lui se tenaient deus des membres les plus importants du conseil Jaffa. Devant lui se tenaient Ry’ac, fils du Sholva-devenu-héros Teal’c, qui allait sans doute dans un futur proche prendre le contrôle de la faction des progressistes même s’il le savait pas, et Bra’kesh, le chef des traditionnalistes. Les deux hommes étaient en temps normaux des ennemis politiques juré mais dans le cas présent ils faisaient fi de leur animosité dans un seul but : défendre la liberté qu’ils avaient si chèrement acquises. Prométhée connaissait ce sentiment, il l’avait côtoyé pendant plusieurs milliers d’année. C’est d’ailleurs grâce, en partie, à cela qu’il n’avait pas été exécuté sommairement par la toute jeune nation Jaffa.

« Nos avons deux Tuats prêts avec trois autres en phases finales de construction bien que nous risquions de manquer d’équipage confirmé pendant un petit moment. Le Meta Satak est quand à lui moins avancé que je ne l’aurais voulu, mais cela nous donnera le temps de perfectionner l’entraînement de l’équipage.
Néanmoins, je dois vous avertir, un Tuat risque de ne pas faire le poids face à l’un de ces vaisseaux et encore moins si il est escorté.
- Nous nous en doutons, mais c’est le plus que nous puissions faire. Essayez tout de même d’accélérer la construction.
- Je vais voir ce que je peux faire. Mais nous ne sommes plus au mauvais vieux temps des grands maîtres et je ne peux pas promettre de miracles.
- Merci quand même. Nous allons rapporter ca au conseil. »

Sur ces mots, l’écran s’éteignit laissant Prométhée voir les gigantesques chantiers orbitaux d’Elysée ainsi que les vaisseaux construit - ceux qui deviendraient bientôt la nouvelle flotte de la Nation Jaffa.

Mais pour cela, il devait donner des instructions pour en accélérer la construction et se replonger dans ses recherches…


Pendant ce temps, lieu inconnu

L’officier de quart déambulait sur le pont du vaisseau, nerveux et incapable de tenir en place, un trait de caractère suffisamment répandu pour qu’il soit accepté. Après tout, même son supérieur ne se gênait pas pour tourner en rond lorsqu’il était aux commandes et que la situation le permettait.

Les dernières nouvelles du front n’étaient pas réjouissantes. Leurs alliés avaient perdu une quantité importante de forces sans infliger des dégâts perceptibles à l’ennemis. Pire, au vu de leur trajectoire, ils se préparaient à attaquer une planète importante - une planète capitale même. Si jamais elle tombait, ce serait un rude coup et six milliards - un peu plus en fait - périraient. Il restait juste à espérer que les Flottes seraient là à temps pour organiser une véritable protection, mais au vu de leur pertes, c’était peu probable.

Enfin, son rôle n’était pas de se préoccuper de tout cela. Il devait se contenter de garder ce trou de ver contre tout ce qui pourrait en sortir - ou vouloir y entrer.

L’officier de quart regarda son chrono et effectua un calcul rapide. Bientôt, il serait remplacé par le commandant du vaisseau et, si l’on en croyait les ordres, ils devraient bientôt bouger.

L’escadre se mettait en mouvement.
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MessageSujet: Re: La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion   La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion EmptyLun 21 Déc - 1:11

Chapitre 3 : Conséquences


Elysée, palais du Seigneur Prométhée

Le maître des lieux dans sa salle d’apparat, prêt à écouter comme le voulait la coutume les doléance de ses vassaux. Impensable chez tout autre goa’uld, le rituel remontait aux fondations d’Elysée, lorsque guerriers Jaffas et serviteurs ne savaient guère quoi faire de leur relative liberté retrouvée. Il avait alors servit à Prométhée d’évaluer discrètement l’évolution des mentalités de ses sujets (ainsi que de leur gratitude) tout en lui permettant régulièrement d’y puiser des idées nouvelles pour l’évolution de la colonie.
Bien entendu, c’était uniquement lui qui décidait des mesures à prendre (c’était après tout un Goa’uld et il avait ses exigences) mais cela assurait à ses sujets une oreille attentives à leurs problèmes - pour peu qu’ils soient d’ordre publique et non pour régler une dispute personnelle. Au début, ces sujets avaient essentiellement portée sur l’établissement de la colonie - plan, niveaux de vie, forces armée et éducation entre autre - mais avaient au fil des siècles dérivés vers des discussions moins capitales, telles que la rénovation d’un quartier ou la demande de diffusion général d’une technologie. Généralement, les séances n’était que peu fréquentes - la plupart des requêtes étaient alors traitée en privée avec Prométhée - mais depuis la chutes des Goa’ulds le rythme de telles séances avait augmenté considérablement. Ceci s’était traduit par la décision de rester caché tandis que l’Origine prenait le contrôle de la galaxie ou celle d’accepter de devenir une partie - encore secrète - de la jeune Nation Jaffa.

En effet, lorsque ces derniers avaient découvert (par hasard) la planète leur première réaction avait été de voir Prométhée comme un Goa’uld classique qui asservissait son peuple. Heureusement pour Elysée (et dans une moindre mesure, pour la Nation Jaffa) Prométhée avait développé un réseau d’information au travers de la galaxie qui lui avait permis de se tenir au courant de la plupart des changements - ainsi que d’espionner un grand nombre de Goa’uld, y comprit Ra, Apophis et Anubis. Ayant des espions dans les vaisseaux l’ayant découvert, il pu prendre discrètement contact avec leur commandant et éviter que des combats aient lieu. En effet, même si Prométhé était resté caché pendant plusieurs millénaires, il s’était assuré que ca légende reste intacte : celle relatant le sacrifice qu’un Goa’uld fit pour son peuple.
Intrigué par ce qu’il avait apprit, le commandant du Ha’tak avait alors accepté l’invitation du Goa’uld et envoyé plusieurs de ses soldats les plus dignes de confiance au sol. Ces derniers avait alors pu se déplacer librement dans l’immense cité et voir les bénéfices que Prométhée avait apportée à son peuple - en premier lieu l’élimination définitive de la dépendance des Jaffa aux symbiotes. Alors que la Nation Jaffa voyait la puissance terrienne grandir sous l’impulsion des technologie Asgarde et des partenariats avec la nation Hébridane, ses instances dirigeantes avaient immédiatement vu en Prométhée et Elysée leur atout dans la manche qui leur permettrait de combler au moins une partie du retard.
Ainsi, après de longues délibération lors des Doléances, il avait été décidé qu’Elysée deviendrait une nation membre de la Nation Jaffa. Bien que cela plaçait théoriquement Elysée sous la tutelle du conseil Jaffa, Prométhée était en était toujours le dirigeant dans les fait. Et tant qu’il continuerait à procurer de avantages à la Nation Jaffa, il en resterait ainsi. Le seigneur Goa’uld ne se faisait pas d’illusion : dès qu’il perdrait de son utilité - après, par exemple, avoir amélioré la flotte Jaffa - la souveraineté d’Elysée était en danger. Mais il avait gardé des plan de secours exactement dans ce cas. Si jamais il tentait d’entreprendre quoi que ce soit, le conseil Jaffa verrait pleinement l’influence dont disposait Prométhée. Il ne prendrait pas le pouvoir, non cela ne l’intéressait plus et il était plus préoccupé par l’héritage qu’il laisserait, mais il s’assurerait que les nouvelles instances dirigeantes soient plus amicales.

Aujourd’hui, les inquiétudes portaient principalement sur les dernières nouvelles en provenance des trous de vers. En effet, contrairement à la plupart des planètes Jaffa, Elysée disposait d’un système d’information performant, s’apparentant dans le principe au réseau internet terrien. Chaque individu était donc conscient de ce qui se passait dans la galaxie - y comprit donc de l’arrivée des vaisseaux de cinq kilomètres de long. Les quelques délégués présents étaient donc venus - de manière compréhensible - demander de garder la flotte de combat dans le système d’Elysée afin de pouvoir défendre la planète contre toute attaque.

« Mes sujets » commença Prométhée qui vit du coin de l’œil l’envoyé de la Nation Jaffa se renfrogner à son choix de mot. Après tout, officiellement il n’était plus leur maître, mais personne n’irait lui remettre ce point là en tête, et surtout pas les Elyséens. « Je comprend vos inquiétudes. Néanmoins, je dois m’entretenir avec les responsables militaires et scientifiques sur ce point. Après tout, je ne suis pas un dieu et j’estime leurs conseils. » La formule était traditionnelle - après tout ses sujets savait parfaitement sa nature - mais elle avait au moins le don de rassurer l’envoyé de la Nation Jaffa « Soyez assurés que la planète saura parfaitement ce que je déciderait, et pourquoi je le déciderait. Y a-t-il d’autres sujets requérant mon attention ? »

Il n’y en eut point. Après tout, tout autre sujet paraissait futile en comparaison d’une invasion de cette ampleur.

---

Quelques minutes plus tard, Prométhée rencontrait dans une salle nettement plus intime les responsables scientifiques et militaire de la planète. C’est ici qu’il prendrait sa décision.

« Dites-moi la vérité : quelles sont nos chances de succès encas de confrontation directe ? »

Les responsables se regardèrent, se demandant pendant un cours moment quel était l’adversaire dont il parlait. Prométhée était habitué à poser cette question en parlant indifféremment des grand maîtres Goa’ulds, des croisés de l’Origine et même de la Nation Jaffa, des Hébridans voir la Terre… Cependant, aujourd’hui, le doute ne plana pas aussi longtemps que d’habitude. L’Adversaire sous-entendu était évident, l’un des responsables militaires répondit.

« Contre toute leur flotte ? Aucune. Si nous arrivions à fragmenter leur flotte, peut-être que nos deux Tuats pourraient venir à bout d’un de leur vaisseau de cinq kilomètres. Peut-être. Je préfèrerait engager le Meta Satak pour être sûr, mais nous ne l’avons pas.
- Ces vaisseaux semblent être d’un tout autre calibre que leurs croiseurs. » continua une scientifique « d’après les relevés de nos vaisseau, leur bouclier est bien plus puissants que celui de leur croiseur, même en puissance relative. Ils n’ont pas autant d’arme qu’ils devraient l’avoir, mais elles sont nettement plus puissantes, et je suis prête à parier que nous n’avons pas tout vu.
- Donc vous pensez que pour une raison quelconque, les croiseurs sont issues d’un niveau technologique inférieur à ces vaisseaux géants ?
- Exact, peut-être une race alliée ou asservit qui les fournit.
- Entendu. Avant d’entrer dans les détails et les chiffres, donnez-moi votre opinion concernant ce que nous devrions faire.
- Nous pensons qu’il vaudrait mieux garder en réserve nos vaisseaux les plus puissants. Ils sont notre meilleur atout et nous pourrons peut-être les utiliser quand l'ennemi sera trop confiant tandis que si nous les montrons, ils se méfieront sans doute.
- Très bien. Maintenant, expliquez moi en détail ce que vous savez et pensez sur ces vaisseaux… »


BC-304 Voskhod, salle de briefing, en même temps

L’équipage du vaisseau russe avait été secoué par la facilité avec laquelle la flotte lactéenne avait été vaincue, mais également par la taille même des vaisseaux ennemis. Enfin, une personne n’avait pas autant été affectée que les autres - ou ne le montrait pas de la même manière. Alexeï Stuckov avait en effet passé les dernières heures à analyser les données prises au cours de l’affrontement et il pensait désormais qu’il avait fait des découvertes significatives sur l’ennemi ainsi que le déroulement du combat.


« Alors, vous avez trouvé un point faible à ces monstres ? » demanda le second. Comme tout l’équipage, il voulait une revanche. Une de préférence explosive.
« Malheureusement, je ne le pense pas, mais peut-être votre esprit tactique pourra en trouver un là où je n’ai pas pensé à regarder.
- Ha, quel dommage que nous n’ayons pas le fameux McKay avec nous, il nous aurait tout fait. »

Le scientifique russe renifla en entendant le nom du scientifique en chef de l’expédition d’Atlantis. Stuckov considérait en effet le scientifique canadien comme un rival tout en le méprisant pour son comportement le plus souvent - selon les rumeurs - lâche et désagréable. Néanmoins, la Polkovnik Kosloff l’empêcha de répondre d’un manière acerbe.

« Il suffit. Stuckov, qu’avez-vous découvert ? »

Le scientifique effectua une révérence de la tête avant d'invoquer une représentation holographique des vaisseaux de cinq kilomètres.

« Ces cuirassés – je pense que le nom est approprié – font environ cinq kilomètres de long, deux de haut et un peu moins d'un de large. » Tandis qu'il parlait, les chiffres exacts apparaissaient sur l'hologramme « D'après la... bataille... nous avons pu déduire que le vaisseau disposait de trente lanceurs de missiles et de douze tourelles à plasma. Néanmoins, chacun de ces armes est nettement plus puissante que celles que l'on peut observer sur les croiseurs. D'après les effets, j'estime que leurs missiles et leurs canons plasmas sont quatre fois plus puissants que les missiles et canon plasma des croiseurs. Et ils disposent de trois canons plasma par tourelle au lieu de deux.
- Au total, il y aurait donc un facteur quinze en la puissance de feu d'un cuirassé et celle d'un croiseur ?
- Sans prendre en compte un éventuel canon axial. Si le rapport est le même, cette arme pourrait bien être assez puissante pour mettre un Ha'tak hors de combat en un seul tir. La bonne nouvelle c'est qu'au vu de sa maniabilité la Sibérie sera une station balnéaire avant qu'il puisse aligner un Ha'tak. »

La métaphore n'eut pas l'effet rassurant escompté, et Stuckov passa vite à la suite.

« La deuxième chose dont je voudrais parler c'est l'effet de nos armes lors de la matérialisation d'un vaisseau sortant d'un trou de ver.
- Allez à l'essentiel Stuckov. » Ordonna la Polkovnik « Vous garderez les formules pour vos collègues scientifiques.
- A vos ordres. Pour faire simple, en analysant les vitesses et puissance énergétiques de nos tirs, j'ai pus observer que ces deux diminuaient de manière sensibles lorsqu'ils passaient à travers des vaisseaux en cours de matérialisation. De plus, plus ils se matérialisaient, plus ces diminutions étaient importantes.
- En clair ?
- Nos tirs ont un effet, mais seulement une partie de leur énergie- que ce soit celle brute de nos phasers ou la cinétique de nos missiles – affecte le vaisseaux se matérialisant. Plus le vaisseau se matérialise, plus l'interaction est forte. Nous les avons endommagé pendant nos premiers tirs. Peu sans doute, mais endommagés quand même.
- Et quand ils finissent de se matérialiser ?
- Et bien les tirs énergétiques sont sans doute très affaiblis et interagissent normalement, sauf qu'ils sont plus faibles et presque vides. Quand à la matière... il y a plusieurs possibilité. Soit les deux matières fusionnent, soit les deux matières sont instantanément détruites. Je pencherait plus pour la première sauf si les particules se chevauchent, auquel cas elles s'entredétruiraient.
- Intéressant. Je vois déjà quelques applications que nous pourrions avoir... »

La réunion s'orienta ensuite vers une discussion plus tactique.


Quelques heures plus tard, Station George Hammond, en orbite autour de la lune

« Quelles sont les probabilités pour que la Terre soit attaquée ?
- Inconnues monsieur le Président. Néanmoins, nous n'avons pas réussit à savoir comment ils ont trouvé le site Sigma alors qu'il était secret. La Terre n'étant pas spécialement secrète ils pourront nous trouver s'ils le désirent.
- Et est-ce que nous ferions une cible intéressante ?
- Sans aucun doute. »

Le général O'neill cacha sa frustration. Après tout, cela ne faisait que la troisième fois que le président des états-unis lui posait les mêmes questions.

« Et Atlantis ?
- Ils n'arrivent pas à les traquer. Soit ils sont hors de portée, ce qui est peu probable, soit ils disposent d'une technologie de furtivité qui les rends invisibles aux capteurs anciens.
- Ils auraient une technologie supérieure aux anciens ?
- Pas forcément. Les anciens n'ont jamais eut de problème avec des races qui avait un niveau technologique équivalent, et les Wraiths n'étaient pas tellement furtifs. Ils n'ont peut-être jamais été confrontés au problème.
- D'accord. Je veux quand même que les navires postés au chantier Alpha soient en état d'alerte pour intervenir en cas de problème.
- C'est déjà fait monsieur. Cependant, je dois vous avertir que nos vaisseaux sont encore en phase de test.
- C'est mieux que rien si jamais nous sommes attaqués. Je dois vous laisser, j'ai une réunion avec les autres états membres du programme Stargate. Au revoir.
- Au revoir monsieur le président. »

Sur ces mots, l'interlocuteur du général coupa la conversation, faisant disparaître de l'écran le visage d'Arnold Schwarzenegger.


Pendant ce temps, Trou de ver numéro 2

Les jaffas étaient maintenant les seuls à garder le trou de vers depuis le départ de l'Intrépide. Seul leurs huit Ha'taks se tenaient entre la voie lactée et quiconque viendrait l'envahir. Et les jaffas n'étaient guère satisfaits de cet état de fait.

Surtout quand les détecteurs annonçaient de nouveau vaisseaux en transit...

Et ce qu'ils ne savaient pas, c'étaient que sur un autre trou de ver, la même scène se déroulait...
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MessageSujet: Re: La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion   La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion EmptyLun 28 Déc - 0:49

Chapitre 4 : Prise d'ampleur et perte de planète

Trou de ver numéro 2, près de trois heures plus tard

Les vaisseaux Jaffas s'étaient mis en position devant la sortie du trou de ver. Selon leurs capteurs, ce n'étaient qu'une douzaine de vaisseaux qui traversaient le trou de vers, sans doute des renforts tardifs de leurs ennemis. Si ce n'étaient que des croiseurs, ils allaient regretter d'êtres venus !

Le commandant Jaffa donna la consigne de tirer dès que la matérialisation serait complète : il avait observé que les tirs Tau'ri n'avaient eut aucun effet tant que les extragalactiques n'étaient pas complètement apparut et il ne voulait pourtant pas laisser un instant de répit à ce qui allait sortir. Il en profita également pour faire sortir les planeurs et Al'kesh. Même si leur puissance de feu était faible comparée au canon principal des Ha'taks, ils pourraient toujours s'avérer utiles. De plus, plus de vaisseaux hypercapables signifiait plus de chance pour que quelqu'un s'échappe si jamais tout tournait mal. Le commandant vérifia une dernière fois la formation de ses vaisseaux et il en fut satisfait. Peut importe ce qui se passerait dans les prochaines minutes, ce ne serait pas la préparation qui serait en faute.

D'ailleurs, il était temps. Les vaisseaux ennemis allaient effectuer leur transit dans quelques secondes.

Les nombres étaient bon, et c'étaient effectivement une douzaine de vaisseau qui se matérialisaient devant les Jaffas. En revanche, ce n'était pas du tout ce qu'ils avaient prévus. Tout d'abords, les tailles. Selon les données affichées sur l'écran du Pel'tak, il y avait deux types de vaisseaux. L'un faisant neuf cent mètres de large pour six cent de long et et ressemblait une araignée tandis que l'autre était d'aspect plus « habituel » puisqu'il faisait mille sept cent mètres de long pour trois cent de large et de haut. Il y avait huit vaisseaux du premier type et quatre du second. Les deux types de vaisseaux étaient dérangeant à l'œil. Presque entièrement noir, il n'étaient visibles que parce que le fond - le trou de ver - était bleu. De plus les motifs sur la coque étaient changeant, lui causant un léger, mais bien réel, mal de crâne.

Finalement, les vaisseaux ennemis finirent de se matérialiser. Immédiatement, les vaisseaux Jaffas passèrent à l'attaque. Les tirs de plasma traversèrent l'espace séparant les Jaffas de leurs cibles – les quatre vaisseaux lourds – et frappèrent directement la coque sans qu'un bouclier soit apparent. Voyant cela, les Jaffas arborèrent un sourire victorieux : aucun vaisseau qu'ils connaissaient ne pouvait survivre très longtemps sous un tel déluge s'il n'avait pas de bouclier. Il y avait bien ces Wraiths dont les Tau'ris avaient parlé, mais les Jaffas ne les considéraient pas comme une menace sérieuse. Après tout, ils avaient mis cinq ans à repousser une petite expédition loin de chez elle.

Au bout de quelques secondes, une alerte s'afficha sur l'écran : les vaisseaux ennemis se mettaient en mouvement et en profitaient pour resserrer la formation. Juste après, une seconde alerte apparut : les vaisseaux ennemis ripostaient. La seconde alarme fut néanmoins rapidement effacée : les niveaux d'énergie des tirs étaient trop faibles pour représenter un quelconque danger, tout comme leur trajectoire. Ce ne fut que lorsque le jaffa vit des tirs de Ha'tak rentrer en collision avec les tirs bleuté de la défense et disparaître avec eux qu'il comprit : c'étaient des projectiles prévu détruire les menaces et non pas du feu offensif. Soudainement, le Jaffa dirigeant la flotte se sentit moins assuré : celui qui disposait de la technologie nécessaire pour intercepter des tirs de plasma pouvait sans conteste faire un adversaire non négligeable. Il modéra rapidement sa pensée : seuls les tirs des Ha'taks étaient interceptés, ceux des Al'kesh et des planeurs étaient tiré trop proches pour qu'ils puissent être interceptés et même eux pouvait détruire une cible sans bouclier, tant qu'ils tiraient suffisamment dessus.

Malheureusement, il ne disposa pas de ce temps : les vaisseaux ouvrirent quatre fenêtres hyperspatiales et s'enfuirent sans demander leur reste.


Pendant ce temps, trou de vers numéro 3

Là encore, les jaffas étaient seuls depuis que le Voskhod était partit défendre le trou de ver que les terriens appelaient « numéro 1 », c'est à dire le premier s'étant stabilisé. Actuellement, des douze trous de vers présents dans la galaxie, seuls trois s'étaient stabilisés. Les raisons pour une telle différence était inconnues, mais il y avait fort à parier que cela avait à voir avec ce qu'il y avait de l'autre côté.

L'esprit du commandant Jaffa vagabonda un peu en pensant à ce qu'il pourrait y avoir de l'autre côté de ces trous de vers. Aucune expédition n'avait encore été lancée, mais si les informations données par les Tau'ris étaient bonnes, c'étaient des portes des étoiles naturelles qui ne permettaient donc le passage que dans un sens. Jusqu'à ce qu'ils découvrent un moyen d'ouvrir un passage dans l'autre sens, les lactéens étaient condamnés à se défendre.

« Ils vont bientôt émerger, quels sont vos ordres ? »

C'était son second qui, connaissant bien son supérieur puisque c'était son maître d'entraînement, avait interrompu sa rêveries avait qu'elle ne devienne trop apparente. Après tout, cela pourrait être considéré comme un signe de faiblesse.

« Chargez les canons au maximum et faites feu dès que les ennemis seront matérialisés.
- Quelle sera la cible ? »

Le commandant Jaffa étudia un moment les relevés sur son hologramme de fauteuil, une des nombreuses améliorations apportées par les Ha'tak Ethon du seigneur (comme tout les Elyséens l'appelaient) Prométhée. Parmi les nombreuses différences avec les vaisseaux jaffa classiques, on pouvait noter la présence d'un équipage humain. En effet, bien que les humains soient moins adaptés aux combats que les Jaffas – qui avaient été crées spécifiquement pour _ rien ne les empêchait d'être affectés à des postes techniques à bords des vaisseaux. Certains arrivaient même à obtenir des postes tactiques et à commander un Ha'tak.

Une des autres amélioration était – outre la puissance légèrement supérieures des systèmes offensifs - la capacité de charger et de maintenir chargé un tir dans les canons. Cela diminuait de manière sensible la durée de vie de celui-ci en frôlant la limite de température et prenaient proportionnellement plus de temps à charger qu'un tir normal à causes de pertes au cours de la charge, mais la puissance pouvait permettre de sauver un vaisseau. Cela rendait donc le marché rentable dans certaines conditions – comme par exemple une embuscade.

Enfin, la dernière technologie qui était ici particulièrement utile était les capteurs. Ceux-ci étaient en effet plus puissants que ceux équipant les Ha'taks d'Anubis – capteurs déjà capables de percer le camouflage d'un vieux Tel'tak, chose impossible à l'époque. Ceci, couplé à l'expertise d'un équipage qui était formé à l'utilisation de tels système – à l'opposé de la nation jaffa qui n'en avait qu'une compréhension partielle - les rendait capables d'identifier partiellement les vaisseaux alors qu'ils n'avaient pas émergé du trou de ver. En l'occurrence, le Ha'tak détectait neuf vaisseaux, dont un était nettement plus gros que les autres. Le rapport était très imprécis, mais c'était la seule imprécision. Le commandant Jaffa désigna le vaisseau mère comme cible. Maintenant, tout était prêt Juste à temps d'ailleurs, car les vaisseaux ennemis commençaient à se matérialiser.

Comme prévu, il y avait neuf vaisseaux. Cependant, leur apparence n'était pas ce qui avait été prévue. Les vaisseaux arrivant étaient des... soucoupes volantes. La ressemblance était si frappante que si un Tau'ri avait été présent, il n'aurait pu s'empêcher de rire quand à l''ironie de la situation. Comme l'annonçaient les détecteurs, il y avait huit petits vaisseaux de cinq cent mètres de diamètres, et un nettement plus gros de près de trois kilomètres de diamètre.

Comme il leur était ordonné les Ha'taks tirèrent dès que la matérialisation des soucoupes fut terminée. De puissants tirs de plasma partirent vers la soucoupe géante, malheureusement ils s'écrasèrent sur le bouclier sans infliger d'autre dégât. La riposte ne se fit pas attendre. Près de mille cinq cents projectiles partirent de toute la circonférence de la soucoupe, attaquant tout les Ha'taks présents sur les lieux. Les huit petites soucoupes tirèrent elles-même près de deux cents projectiles chacune, doublant largement la puissance de feu de leur grande sœur.

Plutôt que de continuer le combat, le commandant Jaffa ordonna la retraite, surtout qu'une deuxième salve suivait de près la première. Les boucliers des Ha'taks encaissèrent la première salve avant de réussir à fuir en hyperespace.


Acheron, quelques heures plus tard

Depuis que les extragalactiques avaient été chassé de la planète jaffa, cette dernière avait été en haut de la liste des priorité pour être renforcée. La mesure la plus évidente était la construction d'une forteresse spatiale, gigantesque station conçue par les Elyséens. Cette station n'était pas encore terminée, mais dès qu'elle le serait, elle rendrait la prise de la planète nettement plus compliquée.

En attendant qu'elle soit terminée, c'étaient dix Ha'taks qui assuraient la protection de la planète : pas assez pour contrer une force importante, mais suffisamment pour repousser une invasion d'une ampleur comparable à celle de la dernière fois. Surtout que les Ha'taks en question étaient des Ethons, plus performants que leurs anciennes versions.

C'est parce qu'ils avaient de tels vaisseaux qu'ils virent arriver la nouvelle invasion. Immédiatement, les vaisseaux Jaffas chargèrent leurs canons et émirent un message de détresse. La charge termina juste quand les vaisseaux ennemis sortirent d'hyperespace.

Les jaffas ressentirent le désespoir poindre en s'apercevant que c'était la flotte ennemie au complet qui attaquait Acheron. Cinq cuirassés accompagnés de cent un croiseurs. Les jaffas se concentrèrent sur un croiseur qui venait de sortir d'hyperespace et lui tirèrent avec les armes chargés. Les tirs endommagèrent sérieusement son bouclier qui venait à peine de se remettre en place. Les Ha'taks continuèrent de lui tirer dessus, aidés en cela des Al'esh et des planeurs qui ajoutaient leur puissance de feu.

Finalement, ils réussirent à détruire leur cible avant d'être eux-même anéantis. Plus importants, ils réussirent à lancer un ultime message contenant le nombre d'assaillant. Les extragalactiques détruisirent la station spatiale sans autre forme de procès.

Une fois l'espace sous leur domination indiscutée, les croiseurs descendirent en atmosphère tandis que d'énormes barges rectangulaires sortaient des flanc des cuirassés et s'éparpillaient sur toute la surface du globe. Chacun avait un rôle bien déterminé : les barges devaient prendre les principaux centres de population de la planète, les croiseurs quand à eux, restaient dans les environs des chantiers.


Juste après, au sol

Les Jaffas avaient suivit la bataille spatiale et savaient que tout était perdu. Néanmoins, ils savaient également que l'ennemi désirait prendre les chantiers intacts. C'était leur chance de retenir l'ennemi assez longtemps pour que d'éventuels renforts puissent arriver. Comme en orbites, les position défensives au sol avaient été renforcées : des tours de défenses étaient désormais visibles ca et là, des boucliers protégeaient les entrées et des abris avaient été construits pour abriter les Jaffas. Enfin, des canons plasmas étaient répartit sur tout le périmètre.

Les jaffas avaient l'espoir de tenir longtemps face à une attaque, mais l'espoir s'envola vite quand ils remarquèrent qu'une centaine de croiseurs perçaient les cieux tout autour de leurs positions.

Sur cette zone d'Acheron c'était la nuit et les vaisseaux ennemis brillaient de mille feux tandis que les rayons violacés des ascenseurs gravitationnels s'activaient les uns après les autres, promettant de déverser bientôt une marée robotique que seule la force pourrait stopper. Pour une raisons quelconque, les croiseurs s'étaient mis en vol stationnaire un peu au delà de la portée des armes jaffas.

Finalement, les premiers robots descendirent des vaisseaux. Ce fut tout d'abords les moins dangereux, les robots bipèdes maladroits et peu agiles. Dès qu'ils touchaient le sol, ils se lançaient sur les lignes Jaffas. Ces derniers ouvrirent le feu dès qu'ils étaient à portée. Les bâtons jaffas étaient des armes relativement imprécises, mais face au nombre d'ennemis en face, la précision n'était pas franchement nécessaire, seul importait le volume de feu. Les deuxièmes à débarquer furent les araignée volantes. Moins dangereuses à distance, elles restèrent ignorées des jaffas jusqu'à ce qu'elles arrivent à moyenne portée, là où leurs attaques déstabiliser les défenseurs à travers leurs protections. Heureusement, les canons plasmas les détruisaient en un seul tirs malgré leur bouclier, ce qui diminuaient grandement leur menace.

Troisième à arriver furent ceux que les Tau'ri avaient baptisés revenants. Mélanges grotesques de machines et d'organique, ils disposaient tous d'une petite mitraillette. Leur menace était minime, mais leur principale arme était psychologique. Bientôt, l'air s'emplit des cris de douleurs de ceux qui avaient étaient utilisés pour faire la partie organique des revenants. En effet, malgré les tortures qu'ils subissaient, la partie mécanique ne leur permettait pas de mourir et les cris qu'ils poussaient étaient réels. Malgré que les Jaffas soient des guerriers endurcis, un mouvement de crainte se propagea un cours instant dans les rangs. Un cours instant seulement. Quelques secondes plus tard, les jaffas se battaient avec une nouvelles énergie, née de la peur de finir comme revenant.

La bataille dura quelques minutes durant les quelles les tirs de plasma orangé répondaient aux tirs bleutées, aux projectiles cinétiques et aux projectiles étourdissants. Quelques jaffas avaient été tués, beaucoup avaient été blessés, mais tous commençaient à fatiguer aussi bien physiquement que mentalement. Les tirs étourdissants commençaient peu à peu à les affecter et la marée de machine commençait peu à peu à se rapprocher.

Puis tout un coup la marée s'arrêta, puis commença à se retirer. Les jaffas continuèrent à tirer, essayant d'abattre le plus de machines possible, mais bientôt ils n'eurent plus de cible. En quelques secondes, la zone de guerre était redevenue calme.

Malheureusement, ce calme ne dura pas longtemps. Bientôt, un nouvel ennemi descendit des ascenseurs gravitationnels. De loin, il ressemblait à un squelette d'humain ou de jaffas, mais plusieurs différences montraient bien que c'était le squelette d'un alien. Tout d'abords, il était en métal, comme presque toutes les machines vues jusque là. Ensuite, le squelette dépassait les deux mètres dix. Enfin, la machines avait une queue et sa tête – ou plutôt son crane – ressemblait plus à celui d'un félin que d'un humain. Ces machines n'étaient pas très nombreuses – au maximum une centaine par vaisseau, un nombre faible comparé à la marée que les Jaffas venaient de repousser- mais étrangement, les défenseurs eurent un moment d'hésitation.

La dernière chose que les défenseurs remarquèrent étaient les armes que les machines portaient. Leurs mains comportant cinq phalanges par doigt portaient des armes lourdes, de la taille d'un canon plasma Jaffa. L'armée ainsi posée se rangea en ligne de bataille – épaisse d'environ cinq rangs – puis s'ébranla vers les positions des défenseurs.

Rapidement ces derniers s'aperçurent que leurs assaillants disposaient de boucliers bien plus puissants que ceux des araignées, en effet, même un tir de canon plasma ne suffisait pas à les détruire. Mais le principale problème était leur armement. Suivant la machine, l'arme qu'ils portaient étaient soit une mitrailleuse lourdes, soit un canon à énergie. Et les deux faisaient un carnage dans les rangs Jaffas. Les mitrailleuses fauchaient les défenseurs à couvert, lacérant leurs corps. Si un jaffa s'exposait trop, il était sûr de mourir. Bien trop l'apprirent à leur dépends et le reste adopta une position prudente, ne laissant dépasser que leur lance de leurs abris. Mais même cela ne les sauvaient pas. En effet, quand ce n'étaient pas les balles qui réduisaient les couvertures en miette, c'étaient les canons à énergie qui les traversaient comme si elles n'existaient pas. Un jaffa vit ainsi un tir énergétique traverser un de ses frère d'arme et tuer un autre jaffa qui était un peu plus loin. Un autre tir traversa la protection offerte par son canon plasma et tua son opérateur tandis qu'un deuxième détruisait l'arme. Une tour explosa sous l'effet d'un nouveau tir énergétique. Apeuré, un jeune jaffa essaya de s'enfuir vers la protection offerte par l'intérieur du chantier spatial, mais l'arrière de son crane explosé, touché par un tir originaire de la queue d'une des machines. Il n'y eut même pas d'éclaboussure, tout avait été vaporisé.

Leurs ennemis souffraient d'une vitesse de déplacement lente, mais cela n'empêchait pas les jaffas de se faire massacrer. Bientôt, la défense fut brisée. Un peu plus tard, tout les jaffas à l'extérieur des chantiers étaient morts.

Maintenant, il ne restait plus qu'aux jaffas encore à l'intérieur à défendre chèrement leur peau en sachant qu'ils étaient les seuls survivants de la planètes : les villages avaient été anéantis par les troupes des barges de débarquement.
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MessageSujet: Re: La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion   La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion EmptyDim 4 Avr - 17:57

Chapitre 5 : Capture

BC-304 français intrépide, en patrouille dans la galaxie, une semaine après les évènements d’Acheron

Le capitaine John Silence regardait les derniers rapport de la détection tout en sirotant une tasse de mauvais café. Au moins, pensa-t-il pour la énième fois, c’est rassurant de voir certaines constantes dans l’univers, le café est toujours mauvais à bord des vaisseaux.
Cela faisait dix jours que une nouvelle flotte ennemie était arrivée dans la galaxie et les terriens ainsi que les hébridans n’avaient aucune idée de l’endroit où ils pouvaient être. Atlantis surveillait une grande zone autour de sa position, mais si elle pouvait surveiller la plupart de pégase, la cité ancienne ne pouvait surveiller qu’une très petite partie de la voie lactée et ses recherches demeuraient infructueuses.
C’était donc pour cette raison que les vaisseaux terriens et hébridans parcouraient la galaxie : ils devaient tenter de repérer tout ce qui pourrait indiquer une concentration de vaisseau. Malheureusement, ils n’avaient jusque là rien trouvé.
Cet état embêtait fortement le capitaine de l’intrépide car il instaurait une routine malsaine en l’équipage. Lui et son second faisaient régulièrement faire des exercices dans tout le vaisseau, mais cela ne valait pas l’action réelle. Givre et lui faisaient donc travailler l’équipage durement : plus vite ils trouveraient la flotte ennemie, plus vite ils changeraient d’affectation.
Malheureusement, s’ils avaient trouvé quelques très intéressants phénomènes spatiaux, ils n’avaient rien qui pouvaient les mettre sur la voie de leurs ennemis. Il était donc fort possible qu’ils resteraient quelques temps à s’ennuyer.

La console du bureau de Silence bipa un moment avant qu’il ne réagisse. Lorsqu’il activa le terminal, il vit un message de Givre l’informant que Cassandra Frasier. Il accusa réception et alla la rejoindre en salle de briefing.

Evidemment, elle était déjà là et attendait son capitaine. L’ambassadrice terrienne était à l’écran, visiblement en train d’attendre depuis peu.

« Madame Frasier. Que peut l’équipage de l’intrépide pour vous ?
- Désolé de vous importuner capitaine, mais j’ai besoin de vos services. Pourrez vous vous rendre sur la planète avec une porte la plus proche et venir me récupérer ? Je vous expliquerais en chemin.
- J’espère que ce n’est pas encore une mission diplomatique avec les jaffas » répliqua Silence tout bas. Malheureusement, l’ambassadrice avait l’ouïe fine, et elle répondit.
« Mais, Capitaine, j’aime votre diplomatie Jaffa.
- Et puis, on s’amuse bien avec les Jaffas Capitaine. » rajouta Givre, retournant légèrement le couteau dans la plaie. Silence soupira avant de répondre.
« Très bien, nous vous transmettons les coordonnées de la porte la plus proche. Nous vous y retrouvons dans… quelques minutes tout au plus.
- Merci capitaine, j’apprécie le geste.
- Je ne fais qu’obéir aux ordres Madame.
- Au fait, c’est Mademoiselle.
- A vos ordres. »

Sur ces mots, elle coupa la conversation tandis que Silence transmettait les ordres à la passerelle.



Quelques minutes plus tard

Le capitaine et son second accueillirent l’ambassadrice terrienne tandis qu’elle était téléportée à bord. Après leur avoir serré les mains, elle leur tendit un bloc de donnée.

« Capitaine, encore désolé pour le dérangement. Néanmoins, avant que je ne vous explique, voulez-vous bien aller vers les coordonnées incluses dans ce bloc ? Je vous expliquerais en route.
- Très bien. Givre, donnez ces coordonnées à monsieur Mouche et revenez nous rejoindre à la salle de briefing.
- A vos ordres. »

Quelques minutes plus tard, elle les retrouva comme prévu en salle de briefing. Cassandra prit la parole dès qu’elle arriva.

« Il y a très peu de temps, j’ai reçu un message d’un représentant de la Nation Jaffa. Comme je pense que vous serez intéressé par ce qu’il a à dire, j’ai demandé à ce que vous m’y emmeniez.
- Ce n’est pas trop tôt. Ils se sont enfin rendu compte que chacun de notre côté, on se fera botter le cul ?
- On peut dire ca Capitaine. Essayez juste de ne pas le dire comme ca devant eux, ils pourraient mal le prendre.
- Bien sûr ambassadrice, il ne faudrait pas froisser leurs seigneuries les Jaffas. » Cassandra allait répondre à Givre quand elle vit son sourire acéré. Finalement, elle se retint. Quelque chose était vraiment dérangeant chez cette femme. Elle décida de changer légèrement le sujet.
« Avant que l’on arrive, est-ce que vous avez des questions ?
- En effet. » répondit Silence « Qui allons nous rencontrer comme représentant Jaffa exactement ?
- Un vieil ami à moi, Rya’c de Chulak.
- Le fils de Teal’c, le fameux guerrier » En disant cela, Givre avait parlé d’une voix basse, presque à elle-même. Cassandra préférait ne pas savoir à quoi elle pensait.
- Exact.
- Qui d’autre ?
- Sans doute une escorte, mais le connaissant, je doute qu’elle soit très importante.
- Bien.
- Encore un chose Capitaine » rajouta Cassandra lorsqu’elle vit qu’ils n’avaient plus de question « J’aimerais que vous m’accompagniez à la rencontre, vos deux points de vue me seront utiles.
- Comme vous le voulez madame, c’est vous qui commandez » répondit Silence dans un soupir tandis que son second souriait de plus belle. Un sourire décidément bien dérangeant.
« Merci. Je ne vous retiens pas plus longtemps si vous n’avez pas d’autre question. »

N’en ayant pas plus, les deux officiers retournèrent sur le pont.


Quelque part dans l’espace

Le jeune officier retint son excitation en voyant le message. A la place, il alla voir son supérieur pour lui transmettre la nouvelle.

« Elle en a repéré un. Il se déplace vite, mais nous pourrons le suivre pendant un moment et il est probable que lui ne prévoit pas d’aller très loin.
- Est-ce qu’elle sait à qui appartient le vaisseau ?
- Non, il lui est inconnu.
- Très bien, suivez ce vaisseau, et dès que nous sortiront d’hyperespace, capturez-le. S’il y a un vaisseau ennemi, détruisez-le.
- Très bien.
- Et prévenez nos « invités » avant la sortie. Je veux qu’ils puissent admirer tu travail bien fait.
- Comprit. »

Le jeune salua son supérieur et retourna à son poste pour donner des ordres.

Quelques heures plus tard, planète de la rencontre

Quelques minutes avant que l’Intrépide ne sorte de l’hyperespace, le capitaine Silence, qui pour l’occasion avait sortit le grand uniforme, invita Cassandra Frasier à le rejoindre sur la passerelle. Cette dernière arriva juste avant que le vaisseau n’arrive.
En sortant d’hyperespace, la première chose qui fut visible fut le Ha’tak qui orbitait autour de la planète. Silence ouvrit un canal avec le vaisseau Jaffa.

« Ici le capitaine de vaisseau John Silence, du vaisseau Intrépide de la planète Terre. Nous sommes ici pour une mission diplomatique.
- Capitaine Silence, nous vous attendions. Notre représentant est déjà sur place. Veuillez vous rendre à ces coordonnées. »

Alors que le jaffa disait ses mots, une balise subspatiale s’alluma à la surface. Le capitaine remercia le Jaffa avant de couper la communication. Givre et Silence se mirent chacun d’un côté de Cassandra tandis que le capitaine ordonnait la téléportation. Juste avant qu’ils ne disparaissent, l’équipage de la passerelle put entendre Givre dire « Moi qui pensait ne plus avoir a mettre ce costume de pingouin en bossant sur un vaisseau spatial... », arrachant quelques sourires timides - après tout, elle n’aurait pas apprécié ces-dits sourires.

Là où ils étaient téléporté étai l’intérieur d’une maison rustique, tout à fait dans le niveau technologique du moyen-âge. La porte des étoiles était visible depuis la fenêtre. Les trois seules autres personnes dans la maison étaient Rya’c de Chulak ainsi que deux gardes Horus.

« Joli casque » commenta Silence, « est-ce que ca reflète ce que ca contient ? »

Les jaffas ne réagirent pas, mais Silence reçut un regard appuyé de Cassandra et il ne poussa pas la moquerie, mais givre eut un grand sourire. Rya’c prit la parole comme s’il n’avait rien remarqué.

« Soyez les bienvenus.
- Dites-moi, » commença le capitaine sans lui laisser le temps de continuer « je trouve l'environnement assez...étrange pour une rencontre officielle.
- C'est que la rencontre n'est pas complètement officielle, il y a des personnes dans la nation Jaffa qui préfèreraient qu'elle n'ai pas lieu. Nous avons donc besoin d'une certaine discrétion... que nous n'aurions pas pu avoir sur une planète comme Dakara.
- Je vois. Madame Frasier? Vous pouvez retirez ce que j'ai dit quand vous m'avez annoncé cette réunion, ils n'ont toujours pas tous comprit.
- Là n'est pas la question, Capitaine. Rya'c, est-ce que nous pouvons commencer ?
- Bien entendu, asseyez-vous. »

Cassandra s’assit juste en face de Rya’c tandis que le capitaine s’asseyait à côté d’elle, un peu en retrait afin de pouvoir se lever facilement, et ses armes étaient dégagées. Sa second resta debout, évaluant du regard les gardes Horus.

« Avant de commencer, j’aimerais répéter les remerciements de la Nation Jaffa pour l’aide que le Capitaine Silence nous a apporté dans les défense d’Acheron.
- Je n'ai fait que mon devoir. Vous devriez savoir qu'on ne laisse pas nos....amis dans la panade.
- Malheureusement, ils ont été perdu il y a une semaine. Selon les rapports dont nous disposons, toute la flotte ennemie s'y trouve. »

En entendant cette nouvelle, Silence porta sa main à son front pendant quelques minutes. Cassandra pouvait presque l’entendre penser les imbéciles. Rya’c ne prêta pas attention à Silence et continua à parler.

« Evidemment, nous ne pouvons nous permettre de laisser ces chantiers aux mains de l'ennemi trop longtemps. Comme nous ne pensons pas pouvoir recapturer la planète de sitôt, nous devons détruire les chantiers.
- Hé bien voila Givre, » dit Silence tandis qu’il la sentait sourire derrière lui « vous pourrez faire joujou avec des bombes atomiques.
- Malheureusement, » répondit Rya’c « Même votre vaisseau ne pourra pas survivre assez longtemps pour attaquer le chantier, et s'ils ont réussit à activer son bouclier, cela ne servira à rien. Cependant, l'ennemi semble ignorer l'existence des portes des étoiles. Nous pensons qu'un petit commandos pourra infiltrer le chantier et le détruire de l'intérieur.
- Pourquoi ne pas envoyer directement une bombe par la porte ?
- L'objectif n'est pas de rendre la planète inhabitable, juste de les empêcher d'utiliser le chantier.
- Je vois.
- Vous les terriens êtes les seuls encore vivants à avoir combattu ces machines. Nous pensons que votre assistance pourra nous être utile pour la mission.
- Evidemment. » Le ton sarcastique de Silence ne passa pas inaperçu, mais personne ne le releva. Cassandra prit ensuite la parole.
« Tu parles au nom de qui exactement Rya'c, à t'entendre, tout le monde est d'accord sur toute la ligne. Tu pourrais préciser un peu s’il te plait ?
- Désolé, le conseil jaffa veut détruire ces chantiers, c'est un fait, mais nous, les progressistes, pensons qu'il vaut mieux demander de l'assistance aux terriens. Les traditionnalistes veulent que nous traitions ca comme un problème interne. D'où notre besoin de discrétion, selon eux, ce serait presque une trahison.
- Donc si je comprend bien » reprit Silence « si nous acceptons, on devra se méfier a la fois des machines, mais aussi des jaffas qui risquent de nous tirer a vu, c'est bien ca?
- Ceux que nous enverrons seront des personnes de confiance, vous n'aurez pas à vous inquiéter de cela.
- Et que se passera-t-il si jamais les traditionnalistes découvrent que nous vous avons aidé après la mission ?
- Si la mission est un succès, ca ne changera rien, cela prouvera juste que nous avons eut raison. Si c'est un échec.... les risques que ce soit découvert sont très faibles.
- Et même dans ce cas la, vous pourrez niez l'affaire et prétendre que nous avons agit de notre propre chef?
- C'est une possibilité en effet.
- Je vois qu'on soit Jaffa, Humain ou Tok'ra, la politique reste la politique. » dit le capitaine avec une expression manifeste de dégoût.
« Personnellement » répliqua Rya’c « je trouve cela rassurant qu'il y ait des constantes dans l'univers, même si je reconnais qu'elles sont déplaisantes. »

Il y eut un silence de quelques secondes, que Silence brisa.

« Madame Frasier, c'est vous la représentante du Homeworld security, a vous de prendre la décision.
- Je sais cela Capitaine. » Cassandra prit quelques secondes pour réfléchir, puis répondit finalement. « Très bien Rya'c, nous acceptons d'effectuer une opération jointe. J'espère juste qu'elle sera un succès. »

Silence s’éloigna tandis que Cassadra et Rya’c mettaient au point les termes de l’accord ainsi que le prochain lieu de rendez-vous pour discuter plus précisément du plan d’action. En observant Givre, il constata qu’elle n’avait pas bougé un seul muscle. Soudainement, son communicateur bipa.

« Capitaine ! Ici l’Intrépide les jaffa viennent de charger leurs armes et leurs boucliers viennent brusquement d’augmenter de puissance ! Est-ce que vous avez des informations ?
- Calmez-vous Monsieur Mouche. Nous sommes en train de finaliser les détails, et tout s’est bien passé, alors…
- Nous avons des inconnus qui sortent d’hyperespace ! Types inconnus, 9 vaisseau. Nous avons une soucoupe géantes et huit autres plus petites entre un ha’tak et un 304. Ils ouvrent le feu sur le vaisseau Jaffa ! Une navette vient également de sortir de la soucoupe principale et se dirige à toute vitesse vers vous. HPA une minute ! »

Manifestement, Rya’c venait juste de recevoir la même information.

« Vite » ordonna-t-il « Tous à la porte !
- Capitaine ! » continua l’officier de quart. « Nous sommes prit dans des sortes de rayons tracteurs, impossible de bouger.
- Je n’abandonne pas mon vaisseau. » répliqua Silence « Madame Frasier, partez avec les Jaffas. Monsieur Mouche ! Téléportez-nous immédiatement ! »

Tandis qu’il disait ses mots, le capitaine vit un explosion dans le ciel. Sans doute le Ha’tak pensa-t-il.

Un peu plus loin, Cassandra - peu habituée à courir et en tenue peu adaptée à la course - disait à Rya’c de ne pas l’attendre. Ce dernier hésitait, voulait l’aider mais à force qu’elle lui répète de se dépêcher, il obéit et continua à courir vers la porte.

Lorsqu’il fut téléporté sur la passerelle de son vaisseau, il constata que les soucoupes avaient tourné leur attention vers son vaisseau et il était désormais attaqué.

« Monsieur Mouche, téléportez immédiatement l'ensemble du personnel inutile ou dont on peut se passer a la surface, évacuez et mettez en sécurité Cassandra Frasier. Envoyez également un message de détresse. Givre, prenez l'armement. Monsieur Valon, combien de rayon tracteurs sur nous ?
- Douze monsieur.
- Givre, deux missiles nucléaires par rayons tracteurs, maintenant ! Monsieur Mouche, activez l'autodestruction. Si on ne s'en sort pas, ils n'auront pas mon vaisseau. »


Pendant ce temps, au sol, Cassadra - qui était en train de courir - fut téléportée près de la porte. Déséquilibrée, elle tomba par terre mais reprit rapidement ses esprits et composa l’adresse d’une planète relai. Elle avait vaguement conscience que d’autres étaient téléporté près d’elle. Le capitaine Silence devait être en train d’évacuer son vaisseau.
Malheureusement pour eux, alors que la porte en était au troisième chevron, elle entendit un hurlement très proche et leva les yeux. Une boule de feu traversait l’atmosphère et fonçait sur les humains - semblant ignorer les Jaffas qui ne devaient pourtant pas être très loin. Alors que la porte était au cinquième chevron, la boule de feu était au dessus d’eux et largua de petits objets qui explosèrent immédiatement.


Dans l’espace, les missiles nucléaires avaient presque tous été intercepté parla défense de la soucoupe, et le seul qui avait touché sa cible n’avait pas suffit à libérer le vaisseau. Givre continuait de tirer, mais les boucliers de la soucoupe géante étaient toujours actifs.

« Monsieur Mouche, pouvons-nous passer en hyperespace ?
- Nous pouvons ouvrir un fenêtre, mais impossible de la traverser. »

Tandis qu’il parlait, Silence gardait les yeux sur le compte à rebours de l’autodestruction et sur l’indicateur de bouclier. Le second passa à zéro et au même moment, tout les projectiles en vol vers le vaisseau explosèrent simultanément. Silence regarda avec incrédulité son affichage.

« C’est quoi ce bordel ?
- Capitaine ! La bombe d’autodestruction a disparue ! Ils l’ont téléporté ! »

En effet, de l’autre côté de la soucoupe, les capteurs détectèrent une explosion correspondant à l’autodestruction de l’Intrépide. Dans l même temps, l’ennemi ouvrit le feu avec des rafales d’obus légers qui visaient les points sensibles du vaisseau. Rayons Asgards, propulsion, communication et tout les autres systèmes qui interagissait avec l’extérieur furent détruit, rendant le vaisseau incapable de faire quoi que ce soit.

Alors que Silence était en train de trouver d’autres moyens de détruire son vaisseau, il vit plusieurs choses être téléportées. Il n’eut que le temps de penser des GSS ! avant qu’ils ne soit partiellement incapacité par les flash et le son strident. Il entendit d’autres choses se téléporter et se retrouva nez à nez avec une créature recouverte de métal de deux mètres quinze de haut. Il vit du coin de l’œil Givre lui tirer dessus, mais un bouclier arrêta la balle.
La créature le frappa et la dernière chose qu’il vit avant de sombrer dans l’inconscience fut la créature qui se jetait sur Givre…
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MessageSujet: Re: La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion   La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion EmptyVen 14 Mai - 16:44

Chapitre 6 : Infiltration

BC-304 Voskhod, quelque part dans l’espace, deux jours plus tard

Cela faisait plus d’une semaine qu’ils cherchaient une trace de l’ennemi. Toutes les civilisations stellaires de la voie lactée anticipaient avec crainte la prochaine rencontre avec les extragalactiques. Malheureusement (ou heureusement pour certains) personne ne savait où leur flotte se trouvait, même Atlantis n’arrivait pas à les repérer.
Le pont du vaisseau russe était silencieux : afin de laisser l’équipage se reposer, Zina Kosloff avait ordonné de fonctionner à équipage minimum. De ce fait, presque tout le monde - sauf elle - profitait de ce temps libre soit pour se reposer, soit pour s’entraîner encore plus.

Sans prévenir, le silence fut brisé par la sonnerie prévenant la commandante du navire de l’arrivée d’un message urgent. C’était le général O’neill. Kosloff poussa un soupir avant d’accepter la communication.
« Général ? Que puis-je pour vous ?
- Polkovnik, » il buta un peu avant de le dire correctement, agaçant un peu plus Kosloff « comment se passe votre recherche ?
- Elle ira plus vite si la conversation est courte.
- J’en déduis donc que vous n’avez rien trouvé ?
- Votre capacité de déduction est impressionnante. » Le sarcasme, malgré son accents était évident. O’neill parut ne pas en prendre note.
« Nous les avons trouvé de notre côté. Rentrez à la station Georges Hammond, vous y serez briefé. »

Il coupa la conversation, ne lui laissant aucune possibilité de réponse. A contrecœur, Zina ordonna au vaisseau de se diriger vers la Terre.


Quelques heures plus tard, face cachée de la lune

Depuis l’expansion de la flotte terrienne, de strictes règles avaient été dictée pour garantir le secret du programme porte des étoiles. Bien que tout le monde s’accordait à dire que le programme serait rendu public dans quelques dizaines d’années au maximum et travaillait pour que la transition soit la plus douce possible, qu’un astronome amateur voit un vaisseau spatial dans sa lunette astronomique poserait quelques soucis de planning.
Pour cette raison, la première règle était de faire ses sorties d’hyperespace dans l’ombre de la lune, là ou aucun télescope de la planète ne pouvait voir. Heureusement, le trafic était généralement faible, mais par sécurité, les vaisseaux devaient demander les vecteurs d’approche depuis l’orbite martienne. Un court bond en hyperespace pouvait alors être fait pour arriver en orbite lunaire.

Le Voskhod avait suivit ces instruction à la lettre, et se dirigeait actuellement vers l’un des docks de la station lunaire. Au nombre de trois, ils permettaient d’effectuer le ravitaillement ou la réparation des vaisseaux. D’autres point d’amarrages pour les vaisseaux étaient disponibles, mais ils n’étaient utilisés que si les docks étaient déjà tous pleins. De plus, les docks et les points d’amarrages étaient la seule manière de monter à bord de la station depuis des vaisseaux : le téléportation était bloquée par mesure de sécurité. Seul un appareil de téléportation pouvait atteindre la station : celui installé au cœur de l’ancien SGC.
Lors de l’arrimage, Zina Kosloff remarqua que l’autre vaisseau qui était dans les docks était le McBeth, le vaisseau anglais qui avait assisté à la destruction du site Sigma - une preuve, s’il en était besoin, du manque de compétence des Anglais. Une fois la manœuvre terminée, elle donna ses derniers ordres, puis quitta le pont et le vaisseau. En sortant, elle remarqua le l’équipage qui allait bientôt remplacer ceux qui partaient en permission ainsi que les techniciens - tous russes afin de ne pas heurter sa sensibilité - étaient déjà à l’œuvre sur la coque, l’examinant pour repérer d’éventuelles défauts survenus durant les dernières missions.

Elle rencontra en bas de la rampe son second, le Mayór Hakim Petry et le chef des soldats embarqués, le Podpolkóvnik Sevastian Sodovski. Comme elle, ils devaient assister au briefing donnée par le général O’neill lui-même.
Ils se dirigèrent lentement vers la salle de briefing, heureusement pas trop loin du dock. Lorsqu’ils arrivèrent, ils furent immédiatement introduits.

La salle n’était pas très spacieuse, mais disposaient de trois tables longues placées en U ainsi que d’un écran sur le mur en face de la table centrale. Sur celle du centre se trouvaient le général O’neill, la Générale Carter ainsi qu’une troisième personne que Zina n’avait jamais rencontrée, mais qu’elle connaissait : le représentant de la nation Jaffa Ry’ac, le fils du fameux Teal’c. Sur la table de droite il y avait le commandant anglais et son second, ainsi que son chef des soldats embarqués.

Le général O’Neill l’accueillit par un « Maintenant que vous êtes tous là, nous allons pouvoir commencer. » où le mot « enfin » était très sous-entendu. Manifestement, ils avaient été un peu trop lents au goût du chef du Homeworld Security. La commandante russe se contenta d’acquiescer sans grand enthousiasme et elle et ses deux subordonnés allèrent s’asseoir sur la dernière table libre, en face de Anglais.

Chose assez étonante, ce fut Ry'ac qui commenca à parler. Il se présenta, puis présenta la situation actuelle du chantier spatial d'Acheron. Il parla ensuite de sa rencontre avec Cassandra Frasier et l'équipage de l'Intrépide. Le seul commentaire qu'il y eut fut un "c'est regrettable" de Zina Kosloff lorsque le représentant de la nation Jaffa annonca la perte d'Acheron.

Une fois la situation présentée, ce fut le général Jack O'Neill qui prit la suite.
« Comme vous l'avez deviné, nous n'avons plus besoin que vous cherchiez l'ennemi puisque nous savons désormais où il se trouve.
- Et vous aviez besoin de nous voir en personne pour nous le dire ? » demanda la commandante Russe
« Évidemment non. » riposta O'Neill « Voyez-vous, lors de la rencontre en le capitaine Laforge et Ry'ac, il a été convenu que le premier aiderait les Jaffas à mener une opération de sabotage contre le chantier d'Acheron afin de les rendre inutilisables.
- Et vous envoyez les russes faire le boulot que les américains ne peuvent pas faire ?
- En l'occurrence, le capitaine Laforge est français, et d'après Ry'ac, lui et son vaisseau sont tombés aux mains d'un ennemi.
- Et encore une défaite pour les français. » se contenta de soupirer la commandante Russe. Le commentaire fut ignoré.
« Un ennemi ? » Intervint Duncan Caithness « Ce ne serait pas plutôt l'ennemi ? Ou nous en avons plusieurs ?
- En fait » expliqua Ry'ac « nous pourrions en avoir plusieurs. Il y a un peu plus d'une semaine terrienne, nous avons eut deux transits en provenance des trous de vers. Les vaisseaux sortant de chacun des transits étaient très différents de ceux que nous connaissons déjà. » Tandis qu'il disant cela, l'écran afficha des représentations des soucoupes et des mystérieux vaisseaux noirs. « Ce sont les premiers qui ont capturé le capitaine Silence, tandis que les seconds ne semblent pas particulièrement agressifs, mais ont une technologie très étrange, capable d'intercepter nos tirs de plasma. Inutile de dire que la race pilotant les soucoupes semble nettement plus agressive.
- Parce que celle qu'on combat déjà ne semblait pas assez agressive peut-être...
- Disons que maintenant elles sont deux à être agressives. Bref, avec Laforge manquant, c'est vos deux équipages qui ont le plus d'expérience à combattre les ennemis robotiques, c'est donc vous qui allez assister les Jaffas. »

O'Neill continua le briefing en donnant les détails de l'opération ainsi que les conséquences politiques de celle-ci. Par la suite, il demanda s'il y avait des questions, la seule concerna les soucoupes, sur lesquelles il n'y avait pas plus d'information. Il ajourna la réunion en précisant que l'opération commencerait le lendemain à 10H00 et que chaque équipage ne pourrait emmener que six personnes au maximum.


Lendemain, à 10H00

Les deux équipes humaines se retrouvèrent en salle d'embarquement. Les Anglais envoyaient cinq soldats accompagné du chef des soldats embarqués tandis que les russes envoyaient quatre soldats, leur chef et le second du vaisseau. Ayant le plus d'expérience contre les machines, c'étaient les russes qui commanderaient la mission. Ils passèrent la porte et se retrouvèrent instantanément devant les jaffas qui semblaient les attendre depuis peu. En promenant son regard, Hakim Petry vit qu'il y avait huit jaffas normaux, trois gardes Horus et un garde Anubis, vraisemblablement le chef du détachement Jaffa. Depuis peu les gardes Horus et Anubis que l'on trouvait habituellement au service de Râ avaient recommencé à être vu à travers le territoire Jaffas. Les terriens ainsi que leurs alliés Hébridans ignoraient d'où ils pouvaient venir et leurs capacités restaient largement inconnues.

Le garde Anubis enleva son casque en voyant que les humains s'approchaient. Pour autant qu'ils puissent en juger, il ne semblait pas hostile, il semblait même... aimable. Il tendit une main hésitante vers l'officier Russe en lui souhaitant la bienvenue et le remerciant de les aider. Surprit et lui aussi hésitant, l'officier russe lui serra la main. Une fois les politesses terminées, l'Anubis demanda aux humains s'ils étaient prêt, car une fois partit, il n'y aurait pas de demi-tour.

« Les russes sont toujours prêts, contrairement aux américains. » lui répondit Petry qui partageait les opinions politiques de sa commandante.
« Si vous le dîtes... » répondit le Jaffa pendant qu'un Garde horus composait l'adresse et envoyait une sorte de boule à travers la porte avant d'affirmer qu'il n'y avait rien de l'autre côté. « Nous devrions arriver sur Acheron pendant la nuit et nous entrerons dans le chantier par une entrée secrète. »

Hakim Petry acquiesça et lui et l'Anubis franchirent la porte ne même temps. Comme prévu, il faisaient nuit et il n'y avait aucun signe des machines aux alentours de la porte. En revanche, ils pouvaient voir au loin des croiseurs flotter dans le ciel, probablement en train de surveiller le chantier spatial qui n'était pas visible à l'œil nu. Il faudrait marcher un bon moment avant d'arriver près de leur cible. Petry entendit l'officier anglais soupirer alors qu'il se faisait la même réflexion.
Un Horus, qui était en train de scruter l'horizon inspira profondément avant de montrer du doigt la direction du chantier spatial tout en parlant en Jaffa.

« Qu'est-ce qu'il dit ? » demanda Petry à l'Anubis.
« Regardez-là bas » dit-il en montrant du doigt la direction indiquée par l'Horus « et dites-moi ce que vous en pensez.
- J'en pense qu'on a pas que ça à faire de rester sur place. » répondit l'officier russe qui malgré une observation attentive n'avait rien trouvé d'étrange.
« Mais qu'est-ce que c'est que ca ? » C'était l'officier anglais qui venait de s'exclamer en regardant dans ses jumelles.
« Donnez-moi ca ! » lui ordonna Petry en lui prenant les jumelles des mains avant de regarder dedans.

Ce qu'il y vit manqua de lui couper le souffle. Grâce aux jumelles il voyait clairement les chantiers spatiaux, mais surtout il voyait quelque chose au-dessus des chantiers. Les chantiers d'Acheron étaient construit sur le flanc de petites montagnes (un peu plus d'un millier de mètre de hauteur) mais il pouvait voir au dessus une construction translucide qui doublait largement la hauteur des dites montagnes. De plus, l'étrange construction semblait tantôt prendre de la matière te devenir moins translucide, tantôt en perdre et devenir plus translucide, comme si elle n'était pas sûre de devoir être là. Manifestement, ce n'était pas une construction Jaffa ou Goa'uld...

« C'est quoi cet objet ? » demanda l'officier Russe
« C'est la question que nous nous posons, espérons juste que ce n'est pas à nos ennemis. » répondit l'Anubis. Manifestement, il n'était pas très rassuré. puis il continua. « Je propose que nous continuions notre mission. nous pourrons peut-être en apprendre plus sur place.

Le reste de l'équipe acquiesça et ils continuèrent donc leur chemin en partant en direction opposée à celle du chantier. Ils rencontrèrent très vite un terrain composé de hautes herbes, idéal pour se cacher en cas de rencontre indésirée - à supposer que les sens ou plutôt capteurs ennemis puissent être trompés par de simples herbes. Au bout de quelques minutes de marche, un Horus qui s'était retourné les prévint que plusieurs aéronefs étaient en approche, bien qu'ils soient encore éloignés. Inquiets, Petry ordonna de presser le pas, mais au bout de quelques minutes, le groupe put entendre le vrombissement des moteurs des aéronefs.

Tout en préparant leur armement, le groupe se coucha dans les hautes herbes pour diminuer leurs chances d'être détectés. Durant une minutes qui leur parut durer une année, un aéronef ennemi survola leur position. Ils s'attendaient à chaque instant être la cible d'une arme quelconque, mais rien ne leur arriva. L'aéronef repartit sans donner signe que des intrus avaient été aperçus.

En se relevant, le groupe pu observer l'appareil, un engin vraisemblablement à atterrissage et décollage vertical. En effet, sur un corps allongé se greffait de chaque côté un réacteur capable de pivoter. L'armement était peu visible mis semblait être installé sur la queue de l'appareil. Malheureusement, il leur fut impossible d'en savoir plus avant que l'appareil ne disparaisse complètement de leur champ de vision.

Tout en sachant pertinemment que la mission était passée tout près de l'échec, le groupe continua d'avancer. Ils arrivèrent en haut d'une petite colline d'où ils pouvaient voir un village en contrebas. Mais ce qui retenait leur attention c'était la machine qui se trouvait de l'autre côté et qui heureusement regardaient ailleurs.

En effet, ils pouvaient voir une machine de près de six mètres de haut. Elle était constituée d'un buste de presque quatre mètres de haut montée sur un socle chenillé qui faisait bien deux mètres de haut pour sir de long et trois de large. Le buste était monté d'une sorte de tête plate et de chaque côté du buste, au niveau des épaules, se trouvait une tourelle à double canon.

Peu désireux d'attirer l'attention de la machine, le groupe descendit la colline rapidement et en silence avant de la longer. Selon l'Anubis, l'entrée du passage secret n'était plus très loin. En effet, au bout d'une quinzaine de mètre, le jaffa appuya sur un bouton de son bracelet. Au même moment, une partie de la colline disparu, révélant un passage qui descendait sous la colline. Une fois que tout le monde fut entré, le passage se referma.

Le groupe arriva rapidement dans une salle disposant pour tout appreil d'anneau de téléportation jaffa. Il fallut trois voyage pour que tout le groupe soit téléporté, mais cela se passa sans incident. Ils arrivèrent dans une pièce dont un jaffa venait d'allumer la lumière. En attendant que le reste du groupe arrive, l'Anubis expliqua.

« A l'origine, c'était une voie secrète pour s'échapper. Nous l'avons découvert lorsqu'un traitre à la solde des Goa'ulds a voulu l'utiliser pour s'échapper après avoir saboté les chantiers. Heureusement, nous avons pu l'en empêcher.
- Et maintenant, nous allons finir le travail des autres, comme d'habitude.
- ... En effet... » Le jaffa avait hésité avant de confirmer, comme s'il lui fallait du temps avant de pleinement intégrer l'ironie de la situation. Ensuite, il alla à une console située dans un coin discret de la salle avant de dire « Aucune machine à proximité. D'ici, nous pourrons guider l'équipe afin d'éviter les patrouilles ennemies. Nous allons devoir suivre ce chemin » tandis qu'il parlait, un tracé bleu s'affichait sur la console « afin d'arriver aux générateurs. Nous devrons ensuite les surcharger et partir par où nous sommes venus.
- Je serais d'avis de plutôt tout faire sauter, et d'entraîner le machin qu'il y a au dessus de nous.
- D'ailleurs » dit l'officier Anglais « est-ce que nous ne pourrions pas en profiter pour en savoir plus ?
- Pas à partir de cette salle, mais non loin, il y a un centre de commandement secondaire. Peut-être que nous pourrons en savoir plus là-bas.
- En cela pourras être une cible supplémentaire pour neutraliser le chantier. Qu'en pensez-vous mister Petry ?
- Très bien. Vous les anglais m'accompagnerez moi et deux de mes soldats à ce centre de commandement. Podpolkóvnik Sodovski, vous et deux autres soldats accompagnerez les Jaffas au générateur. Un jaffa restera ici pour guider les équipes. Cela convient à tout le monde ? »

Personne ne se plaignit et les équipes se séparèrent donc. La première, composée de onze jaffas et de trois russes alla vers le générateur tandis que la seconde, comprenant six anglais et trois russes, se dirigea vers le centre de commandement secondaire. Un jaffa resta derrière, protégé par la pièce camouflée, afin de guider les deux équipes.

Grâce aux informations du jaffa, la première équipe avanca rapidement tout en évitant les faibles patrouilles mécaniques qui ne devaient pas s'attendre à voir un ennemi ici. Malheureusement, ils arrivèrent bientôt à un endroit où les capteurs ne suivaient plus les machines et où il était donc impossible de guider l'équipe. Pire, tout les chemins contournant la zone étaient surveillés par des machines et s'ils était possible de savoir elles étaient, les capteurs n'arrivaient pas à déterminer combien elles étaient. Après une petite réflexion, Petry prit le risque de forcer un barrage où ils auraient l'avantage de la surprise, plutôt que de risquer d'être surprit par une patrouille ennemie.

Heureusement pour eux, le barrage qu'ile avaient choisit de forcer ne comportait qu'une seule machine de type 1, les boites de conserve bipèdes. Le groupe de sabotage attaqua en force et détruisit la machine, mais celle-ci eut le temps de lancer une faible riposte. Un tir de plasma toucha un garde Horus sur l'armure et celui-ci s'en tira avec un grognement de douleur, une légère brulure, et une armure légèrement trouée.

Le groupe continua ensuite son avancée, conscient qu'ils venaient sans doute de perdre l'atout de la discrétion. Cependant, aucun signe ne vint leur confirmer leur hypothèse. Lorsqu'ils arrivèrent dans la salle des générateurs, ils comptèrent onze machines protégeant l'endroit, cinq araignées, trois humanoïdes recouvertes de peaux et trois bipèdes. Il fallait les éliminer avant de saboter le générateur.

Le groupe prit pour cibles les deux machines qui étaient à l'entrée de la salle et tira. Les deux machines, une araignée et une bipède furent détruites avant de pouvoir riposter. Malheureusement, le bruit des tirs attira un groupe de trois machines, deux bipèdes et une araignée qui se dirigèrent vers l'entrée. Le groupe tira sur les extragalactique en prenant l'araignée pour cible prioritaire. Son bouclier la protégea, mais ce ne fut pas le cas des bipèdes qui furent détruits. Néanmoins, ces derniers eurent le temps de riposter et touchèrent l'Anubis, le blessant légèrement. De plus, l'araignée tira elle aussi, touchant un Jaffa et l'Anubis qui furent désorientés par le tir. L'araignée fut détruit peu après.

Néanmoins, alors que ce groupe venait d'être éliminé, les six dernières machines firent leur apparition. Ne désirant pas prendre des risque, les soldats russes lancèrent des grenade qui explosèrent en même temps que les deux groupe se tiraient dessus. Le groupe de machine fut entièrement détruit, mais il eut le temps de blesser Sodovski à l'épaule gauche et les tirs des araignées assommèrent l'Anubis et désorientèrent un Horus.

Alors que la dernière carcasse touchait le sol, l'alarme retentit dans tout le chantier. Sachant que le temps leur était compté, les jaffas se mirent au travail. Ils eurent juste le temps de finir avant que toutes les sorties de la pièce ne soient envahies de machines...


Pendant ce temps, le second groupe ne rencontra aucune machine, néanmoins, ils remarquèrent à plusieurs endroits qu'une partie de la décoration Goa'uld manquait, révélant des parois lisses et grises-vertes dont semblait émaner de la lumière. Les soldats passèrent sans faire aucun commentaire, après tout, aucun d'entre eux n'était spécialiste en la matière. Les russes regrettèrent presque de ne pas avoir emmené leurs scientifique Alexeï Stuckov.

Ils eurent néanmoins bientôt autre chose à penser. En effet, à mesure qu'ils avançaient, ils entendaient une sorte de voix désincarnée de plus en plus forte, mais dont au moins une partie semblait venir de leurs radios. Elle ne cessait de répéter le même message dans plusieurs langues.

« S'il vous plaît, aidez-moi...Sauvez -moi... »

N'y pouvant rien, et n'étant pas sûr que ce n'était pas un piège de leurs ennemis, le groupe continua d'avancer. Au bout d'un moment, ils arrivèrent dans la salle de commandement qui n'était pas gardée. Au fil du temps, la voix était devenu plus forte et plus pressante. Juste quand ils entrèrent dans la salle, la voix sembla crier.

« Ils me tuent ! Aidez-mois s'il vous plait ! »

Russes et anglais sursautèrent, mais se reprirent très vite alors que la voix retrouvait un niveau sonore habituel - et toujours aussi dérangeant. Les anglais discernèrent au milieu de la voix un bruit qu'ils connaissaient bien : celui des machines qu'ils avaient trouvés sur le site Sigma avant qu'il n'explose. Avant qu'ils ne puissent faire quoi que ce soit, l'alarme retentit.

Le groupe tenta de tirer quelque chose des consoles de la salle, mais aucun ne réagissait et les écrans ne montraient que de la neige. Alors que le Jaffa à la radio les pressaient d'accomplir leur mission et de partir, les anglais posèrent les charges explosives, toujours entouré de la voix suppliante. N'y tenant plus, Hakim Petry ouvrit sa radio - là d'où semblait venir la vois.

« Qui êtes-vous ? Et où êtes vous ? »

Malheureusement pour lui, seul le Jaffa lui répondit et n'entendant pas la voix, il ne comprenait pas la question du russe. A court d'idée et de temps, le second russe ordonna la fuite. Le groupe commença à courir et, en tournant dans un couloir, firent exploser les charges. Peu après, ils se retrouvèrent nez-à-nez avec un groupe de machine. Des squelettes bipèdes munis d'arme lourde et à la silhouette féline. Alors qu'ils se préparaient à reculer et à trouver une autre voie, les humains virent un grand flash blanc qui les éblouit.

Lorsqu'ils purent voir à nouveau, ils virent qu'ils étaient de retour devant la porte avec tout le reste de l'équipe. Le chantier spatial était en effervescente et, en regardant dans les jumelles, ils virent que l'étrange chose au dessus de ce dernier s'était stabilisée et était redevenue presque invisible. En se retournant, Petry vit que le DHD de la portée était en train de composer tout seul l'adresse d'où ils venaient. Mais contrairement à un vortex sortant classique, la porte ne tournait pas. A la place, les chevrons s'allumaient les uns après les autres. en moins de dix secondes, la porte s'ouvrit.

Sachant qu'ils s'agissait-là de leur seule chance, l'équipe passa au travers de l'horizon des évènements, les valides portant les blessés ou inconscients...


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MessageSujet: Re: La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion   La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion EmptyLun 24 Mai - 1:08

Chapitre 7 : Prisonniers

Le capitaine Silence se réveilla juste avant Givre. La première chose qu'il remarqua fut une sensation de lourdeur. Il l'attribua dans un premier temps au fait d'avoir été assommé, mais il se fit rapidement une raison : la gravité ici était nettement plus élevée que celle dont il avait l'habitude.

Uns fois qu'il eut intégré ce fait, un rapide coup d'œil l'informa qu'il était dans une cellule avec sa seconde et ambassadrice Frasier. La pièce comportait trois lits alignés et à taille humaine. Il y avait également une table ronde qui pouvait accueillir quatre convives. La salle disposaient de deux portes, l'une, ouverte, menait à une salle de bain disposant d'une douche et de toilettes adaptées à la morphologie humaine. L'autre porte était en face de la première et menait vers une autre salle. Sur le côté de la seconde porte, une vitre permettait de voir une sorte d'antichambre dans laquelle se situait un gros chat, plus grand qu'un être humain pour être précis. Sans doute un garde, vu qu'il disposait d'une arme sur le bureau qu'il « occupait » (en étant posé dessus).

L'ambassadrice semblait déjà réveillée, bien qu'un peu brumeuse, quand à Givre, elle commençait elle aussi à reprendre ses esprits. Il remarqua qu'ils avaient tous sur leurs main des sortes de gant en métal très flexible, et apparemment impossible à enlever.

« Mlle Frasier, Givre, vous allez bien ? Leur demanda-t-il en se relevant
- Juste mon égo de froissé capitaine, répondit sa seconde en grognant un peu.
- Moi aussi ca va, ils n'ont pas du autant me malmener que vous. »

Il était évident qu'elle n'allait pas aussi bien qu'elle le disait, mais elle tenait manifestement à ne pas être un poids pour le groupe, aussi Silence ne fit pas de commentaire.

« Attendez que j'en chope un sans être a moitié groggy et j'en fait de la pâtée pour chat.
- Pâtée pour chien serait plus exact Givre, regardez donc derrière la vitre. »

Givre se leva pour aller voir ce que lui avait montré son supérieur, et serra les poings en voyant l'alien. Elle chercha également du regard un moyen de l'atteindre, mais se tint tranquille. De son côté, Silence repéra la radio qui était sur la table.

« Ici le capitaine de vaisseau Silence, est ce que quelqu'un m'entend ? Répondez.
- Ici Mouche monsieur, vous allez bien ?
- Oui monsieur mouche, et vous ? Quelle est votre situation ?
- Tout l'équipage est dans le vaisseau, sauf vous et mesdames Givre et Frasier. Aucun intrus à bord, mais nous n'avons pas d'arme personnelles et la plupart des systèmes sont HS. Et monsieur, ajouta-t-il après une légère hésitation, nous sommes en hyperespace.
- Enfer ! Monsieur Mouche, voyez si vous pouvez faire réparer les communications. Nous allons tenter d'en apprendre plus. Silence, terminé. »

Après avoir reçu la confirmation de l'officier, le capitaine mit la radio à sa ceinture et se tourna vers son second.

« Givre, voyez si vous pouvez attirer l'attention de la boule de poil de l'autre coté. »

Pour toute réponse, elle tapa du poing sur la vitre. Ceci eut pour effet de faire tourner la tête de la créature dans sa direction, mais elle ne fit rien de plus. Voyant que ca ne servait à rien, Silence lui donna un second ordre.

« Givre, allez voir si cette porte est déverrouillée, dit-il en lui montrait la porte fermée, on sait jamais, sinon, vous avez la permission de tout faire pour détruire cette vitre. »

A côté de la porte se trouvait un bouton qui émettait une lumière de couleur rouge. Givre appuya dessus et il émit à la place une couleur verte. Immédiatement, la porte s'ouvrit sans un bruit. Voyant qu'ils pouvaient sortir, Silence prit une nouvelle fois la parole.

« Bon sortons de cette pièce. Mlle Frasier, vous restez derrière moi, Givre vous fermez la marche. Tentons de trouver des réponses. »

Elles acquiescèrent toutes les deux et suivirent son ordre. En les voyant passer, les garde ne réagit pas, se contentant de les observer, comme un chat observerait une souris qu'il se préparerait à attraper. Cassandra blêmit légèrement sous l'effet de ce regard. Givre en revanche montra un sourire carnassier et regarda droit dans les yeux de l'alien. Ce dernier répondit un faisant un sourire qui montrait toutes ses dents, une mâchoire vraisemblablement capable de broyer un crâne humain.

Cela n'eut que peu d'effet sur Givre qui, soumise aux bonnes conditions (qui étaient elles-mêmes assez nombreuses) se renfermait dans une personnalité d'une sociopathe dont le seule imagination d'un quelconque combat la rapprochait de la jouissance. A la place, apostropha celui qu'elle avait intérieurement désigné comme son adversaire.

« Hé la boule de poil boostée aux stéroïdes, où est ton chef ? »

Ladite boule de poil eut pour seule réaction de dresser une oreille tout en penchant la tête.

« Manifestement, il ne comprends pas notre langage. »

C'était Cassandra, qui commençait à sortir de sa brume, qui venait de faire la remarque. Destinée à calmer Givre, elle n'eut pas l'effet escompté puisque celle-ci l'ignora complètement. A la place, elle continua de se rapprocher du garde jusqu'à être en face de lui. Durant tout ce temps, ni l'expression du garde ni celle de Givre n'avait changé d'un poil. Silence, connaissant bien sa subordonné, montra quelques signes d'inquiétude : il savait ce qu'elle avait en tête.

« Givre, faites pas de connerie... »

Peine perdue. Le poing droit de Givre partit à la vitesse de l'éclair vers le visage de l'Alien. Mais là où un humain prit par surprise n'aurait rien vraisemblablement rien pu faire, le gros chat en face, qui s'attendait peut-être à une action similaire, eut le temps de réagir. Ainsi, bien que le poing de givre atterrit littéralement dans la gueule de son adversaire, il n'y parvint pas du tout de la façon dont elle l'avait prévu.

A la place d'une frappe clair sur le côté de la gueule, le bras de givre se retrouvé arrêté par les puissantes mâchoires de son adversaire. Ainsi, au lieu de le frapper, elle se retrouvait à la merci de son de l'alien qui pouvait très simplement la mordre, voir même pire... Dans le même temps, Givre remarqua que des griffes étaient sortit des pattes avants de l'alien. Et pas n'importe quelles griffes puisqu'outre leur longueur conséquente, elle semblaient être articulées sur deux « phalanges » qui pouvaient donc vraisemblablement s'ajouter au trois phalanges des doigts de l'alien. Silence profita du moment d'immobilité pour rappeler son second.

« Givre, cessez vos conneries. Tentons de trouver leurs chefs qu'on puisse enfin comprendre ce qu'il se passe. »

L'ordre eut de l'effet cette fois, sans doute parce qu'elle avait fait ce qu'elle comptait faire, quel qu'en soit le résultat final. Comme s'il comprenait les paroles du capitaine, l'alien ouvrit légèrement les mâchoires pour laisser partir son bras. Givre ne pouvait néanmoins pas partir ainsi et lui fit une dernière menace.

« Tu perds rien pour attendre la boule de poil, attends un peu que je récupère mon calibre 50. »

En sortant de la pièce – dont la porte s'était ouverte sans difficulté – les trois humains remarquèrent qu'ils étaient dans un long couloir. Ne sachant pas ou aller, ils commencèrent à déambuler au hasard. Durant leur « promenade » ils discutèrent.

« Au fait ambassadrice, comment avez-vous été capturée ? Je pensais vous avoir fait téléporté près de la porte ?
- C'est exact, mais ne m'attendant pas à cela, j'ai trébuché et suis tombé. » A ces mots, Givre secoua la tête, mais étant à l'arrière du groupe, personne ne le remarqua. « Peu après, la navette de l'ennemi a débarqué et a largué une série de grenade aveuglante et soporifique. J'ai eut juste le temps de voir que vos hommes subissaient le même sort avant de m'évanouir moi-même. Je pense qu'aucun n'a réussit à composer une adresse.
- C'est peut-être mieux ainsi, intervint Givre, au moins, ils éviterons d'en apprendre plus sur la porte des étoiles.
- Effectivement.
- Et vous capitaine ? Que-vous est-il arrivé ?
- A peu près la même chose qu'à vous. Après nous avoir fait tomber nos boucliers, très rapidement d'ailleurs, ils ont téléporté notre système d'autodestruction loin de nous et ont téléportée une série de grenade GSS et lacrymogène dans tout le navire. Par la suite, ils ont du envoyer des soldats achever de nous assommer. En tout cas, Givre et moi avons prit un sacrée coup qui nous a mit tout les deux K.O.
- Si j'avais pas été aussi gênée par les grenade, j'en aurais fait qu'une bouchée.
- Givre, vous lui avez tiré dessus à bout portant, son bouclier a arrêté vos balles. Et vu son armure, je suis pas sûr que l'épée aurait été plus efficace. »

Givre se contenta de hausser les épaules en marmonnant qu'ils ne sauraient pas jusqu'à ce qu'ils essaient, ce à quoi le capitaine répondit que c'était pour le moment hors de question. Après quelques minutes de silence, il commença sur une conversation dont le sujet le dérangeait légèrement.

« Vraiment bizarre, on nous attaque, nous neutralise, nous emprisonne, mais on nous laisse sortir et mon équipage peut effectuer les réparations possibles sur mon vaisseau, je n'y comprend rien.
- C'est étrange en effet. Peut-être que pour eux la capture n'a pas la même signification que chez nous. Ou alors, ils considèrent qu'on n'est pas assez dangereux et qu'on peut se promener dans le vaisseau sans causer de dommage, de même pour l'Intrépide.
- Attendez que je récupère un calibre, et ils verront ! Ajouta Givre
- Possible, dit Silence en ignorant la remarque de sa subordonnée, mais je n'aime vraiment pas ça... »

---

« Où en est le traducteur ?
- Pas très loin. Ces trois-là se montrent bavards, mais s'il n'y a qu'eux, nous ne l'auront pas avant un long moment. Ce serait plus efficace si nous capturions tout l'équipage.
- Je vous ai déjà dit qu'il n'en était pas question. Nous pourrions avoir besoin de leur vaisseau au maximum de ses capacités. Et je préfère leur montrer que nous ne sommes pas trop hostiles.
- …
- Je sais que ce n'est pas facile, mais s'il vous plait, contentez-vous juste de faire du mieux que vous pouvez. Essayez aussi de limiter les dégâts, ils m'ont l'air d'être assez agressifs.
- Très bien. J'espère juste avoir un coup de génie avant qu'ils aillent trop loin. Je ne pourrais pas les protéger de tout.
- Merci. »

---

Tandis qu'ils se promenaient, ils remarquèrent que si certaines portes s'ouvraient pour les laisser passer, d'autres restaient obstinément closes et ne s'ouvraient que pour laisser passer des aliens. Les nombreux qu'ils rencontraient dans les couloirs ne semblaient d'ailleurs pas leur prêter une plus grande attention que ca et les regards qu'ils avaient étaient curieux, mais agressifs.

Profitant de ce climat de non méfiance, Silence et Givre sautèrent sur l'un des aliens tandis qu'il passait l'une des portes verrouillées. Immédiatement, une puissante alarme retenti tandis que le couloir – d'éclairage normalement neutre – passait à une éclairage rouge vif. En réponse, tout les chats géants en vue se tournèrent vers les humains en feulant, griffes sorties et prêtes à êtres utilisées.

Avant qu'ils aient pu faire quoi que ce soit, Silence avait maîtrisé le chat en lui tenant les bras tandis que givre lui tenait la tête dans une position à la limite de lui briser la nuque. Et à en juger par les gémissements de l'alien, la position était douloureuse. De son côté, Cassandra n'avait pas bougé et avait un air apeuré, inquiète des conséquences de cet acte.

« Je crois qu'il vaudrait mieux que vous reveniez capitaine. Ils n'ont pas l'air du genre à prendre ces choses à la légère. »

Silence ignora l'ambassadrice, et s'adressant aux aliens, exigea de voir leur chef. Il n'eut aucune réponse. En plus d'être incapables de le comprendre, les chats géants ne semblaient pas être d'humeur à discuter.

L’alien par terre essaya de se libérer en utilisant sa queue. En effet celle-ci, comme les humains le découvrirent très vite, était préhensible et il voulu s’en servir pour se dégager de la prise. Prise au dépourvu, elle força sa prise et entendit clairement sa nuque craquer sous la pression.

Immédiatement, tout les aliens présents se jetèrent sur Silence et Givre. Ceux-ci essayèrent de ce débattre, mais ils furent rapidement maîtrisés par la foule. Cassandra essaya également de les rejoindre, mais deux aliens la retinrent. Elle vit alors les deux officiers français fermement retenus être prêts à être sommairement égorgés.

Alors que les aliens allaient porter le coup final, une voix surgit de nulle part, les stoppant net dans leurs intentions. Ils écoutèrent la voix pendant quelques secondes puis, lentement, en continuant à feuler et à brandir leurs griffes ils se reculèrent. Alors qu’ils s’étaient presque tous éloignés des officier français, deux aliens eurent la même idée en même temps. L’un donna un coup de « genoux » dans le ventre de Silence avant de l’envoyer brutalement au sol et l’autre griffa le visage de Givre avant qu’elle n'ai pu réagit.

Lorsque l’incident se termina, Cassandra remarqua que l’alien au sol avait disparu, sans doute emmené par ses congénères. Silence s’en tirait plutôt bien malgré qu’il ait un peu de sang sur son visage, quand à Givre elle avait deux estafilades au niveau de la joue et une lui passait au dessus de l’œil. Elle aurait sans doute une cicatrice jusqu’à la fin de sa vie.

Sous les regards hostiles de aliens, ils continuèrent leur chemin.

---

« Ca va pas ? Ils ont failli mourir ! Adieux nos tentatives de communication dans ce cas !
- Ils ont brisé la nuque d’un soldat ! Vous vous attendiez à quoi ?
- … Comment il s’en sort ?
- Il est vivant, pour le moment. C’est moitié-moitié pour le moment.
- D’accord.
- J’espère pour eux qu’ils ne vont pas retenter un coup comme celui-là, je ne les sauverais pas cette fois.
- Espérons qu’ils ne seront pas aussi bêtes. »

---

En continuant leur chemin, les humains arrivèrent dans un endroit qu’ils n’auraient pas pensé voir à l’intérieur d’un vaisseau de combat : une forêt. Bien qu’elle ait l’air relativement petite, la sortie de la salle visible à une centaine de mètres, c’était le genre de luxe que les peuples de la voie lactée ne pouvaient pas se permettre.

En la traversant, ils virent que la forêt ne remplissait pas qu’un rôle esthétique. Des chats géants étaient posés sur les branches en train de dormir tandis que d’autres sautaient d’arbres en arbres, en utilisant tout leurs membres (pattes avant et arrière, et même queue) pour s’accrocher et se déplacer. Givre, voyant un des alien laisser pendre sa queue eut l’idée d’aller tirer dessus pour voir ce que cela faisait, mais Silence et Cassandra lui ôtèrent l’idée de la tête. Ils avaient encore l’évènement récent en tête.

Ils continuèrent à marcher un peu après être sortit du jardin et arrivèrent devant de grandes portes ouvertes. En regardant, ils virent une grande salle meublées avec des rangées de tables basses. Il y avait plusieurs chats géants « assis » sur des coussins à côté des tables qui mangeaient dans des plats… avec leurs propres griffes. Les émotions creusant l’appétit, et les humains en avaient eut quelques-unes ces derniers temps, les humains entendirent l’appel de leur estomac qui criait à la famine.

Ignorant les regards hostiles qui se posaient sur eux, ils se dirigèrent d’un pas résolu, décidés à voir ce que valait leur nourriture. En arrivant devant ce qui semblait être des distributeurs, ils en repérèrent un qui marchait par écran tactile et choisirent les plats à l’aspect. Au final, ils eurent chacun un plat différent, mais tous composé en majorité de viande avec peu de fruits et légumes. Un verre d’un liquide rouge épais, ressemblant à du sirop pur, accompagnais le tout.

« Et les cinq fruits et légumes par jours alors ? » Dit Silence en se dirigeant vers une table isolée. Maintenant, les regards n’étaient plus que hostiles, il y avait une dose de… curiosité ?

Après s’être installé relativement confortablement, ils s’attaquèrent au repas. Première désillusion, la viande était crue.

« Capitaine, permission d'enfoncé cette merde dans le fondement de ces saloperies ?
- Permission rejetée Givre, je m'en chargerais personnellement. »

Cassandra sourit légèrement à la tentative d’humour, tout en ne sachant pas si c’était véritablement de l’humour ou pas. Les trois humains mangèrent néanmoins leur viande qui n’était pas mauvaise, une fois que l’on oubliait le manque de cuisson. Les fruits et légumes étaient quand à eux corrects, bien qu’au goût étrange.

Ils avaient gardé la boisson pour la fin, celle-ci ayant l’air plus suspecte que le reste. Cassandra se montra plus hardie et en but une gorgée… qu’elle recracha aussitôt. La boisson était en faire du sang. Aucun des trois n’y toucha plus.

« Capitaine, si jamais on arrive a se barrer, je lance une croisade contre le genre félin. »

Leur repas terminé, Givre et Silence laissèrent leur plateau sur la table tandis que Cassandra emportait le sien là où elle avait vu les aliens poser les leurs. En quittant la table, les officiers français eurent droit à des regards peu plaisants.

« Quoi les chatons stéroidés, vous avez un problème ? » Lança Givre a la volée. Personne ne la comprenant, elle n’eut pas de réponse. Ils sortirent de la salle sans avoir de problème et continuèrent leur chemin.

---

« Qu’est-ce qui est si drôle ?
- A priori, votre nourriture ne les a pas convaincu.
- …
- Ho, ne vous vexez pas, même nous nous avons du mal à la manger et à la digérer. Et votre idée de « boisson » n’est pas tout à fait la même que la notre, bien que je comprenne pourquoi.
- Ils l’ont mangé, non ?
- Certes, néanmoins, j’aimerais qu’ils essayent notre nourriture, je pense qu’elle leur ira beaucoup mieux.
- Comme vous voulez. Evitez juste de les empoisonner par erreur.
- Ne vous inquiétez pas, ca ne risque rien. »

---

Au bout d’un moment, ils entendirent des bruits de combat ainsi que ce qui ressemblait aux cris d’une foule. Intrigués, ils suivirent le son et arrivèrent à une grande pièce séparée en deux parties. La première ressemblait à une gymnase doublé d’un parcours d’obstacle. Il y avait également un rassemblement d’alien autour d’une sorte d’aire de combat.

En entrant dans la pièce, ils remarquèrent que la gravité était encore plus élevée que dans le reste du vaisseau, à tel point que simplement rester debout demandait un effort, tout léger qu’il soit. Au fond, ils repérèrent u vitre devant laquelle il y avait quelques aliens. Intrigué, Silence s’en approcha et jeta un coup d’œil.

Il y vit un second combat, mais à la différence du premier ou les aliens n’avaient aucun équipement, celui-ci étaient entre deux créatures recouvertes d’armure. Le premier était similaire à celui qui avait assommé Silence et Givre et se battait contre une autres créature, complètement différente. La seconde paraissait en effet plus vite et plus agiles, bien que moins puissante, et avait dans son dos deux grandes plaques d’armures, comme pour protéger des excroissances dorsales.

Silence resta silencieux et se désintéressa de ce combat pour aller voir celui dans sa pièce et qui était déjà regardé par Givre et Cassandra. Il arriva juste à temps pour voir l’un des deux combattant sortir volontairement de la zone. Un abandon ?

Le vainqueur fut acclamé pendant quelques secondes, tandis que certains aliens quittaient la salle. Celui au centre de l’aire de combat parcouru l’assistance du regard et se fixa sur les humains, et plus particulièrement sur Givre. Il feula et adopta une position défensive.

« Je crois que vous avez un ticket Givre.
- Capitaine, permission de lui déboiter sa tête d'extraterrestre ?
- Permission accordée lieutenant. Faites vous plaisir. »

Givre enleva alors la veste de l’uniforme de cérémonie, qu’elle avait toujours puisque ni elle ni Silence n’avait eut l’occasion de se changer. Les médailles firent un bruit non négligeable en tombant sous la gravité supérieure à celle de la terre et Givre, désormais en débardeur, se sentit tout à coup plus légère. Elle s’avança vers l’alien et se mi elle-même en position de combat. Immédiatement, les aliens autour de la zone de combat montrèrent leur enthousiasme en criant.

Les deux adversaires s’observèrent pendant un petit moment avant d’ouvrir les hostilités. L’alien utilisait un style de combat qui s’appuyait sur ses cinq membres préhensibles pour tenir ou déstabiliser Givre avant de porter un coup alors qu’elle essayait encore de se libérer ou se rétablir. En revanche, les attaques directes de Givre semblaient le surprendre et il reculait régulièrement pour éviter d’être soumit à trop de coup successifs.

Néanmoins, bien que Givre semblait avoir l’avantage dans la technique, elle n’avait pas celui des circonstances. Les effets de la gravités supérieure, du vêtement de cérémonie peu adapté à un combat et de la nourriture qui se digérait mal commençaient à se faire sentir et la française se retrouva bientôt en position désavantageuse. Cela dura jusqu’au moment ou une attaque directe, sans prise préalable, l’envoya au sol. Elle se releva et attaqua de nouveau, mais cette l’alien s’y attendait et la renvoya au sol après un autre coup.

Sachant parfaitement qu’elle ne sortirait pas volontairement, Silence éleva la voix.

« Givre, ca suffit comme ca. »

Si elle l’entendit, elle ne l’écouta pas et relança un attaque. Elle porta deux coups, mais en prit trois immédiatement derrière. Elle fut à nouveau jeté au sol.

« Givre, cessez immédiatement, c'est un ordre! »

Finalement, l’ordre la sortit de sa frénésie guerrière et elle sortit de la zone de combat. Son adversaire, manifestement épuisé, la regardait fixement. Du respect ?

« A vos ordres capitaine. » Néanmoins elle se tourna vers son adversaire et lui lança : « Attend un peu que je récupère ma lame ou mon calibre .50 l'animal, ca se passera pas comme ca ! »

Manifestement, le respect dont elle faisait l’objet ne changeait pas ses dispositions envers les aliens. Silence, en revanche, semblait fasciné par ce changement d’attitude qui touchait non seulement l’adversaire de Givre, mais aussi tout les aliens présents dans la salle.

Alors que Givre remettait sa veste d’uniforme, la radio grésilla. Silence répondit.

« Ici Mouche capitaine ! Nous sommes sortit d’hyperespace près d’un trou de vers.
- Les communications sont-elles réparées monsieur Mouche ?
- Négatif, l'antenne elle-même est HS, il nous faut plus de temps.
- Malédiction, est ce que vous voyez un vaisseau allié ?
- Jaffa, mais il est encore hors de portée d'arme… Les soucoupes tirent ! Le vaisseau Jaffa s’est enfuit.
- Par l'enfer, ils pourront affirmer la présence d'un de nos vaisseaux avec les assaillants, et la plus question d'alliance !
- Nous sommes juste devant le trou de ver. »

Alors que Mouche disait cela, Cassandra s’effondra au sol, hurlant de douleur. Les Aliens s’écartèrent d’elle, manifestement inquiets.

« Mlle Frasier ! »

Silence courut pour lui porter secours, mais alors qu’il essayait de comprendre ce qui se passait, une voix retenti dans la salle et les aliens éloignèrent les officiers français de Cassandra par la force. Ils la saisirent ensuite, l’emportant hors de la salle. Elle hurlant toujours, suppliant d’arrêter et disant qu’elle avait mal.

« Lâchez la bande de sagouins, bas les pattes ! »

Alarmés par les cris de la diplomate, les deux officiers Français se débattirent, réussissant temporairement à se libérer, mais d’autres aliens arrivèrent pour les maîtriser. Ils furent ramenés manu militari dans leur cellule, tandis qu’au loin, les cris de Cassandra s’estompaient.
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MessageSujet: Re: La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion   La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion EmptyDim 13 Juin - 22:46

Chapitre 8 : Développements imprévus

Vaisseau Alien, cellule de Silence et Givre

Cela faisait désormais trois heures que Silence et Givre étaient de nouveau enfermé dans leur cellule. Néanmoins, à la différence des fois précédentes, la porte de cette dernière restait obstinément close. Pendant ces trois heures, Givre n’eut de cesse de tenter de forcer la porte - sans oublier de lancer des regards meurtriers aux deux aliens qui gardaient la cellule à bonne distance et l’arme à la… patte.

La monotonie de ces trois heures fut brisée par un bruit inconnu venant d’un des murs de la salle. Un peu plus tard une trappe auparavant invisible s’ouvrit dans ce mur, révélant ce qui ressemblait fort à un plateau repas. Silence l’apporta sur la table et enleva le couvercle. Il découvrit ainsi un repas différents du premier qu’ils avaient eut sur ce vaisseau : il y avait des fruits et légumes et le tout semblait être cuit (du moins pour le plat principale). Il y avait également deux carafe, l’une remplit d’un liquide transparent que le capitaine identifia comme de l’eau, l’autre remplit d’un liquide rouge, mais beaucoup plus léger que le sang qu’ils avaient but au repas précédent. En goutant, il l’assimila à un vin rouge de bonne qualité.

Givre quand à elle ignorait ostensiblement ce repas, le souvenir du précédent et les conséquences de celui-ci - sa défaite face à l’alien - restaient encore gravés dans sa mémoire. Silence la laissa faire quelques temps, puis lui ordonna de se calmer et de venir manger, ce qu’elle fit avec un mauvaise grâce évidente. Ils entamèrent ainsi le repas qui leur avait été servit. Après plusieurs secondes de réflexion, Silence fit par de ses observations à sa subordonnée.

« Givre, vous ne trouver pas cela étrange?
- Quoi donc capitaine ?
- Et bien, cette nourriture....c'est plutôt différent de ce que nous avons pu voir dans le vaisseau.
- Où voulez vous en venir commandant ? » Givre avait cessé de manger en posant cette question, comme pour mieux réfléchir à ce que venait de dire son supérieur.
« Et bien je penses que nous avons a faire à deux races distinctes, même si nous n'avons vu qu'une des deux.
- Pourquoi pensez-vous cela ?
-Et bien, quand nous sommes rentré dans leur sorte de salle d'entrainement, il y avait un combat dans une salle annexe, deux être en armure, et si l'un ressemblait a un de ces chats stéroïdés, l'autre était clairement humanoïde. » Givre réfléchit quelques instant à la question avant de répondre prudemment.
« Ce pourrait être un type d'armure différent.
- Certes, mais maintenant cette nourriture. Ils ne nous comprennent pas, du moins pour autant qu'on sache, alors comment ont-ils pu nous concocter un repas si semblables a ce que nous consommons habituellement ?
- Maintenant que vous le dites...
- Je penses qu'il doit s'agir de la nourriture de l'autre race....reste a savoir de qui ou de quoi il s'agit. »

Ne trouvant rien à ajouter, Givre continua à manger en silence.

Une fois le repas finit, Silence s’allongea sur un lit afin de mieux le digérer. Givre quand à elle reprit son attitude de lion en cage - à la différence qu’un lion en cage avait l’air d’un chaton à côté d’elle. Environs une heure plus tard, ils entendirent la voix de monsieur Mouche à la radio.

« Ici Silence. Quelles nouvelles monsieur Mouche ?
- Nous venons de rétablir les communications subspatiales. Nous pourrons envoyer des messages à courte portée ou en recevoir s’ils sont assez puissants. La propulsion subluminique et les armes sont également en cours de réparation. Malheureusement, pour l’hyperspatiale, je n’ai pas beaucoup d’espoir. Seul un chantier spatial pourra nous construire les pièces de rechange nécessaires à un fonctionnement normal.
- Très bien. Je veux que vous prépariez un message compressé avec toute les données que nous avons pu récupérer, plus ce que je vais vous raconter. »

Silence attendit que son interlocuteur active les enregistreurs, puis raconta tout ce que lui, Givre et Cassandra avait vécus dans le vaisseau alien. Une fois son récit terminé, il reprit :

« Si jamais un vaisseau allié se trouve dans le coin, je veux que vous lui envoyer ce message, c'est compris ?
- Oui monsieur !
- Et prévenez moi quand vous aurez réparer nos armes.
- A vos ordres commandant ! »

Sur ce, il coupa la communication. Et se tourna vers Givre, l’air pensif.

« Espérons que l'ambassadrice va bien.
- Mouais, dites commandant, vous avez comprit ce qu'il lui est arrivé ?
- Non....Quoique, vous vous rappelez ces rapports sur les prêcheur des Oris ?
- Mouais, ces prêtres avec des super pouvoirs ?
- Exactement, peut être était-ce une sorte d'attaque mentale ?
- Diable commandant, comme vous y allez !
- Vous pariez ?
- Ca ne se fait pas pour un second de prendre de l’argent à son supérieur. Mais si vous insistez, j’accepte. Pas tout les jours que l’on peut plumer son chef.
- Nous verrons cela Givre, nous verrons. »

L’attente dura encore plusieurs heures, huit exactement. Au bout de ce temps la porte de la « salle d’attente » s’ouvrit pour révéler… Cassandra Frasier. Celle-ci était pâle mais semblait plutôt en bonne santé - en tout cas, elle ne portait aucune marque de coup. Elle portait également un long paquet dans ses mains dont les gants étranges avaient été retirés. A son entrée, les aliens ne montrèrent pas de réaction et ils la laissèrent aller devant la porte de la cellule. Elle resta là pendant quelques secondes, comme si elle réfléchissait ou attendait quelque chose, puis effectua une manipulation sur le panneau de la porte.

Prenant conscience d’une opportunité, Givre se mit en position d’attaque, prête à agir en cas de besoin. Néanmoins, elle se retint en entendant les paroles de Cassandra lorsque celle-ci ouvrit la porte.

« Restez calmes s’il vous plait, ce n’est que moi. »

Cassandra franchit le seuil, la porte se refermant derrière elle. Immédiatement, Silence - jusque là resté tranquille - se porta à sa rencontre.

« Mademoiselle Frasier ! » répondit Silence « Est-ce que vous allez bien ? »

La diplomate terrienne ne répondit pas immédiatement. A la place, elle vit Givre en position de combat et pensa à lui dire « Couchée givre ». Heureusement pour elle, elle pensa également à la réaction de l’intéressée et, tenant à son intégrité physique, se retint de formuler sa pensée à voix haute. Tout en répondant, elle posa sur la table son paquet qui fit un bruit métallique, résonnant comme une douce musique dans les oreilles de Givre et de son supérieur.

« Je vais bien.. du moins pour ce que j’en sais. J’ai encore pas mal de choses à assimiler.
- Quelles choses, si je puis me permettre ?
- D'abords, que savez-vous exactement de mon histoire ?
- Vous venez d'une planète appelez Hanka. Votre peuple a été massacré par le goa'uld Niirti. Vous avez été adopté par le docteur Janet Frasier. Niirti vous avait modifié l'ADN dans le but de créer un super hôte, du type des prêcheurs, ce qui a faillis vous tuer. A la mort du docteur Frasier, c'est le général carter qui s'est occupé de vous. »

Cassandra hocha la tête, satisfaite du résumé de Silence. Il lui suffirait à comprendre. Elle reprit la parole.

« En effet. Niirti était censée avoir annulé les modifications de mon ADN mais à priori, elle en a oublié des morceaux, intentionnellement ou non. » Elle s’arrêta attendant une réaction, mais les officiers français se contentèrent de la fixer, aussi elle continua. « Ce qui c'est passé dans le gymnase est un effet de ces... oublis. Voyez-vous, nos « hôtes », les... Orions ainsi qu'ils s'appellent ont des télépathes. L'une d'entre elle a à priori réveillé ces morceaux d'ADN. »

A ces mots, Givre la fixa intensément d’un regard qui la fit frissonner. La française n’était pas connue pour sa tolérance envers les non-humains, et Cassandra commençait - à ses yeux - à s’éloigner de l’Humanité. Silence se tourna vers sa seconde.

« Vous voyez Givre, j'avais raison. » Voyant que sa subordonnée ne répondait qu’en grognant, il enfonça le clou. « Vous me devez 50 billets ».

Ignorant la remarque du capitaine Français, Cassandra continua sa réponse.

« Bref, comme j'avais pas prévu une telle activité télépathique, cela m'a fait un choc, d'où la scène dans le gymnase. Heureusement, les Orions ont vite comprit ce qui se passait, ce qui a amélioré rapidement ma situation.
- Je vois. » dit Silence avant de désigner le paquet. « Dites moi, ce paquet, c'est ce que je penses?
- Ca ? Ha, oui, après qu'ils m'aient apprit à contrôler un peu mieux le « volume » télépathique et qu'ils aient apprit à penser moins fort, on a un peu discuté. A priori, ils ne sont pas nos ennemis et j'ai réussit à leur faire vous rendre vos épées comme geste de bonne foi. Mais s’il vous plait, ne les utilisez pas contre eux…»

Ce qu’elle dit plongea Silence dans une grande réflexion tandis que Givre - qui se moquait des détails, tant qu’elle retrouvait son épée - tendait une main tremblante vers le paquet. L’émotion s’était emparée d’elle d’une manière évidente et elle continua de trembler quelques secondes après avoir prit son épée, comme si elle n’y croyait pas complètement. Malheureusement, elle revint bien vite à la normale et une lueur meurtrière se ralluma dans ses yeux.

« Je vais me les faire ces chatons stéroïdés, tous ! »

La remarque de son second sortit Silence de sa réflexion. Immédiatement, il se redressa et son visage adopta une expression dure.

« Non Givre, vous ne ferez rien.
- Mais commandant…
- C'est un ordre lieutenant de vaisseau de Breuil ! »

Le lieutenant de vaisseau se mit immédiatement au garde à vous, le visage fermé, regardant fixement son supérieur droit dans les yeux.

« A vos ordres Commandant Laforge ! »

Les deux officiers se regardèrent en chien de faïence pendant un long moment. Cassandra, voyait que la situation était… sous un relatif contrôle, reprit la parole.

« Est-ce que vous avez d'autres questions avant qu'on y aille ? Les Orions seraient... enchantés dirons-nous, de vous rencontrer face-à-face. Leurs alliés aimeraient également vous rencontrer. Vous semblez les avoir impressionnés.
- Pourquoi nous ont-ils attaqués? » demanda Silence en passant son sabre à la ceinture tandis que Givre se… détendait (?) en fendant l’air de son épée.
« A priori, les jaffas leur ont tiré dessus à leur arrivée, ils les considèrent donc comme des ennemis. Comme nous étions avec les Jaffas, ils ont considérés que nous pouvions êtres hostiles. Néanmoins, ils se sont contentés - et se sont même grandement embêtés - à nous capturer en vie avec l'Intrépide en relatif bon état pour essayer de communiquer avec nous. A priori, en ce moment même, ils écoutent notre conversation et tentent d'en tirer un traducteur.
- Je vois. Givre, cessez donc de vous énerver contre l'air. Allons voir ces descentes de lits bipèdes. » Il se retourna vers Cassandra, qui avait un sourire humoristique en ayant entendu le qualificatif de Silence, en s’inclinant légèrement « Après vous ambassadrice.
- Très bien. J'avertis cependant, entendre leur télépathie et la traduire pour vous va être dur, et je ne suis pas sûr de pouvoir beaucoup participer activement à la conversation. J'essayerai, mais je n'ai aucune garantie. J'aurais aimé m'entrainer plus, mais le temps presse.
- Ne me dites pas que je vais devoir négocier...
- J'ai bien peur que si... »

En entendant la nouvelle, Givre partit dans un petit rire psychotique. Son supérieur la fusilla du regard avant de pousser un long soupir et d’acquiescer, l’air abattu.

Pendant ce temps là, Station George Hammond, face cachée de la lune

Alors que le commando Russe passait la porte après sa mission sur la planète Acheron, il fut accueillit par le colonel Paul Davis.

« Bonjour Mayór, je vois que vous n’avez eut aucune perte. J’en déduis que la mission a été un succès ?
- En effet.
- Très bien. Maintenant, le général O’neill aimerait que vous repartiez avec le Voskhod pour évaluer depuis l’orbite les dégâts que vous avez infligé au chantier. »

L’officier russe se mit au garde à vous avant d’emmener ses troupes - y comprit son chef des soldats - vers son vaisseau.


Sept heures plus tard, système d’Acheron

Le Voskhod sortit de l’hyperespace derrière le satellite naturel d’Acheron. N’ayant aucun hostile à portée de capteur, il envoya une sonde pour acquérir des informations sur la position des ennemis. La sonde, uniquement en mode passif pour diminuer les risques de détection, détecta vingt-deux vaisseaux, vingt croiseurs et deux cuirassés. Néanmoins, elle ne pu pas en savoir plus avant de se faire détruire d’un tir précis.

Voyant qu’ils avaient sans doute été repérés, le second suggéra à son supérieur de se retirer.

« Suggestion refusée. Ces aliens m'exaspèrent, et je veux en savoir plus sur eux.
- Êtes-vous sûre ?
- Rompez ! » Puis, voyant que son second n’avait pas plus d’objection, elle continua. « Envoyez un sonde pour servir de relai et continuer à surveiller les vaisseaux ennemis. Et Envoyez un MALP dans le chantier spatial avec les anneaux de transport. Peut-être qu’ils pourra nous en apprendre plus. »

Son ordre fut immédiatement exécuté et les images du MALP parvinrent rapidement au vaisseau Russe. Elle filma une pièce à la croisée de deux couloirs perpendiculaires. Ils étaient vide, à l’exception du dernier dans lequel il y avait un des squelettes mécaniques. Il tira sur le MALP, le détruisant. Immédiatement, la sonde détecta du mouvement dans la flotte ennemie. Les croiseurs commençaient à s’éparpiller. Le Mayór Petry offrit encore son conseil à sa supérieur.

« Si madame veut rester, je suggère de faire sauter ce chantier une fois pour toute.
- En dernier recours Mayór. Je n'aime pas non plus que ce chantier soit au main de l'ennemi, mais nous ne savons pas s'il est encore en état de fonctionner.
- Que suggérez-vous ?
- Vous allez partir en reconnaissance avec quelques soldats. Vous connaissez les lieux, vous pourrez me dire si le chantier fonctionne encore. »

Immédiatement, le second rassembla une équipe - la même qui avait participé au sabotage, minus le chef des soldats, blessé lors des combats. Ils prirent les anneaux et arrivèrent dans la pièce secrète qu’ils avaient utilisé pour rentrer la dernière fois. Immédiatement, ils se dirigèrent vers le centre de commandement qu’ils avaient plastiqué. Encore une fois, ils ne rencontrèrent aucune machine sur le chemin.

Comme prévu, la pièce étaient complètement dévastée… du moins en apparence. En effet, lorsque les soldats russe entrèrent, un hologramme s’afficha au centre de la pièce sans qu’un dispositif de projection ne soit visible. Et ce qu’il montrait était très dérangeant.

Les soldats russes y voyaient deux sphères verte, représentant Acheron et son satellite naturel. Sur l’hologramme étaient également représentés les vaisseaux des machines en rouge vif dont le commando pouvait suivre les mouvement en temps réel. Mais ce n’était pas encore tout. Derrière le satellite, représenté en bleu, était également affiché le Voskhod !

Avant que les soldats aient le temps de se remettre de leur surprise, l’hologramme « zooma » sur Acheron et le commando russe pu observer les alentour schématiques du chantiers avec les engins aériens des machines ainsi que de massifs engins terrestres. La vue changea ensuite, comme si une caméra filmait la scène. On pouvait y voir l’étrange construction translucide. Au moins, elle ne semblait pas avoir changé.

Après quelques secondes, la vue monta en altitude jusqu’à avoir la planète en fond avec devant une autre construction spatiale, un gros satellite ou une petite station spatiale. Puis l’hologramme se coupa. Ce fut Hakim Petry qui réagit le premier, il avait le visage blême.

« Purée merde, ils savent qu'on est là. »

Lorsqu’il dit ces mots, une sorte d’écran holographique apparut devant l’un des murs affichant un message. « Aidez moi ». Le second averti son commandant de la situation avant de crier.

« Montrez vous salopards ! »

Malheureusement (ou peut-être heureusement), personne ne se montra, en revanche, l’écran changea de phrase.

« Ils vous ont entendus. Fuyez »

Entendant les de faibles bruits mécaniques, le commando ne demanda pas son reste et partit en courant vers la salle secrète. Ils réussirent à l’atteindre sans rencontrer quoi que ce soit et repartirent immédiatement dans leur vaisseau.

Sur la passerelle du Voskhod, la commandante Kosloff donnai ses ordres.

« Officiers, préparez une ogive nucléaire. Nous allons leur envoyer à travers les anneaux. »

Juste quand elle finissait sa phrase, le second arriva sur la passerelle, à bout de souffle.

« Polkovnik ! Ne faites pas cela !
- Le chantier est encore en état de fonctionner ? Vous l'avez échappé bel Mayór, et cela semble confirmer que le chantier est encore opérationnel.
- Il y a un truc étrange sur cette planète. Une voix nous a demandé de l'aide. ... Elle a même été capable de nous téléporter lors de la mission de sabotage. Elle nous a permis de nous échapper la première, et elle l'a fait encore aujourd'hui ! »

Troublée, la commandant annula l’ordre et ordonna qu’on lui passe le Général O’neill. Malheureusement, lorsque la communication s’établit on lui annonça qu’ils était déjà dans une communication de la plus haute importance avec de couper. Pendant ce temps, deux croiseurs ennemis commençaient à contourner le satellite d’Acheron.

N’ayant pas d’autre choix, la commandant Russe ordonna de partir du système. Pour faire bonne mesure, elle envoya un salve complète de missile, mais sans infliger de dégâts apparent. Juste avant de passer en hyperespace, elle remarqua que les cuirassés ennemis avaient eux aussi commencé à bouger.

Maintenant, il restait à répondre à une question : Où était passé le reste de la flotte des machines ?


Pendant ce temps, Atlantis

Depuis qu’elle était revenue de la galaxie de Pégase, Atlantis était devenue le secret le mieux gardé du Homeworld Security. Camouflé en permanence sur une planète entièrement aquatique, sa porte des étoiles avait été programmée pour ne s’ouvrir que si le vortex entrant venait de la porte terrienne. Le dispositif assurait ainsi que la cité ancienne ne serait pas découverte par hasard.

Aucune autre race de la galaxie - excepté les Travellers depuis qu’ils étaient venus dans la voie lactée avec la cité - ne connaissait son existence, et ce pour des raisons très simples. Sa base de donnée, encore plus imposante que celle donnée par les Asgards, pourrait être la clé de l’évolution technologique terrienne, et c’était un avantage qu’ils ne pouvaient pas se permettre de partager.

De toute manière, le niveau des technologies incluses dans la base de donnée étaient souvent bien trop élevés pour être d’une quelconque utilité - sauf en cas de hasard avantageux. Non, le principal avantage de la Cité ancienne était ses installation de surveillance. Grâce à elle, les terriens pouvaient espionner une grande partie de la voie lactée, ce qui leur conférait un avantage sans précédent sur l’échiquier stratégique. Jusqu’à maintenant.

En effet l’ennemi qui était apparu, malgré ses déplacements, restait désespérément hors de vue de la cité, quelque chose qui ne s’était encore jamais vu. Aussi, depuis le début de l’invasion, les terriens - avec Rodney McKay à la tête des scientifiques - travaillaient frénétiquement dans l’espoir de d’augmenter les capacités de détection de la cité. Néanmoins, malgré leurs efforts, les gains avaient été au mieux marginaux. Peut-être existait-il une fonction cachée qui leur donnerait une solution miracle, malheureusement, ils ne l’avaient pas encore trouvée.

Malgré tout, la cité des anciens se révélait une véritable aubaine pour certaines personnes, par exemple l’archéologue Daniel Jackson, qui était également l’administrateur de la cité, passait son temps à étudier les bases de donnée historique. Sa vie entière ne lui suffirait pas à tout lire, mais il nageait en plein rêve. Malheureusement pour lui, il en fut tiré par la voix de Vala Mal Doran, n’ayant pas comprit ce qu’elle lui avait dit, il grogna son mécontentement.

« Quoi encore ? J’arrivais à une partie très intéressante du récit du général Hippaforalkus.
- Tu y liras une autre fois. Faut que tu vienne voir ca. Salle de la porte. »

Surprit par le ton sérieux de Vala - un ton inhabituel venant d’elle - il ferma son ordinateur et couru à petite foulée. Lorsqu’il arriva dans la salle de la porte - plus exactement sur le balcon d’où était contrôlé la porte - la première chose qui le frappa fut l’ambiance des lieux. Personne ne parlait, et tout le monde regardait l’affichage principal avec un visage livide. Il regarda à son tour… et sentit le cœur lui manquer.

« Contactez O’neill, passez-le dans mon bureau.
- Il semble être en conversation avec le président Schwarzenegger…
- Parfait. Passez-le moi ! McKay, vous venez aussi. »

Sans attendre la réponse, il s’installa dans son bureau, le scientifique canadien derrière lui. Il ne s’inquiétait pas, Jack lui répondrait. Un appel d’Atlantis, surtout un urgent, avait la priorité sur presque tout, sauf en cas d’attaque sur la terre elle-même. Comme prévu, le visage du général O’neill apparut sur son écran.

« Daniel, j’espère que c’est vraiment important. Le président n’aime pas vraiment qu’on le fasse attendre.
- Tu l’as toujours en ligne ?
- Oui, nous pouvons reprendre la conversation à tout moment.
- Parfait. Je vais pas y aller par quatre chemin. Nous avons repéré la flotte des machines…
- Excellent ! Il sera ravi d’apprendre ca.
- Excellent ? Mais pas du tout ! » C’étaient Rodney McKay qui venait d’intervenir ainsi, visiblement alarmé de l’air réjoui du général. « Nous les avons détecté alors qu’ils sont bien plus proche que la portée de nos capteur. Ils nous sont passé sous le nez pendant tout ce temps !
- Vous voulez dire quoi ? Qu’ils sont capable d’être furtif dans l’hyperespace ? »

Avant que Rodney ne puisse répondre, Daniel leva la main pour lui couper la parole et en revenir à l’essentiel.

« Jack, le fait est que nous les avons repéré. Et si nous en croyons leur trajectoire, ils se dirigent tout droit vers… la Terre. »
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Elcor

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MessageSujet: Re: La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion   La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion EmptyMar 29 Juin - 23:44

Chapitre 9 : Préparations et diplomatie

Elysée, palais de Prométhée

« Le conseil Jaffa est d’accord à l’unanimité sur cette décision conseiller Rya’c ?
- Vous voulez les enregistrements Prométhée ? Vous savez pourtant que vous n’avez pas à douter de ma parole. »

Le seigneur Goa’uld savait parfaitement ce qui s’était passé pendant cette dernière réunion. Même si le conseil Jaffa l’ignorait, il avait des espions sur Dakara qui l’avaient déjà informé. Et tout d’abords, il n’y avait pas cru.

Les jaffas avaient reçus l’appel de détresse de la Terre et le débat d’éventuels renforts avaient été mouvementés. Ce n’était pas tellement la question de savoir s’ils allaient envoyer des renforts, mais plutôt de leur ampleur. Les progressistes, habituels alliés de la Terre, avaient demander à envoyer la quasi-totalité des forces Jaffas en aide aux Terriens. Les conservateurs eux, proposaient d’envoyer des renforts symboliques, mais surtout d’en profiter pour reprendre les chantiers d’Acheron.

Les deux côtés avaient des arguments valides et le débat était resté bloqué pendant presque une heure, un temps extrêmement long compte tenu de l’urgence du moment. Puis deux arrivées simultanées et imprévues avaient bouleversé la donne.

Bra’tak et Teal’c, héros des Jaffas Libres et que tout le monde pensaient au seuil de la mort à cause de leur grand âge, avaient fait une apparition dans le conseil. Semblants rajeuni de trente ans chacun, ils avaient entamé un long discours vibrant d’émotion. Il avait été court, mais suffisant pour faire basculer la plupart des conservateurs modérés, et les plus endurcis n’avaient pas eut d’autre choix que de se soumettre et de voter pour l’envoi de renfort sous peine de perdre leur soutien modéré.

Donc effectivement, les renforts avaient été voté à l’unanimité, chose étonnante pour le conseil Jaffa. Après ce coup d’éclat, les deux héros s’étaient retiré. On disaient que leur état avait empiré depuis leur apparition.

« Inutile mon cher Rya’c, je vous crois tout à fait. Comme vous me le demandez, un des Tuats rejoindra la flotte Ha’tak pour servir de vaisseau amiral.
- Si nos Ha’taks doivent l’attendre, ils arriveront après le début des combats. Envoyez-le directement sur Terre.
- Si je puis me permette, combien de Ha’tak allez-vous envoyer ?
- Dix-huits. Tous des Ethons.
- Je vois. Je vais obéir aux désirs du conseil. La Terre aura un Tuat pour la défendre. »


Sur Terre

La menace d’une invasion alien n’avait pas été fréquente ces dernières années, mais la terre en avait eut son lot - toutes repoussées avant qu’elle ne puissent menacer le secret de la porte. Pourtant, cette fois ci était différente. La flotte ennemie était beaucoup plus imposante que les précédentes et avait déjà prouvé à de nombreuses reprises sa puissance.

Fort heureusement, la Terre disposait maintenant de défenses bien plus imposantes que lors des dernières invasions.

Il y avait bien sûr l’avant-poste ancien en Antarctique. Equipés de drones et alimenté par un EPPZ, c’était encore la défense la plus puissante de la Terre. Malheureusement, le savoir ancien était perdu depuis longtemps. Ainsi, tout ce qui faisait sa puissance - drones et EPPZ - étaient en quantité limitée. Pour cette raison, cette défense était perçue comme « celle de la dernière chance ».

La ligne de défense la plus récente de la planète était constituée par sa flotte spatiale. Composée des vaisseaux les plus avancés de la connue grâce au savoir Asgard, personne n’osait les affronter depuis plus de quinze ans et même les croiseurs ennemis ne faisaient pas le poids en combat singulier. A ceci devait s’ajouter la station spatiale George Hammond qui, bien qu’immobile, disposait du plus puissant bouclier terrien ainsi que de nombreux rayons Asgard. Quiconque se mettait à portée de la station serait taillé en pièce. Du moins c’était la théorie.

Enfin, depuis plusieurs années, les armées des pays membre du Homeworld Security avait vu leur niveau technologique augmenter de manière signifiante au cours des dernières années. Ainsi, bien que les avions atmosphériques n’égalaient pas les performances des F-302, ils étaient bien plus nombreux et pouvaient être rapidement équipés de missiles à variation de fréquence.

Ainsi, depuis l’annonce de la menace qui planait sur la Terre, toutes les forces armées étaient en alerte maximale - bien que la plupart ne sachent pas pourquoi. Les silos à missiles nucléaires - améliorés pour pouvoir servir de défenses spatiale - avaient été ouvert, provoquant l’inquiétude des opérateurs qui craignait qu’une guerre nucléaire soit proche. Dans l’océan, tout les SNLE avaient été déployé avec ordre de se préparer pour un tir prochain. La tension dans les sous-marins, lieu clos isolé de la plupart des informations, était palpable.

Les bases aériennes avaient été mises en alerte et les avions de combats effectuaient des patrouilles, tout comme les groupes aéroportés qui étaient désormais déployés dans les quatre coins du monde. Les permissions avaient été annulés, et les réservistes étaient rappelés dans les casernes.

Enfin, l’intégralité de la flotte Terrienne avait été rappelée et les alliés de la Terre avaient également envoyé des renforts.

La Terre était prête à la guerre, pourtant, l’heure n’était pas à l’optimisme parmi ceux qui connaissaient la menace…


Pendant ce temps, soucoupe alien

En sortant de leur zone de détention, Silence et Givre furent surprit par le vide qui régnait dans les couloirs : contrairement à leur première visite, il n'y avait aucun chat géant, les... Orions. Sans qu'ils posent la question, Cassandra expliqua que c'était pour éviter le plus possible les incidents. Silence acquiesça en silence puis replongea dans ses pensées tandis que Givre se contentait de regarder... amoureusement (?) son épée sous tout les angles, comme pour s'assurer que c'était bien elle.

Ils traversèrent de nombreux couloirs identiques sans jamais sembler se tromper de direction. De temps en temps, Cassandra s'arrêtait, comme pour réfléchir à la prochaine direction mais ce n'était jamais très long. Ils continuèrent en silence pendant quelques minutes, jusqu'à ce que le capitaine français reçoive un appel sur la radio.

« Commandant! Nous venons de recevoir une communication subspatiale urgente ! Assez forte pour voyager dans toute la galaxie. Elle provient d'Atlantis.
- Que se passe-t-il ?
- Les capteurs de la cité ont détecté l'armada ennemie. Selon le docteur Jackson, elle se dirigerait droit vers la Terre et l'atteindrait dans vingt heures ! »

En entendant cela, les trois humains blêmirent car chacun savait que si une attaque directe était menée contre la Terre de la part des extragalactiques, la planète n'y survivrait sans doute pas.

« Par l'enfer ! Monsieur Mouche, réparez moi nos armes et fissa! Notre...hôtes sembleraient ne pas nous être complètement hostiles. Je vous rappellerais dès que j'en saurais plus.
- A vos ordres commandant !
- Silence, terminé. » dit le commandant avant de se tourner vers Cassandra « Ambassadrice, il va falloir activer le mouvement.

Cassandra ne répondit pas, mais a la place accéléra le pas. Après tout, elle avait déjà perdu une planète et elle ne souhaitait pas revivre ca. Ils arrivèrent très rapidement à leur destination : une porte à double battant et légèrement ornée. Cette dernière étant ouverte, ils entrèrent sans frapper.

La salle était de dimensions modestes – quoique très grande pour un vaisseau terrien – mais sans décoration. Le seul mobilier présent était une table circulaire ce centre de la pièce qui devait bien faire sept mètres de diamètre. La table en elle même était découpée en plusieurs quartiers – de chacun d'une place environ – qui semblaient pouvoir monter et descendre. Au centre de la pièce, au niveau du sol, se situait un renfoncement sphérique à l'utilité inconnue.

De chaque côté de la porte, contre les murs se situait une sorte de garde. D'apparence humanoïdes, mais complètement cachée par une armure intégrale, le seul signe qui les différenciait d'un être humain étaient les deux grandes excroissances plates dans le dos – aussi protégés par de l'armure. Enfin, ils avaient la « main » sur la poignée de ce qui ressemblait fort à une épée.

Au fond de la salle se situaient deux gardes Orions, similaires à ceux qui gardaient la cellule des humains.

Mais c'est en regardant ce qui était autour de la table, ou pour être précis, en face des humains, que Silence comprit pourquoi la table était aussi modulable : elle était prévu pour s'adapter à plusieurs espèces.

Il y avait quatre créatures qui y étaient assises. A gauche, un orion « normal » sans armure intégrale ou arme, mais avec des plaques de métal porté comme des bijoux. A droite se trouvait un autre orion, mais il était recouvert de métal qui ne semblait être ni armure, ni bijoux. Chose étrange, il semblait y avoir des « ports » dans certaines plaques...

Entre les deux Orions se trouvaient deux créatures, l'une derrière l'autre. Celle de derrière était en armure intégrale, mais là où les autres étaient souples aux articulations, cette armure semblait être faite d'un seul bloc. Elle avait également des excroissances dans le dos.

Mais ce n'est qu'en baissant légèrement les yeux que Silence, et les humains, virent ce qui se cachaient sous l'armure.

Le dernier être ne pouvait être... qu'un ange, une pour être précis. Devant Silence et les deux autres humains était assise une jeune femme à l'apparence tout à fait normale (quoique très belle), si ce n'était qu'elle avait deux grandes ailes dans le dos.

En voyant cela, Givre laissant s'échapper un long sifflement impressionné tandis que Silence manqua de se décrocher la mâchoire d'ébahissement, mais se reprit rapidement. Quand à Cassandra, qui n'avait pas les mêmes références culturelles, elle se montra seulement surprise de voir quelqu'un à l'apparence humaine. Une fois qu'il fut sûr de maîtriser sa voix, Silence prit la parole.

« Je suis le capitaine de vaisseau John Silence Laforge du vaisseau terrien Intrépide. »

Tandis qu'elle traduisait les paroles de Silence, Cassandra sembla se faire plus lointaine.

« Celle en face.. l'ange... est Arlia Edan, du lagon de Caelyn, Diplomate. l'Orion à sa droite est le... commandant du navire, un protecteur du... Khan ? Zhaarnak'telmasa. L'orion à la gauche de l'ange est une... Voix. Une télépathe Orion. Ils demandent qui est Givre.
- Lieutenant de vaisseau Givre. » dit l'intéressée d'une voix glaciale.

« Ils nous invitent à nous asseoir. » dit Cassandra d'une voix encore plus lointaine, mais beaucoup moins hésitante.

Silence obtempéra et alla s'asseoir sur l'un des trois sièges adaptés aux humains. Givre resta debout derrière lui et Cassandra s'assit mécaniquement à sa gauche. Le siège de droite restait donc vide.

Lorsqu'ils s'assirent, des hologrammes apparurent au dessus du renfoncement sphérique, ils représentaient des robots et vaisseaux des machines. L'ange parla – et fut incompréhensible – heureusement, quelques secondes plus tard, Cassandra traduisit. Sa voix semblait complètement changée.

« J'ai cru comprendre que vous étiez pressés, alors je ne vais pas perdre de temps. J'imagine que vous les connaissez ? »

En entendant Cassandra parler à la première personne, Silence frissonna. Elle lui semblait possédée et il s'attendait presque à voir ses yeux s'illuminer. Il eut le réflexe d'aller se lever et secouer Cassandra pour briser le lien, mais il le combattit. Elle faisait son devoir et elle pouvait sauver la Terre. Même si elle n'en sortait pas indemne, je jeu en valait la chandelle.

Aussi, il répondit – en prenant bien soin de parler à l'ange et non pas à Cassandra.

« En effet.
- Que savez-vous exactement ?
- Ils sont sortis de de que nos scientifiques appellent des trous de vers. Ils ont massacré plusieurs populations, assaillit une de nos bases, conquit un chantier naval jaffa et maintenant ils foncent vers mon monde ! Alors cessez de tourner autour du pot ! »

Silence avait haussé le ton en disant cela et cela fit de l'effet. Ses interlocuteurs semblèrent peinés après la surprise initiale. Ils reprirent, tandis que Cassandra traduisait d'un ton doux.

« Je vois. Vous en savez déjà un peu, mais vous êtres très loin de vous rendre compte de l'ampleur de la menace. Combien en avez-vous compté ?
- Cinq gros vaisseaux » tout en parlant, il désignait du doigt les vaisseau présentés dans l'hologramme « et une centaine de croiseurs selon mes sources. »

En entendant cela, les aliens se mirent à discuter entre eux. Perdant patience, Silence reprit la parole, d'un ton ferme, détachant avec soin chacun de ses mots.

« Écoutez moi bien, » en l'entendant, les aliens lui accordèrent leur pleine attention « Mon monde est en danger. Alors si vous avez des choses a nous dire, magnez vous le train ! Moi ce qui m'impoorte maintenant c'est de réparer mon vaisseau et de partir me battre. Si vous etes les ennemis de ces machines et que vous désirez nouer des relations avec nous, aidez nous. Sinon allez vous faire foutre ! »

Sans s'en rendre compte, Silence s'était levé au milieu de son discours. Cassandra tira quand à elle une grimace en se rendant compte de ce qu'elle venait de traduire. Une fois qu'il eut finit, le visage de l'ange se fit plus dur, et la voix de Cassandra refléta ce changement.

« Ce à quoi vous avez à faire une une force de reconnaissance légère. Vous demandez si nous sommes ennemis de ces machines ? La réponse est oui. Cela fait... » elle s'interrompit quelques secondes avant de reprendre « une centaine de vos années que nous les combattons. »

Silence manqua de s'étrangler en entendant la réponse.

« Reconnaissance légère? Vous vous foutez de moi? »

L'ange le regarda droit dans les yeux. Incapable de détourner le regard, il eut l'impression de se perdre comme si plus d'autre n'existait en dehors d'elle.

« J'aimerais. Malheureusement, la guerre que nous menons contre eux embrase notre galaxie depuis une centaine d'année. Actuellement, ils en contrôlent environ un tiers, mais leur territoire n'a cessé de s'étendre depuis bien plus longtemps que ca. »

Le choc brisa le charme dans lequel était silence. Il se rassit, complètement abattu. Sa seule parole fut « Nous sommes baisés. » Seule son second sembla l'entendre et lui jeta un regard interrogateur. Malheureusement, l'ange n'en avait pas finit.

« Votre galaxie n'a encore qu'un problème - croyez-le ou non - mineur en comparaison de ce qui pourrait lui arriver. Et vous avez déjà du mal à les gérer. Heureusement pour vous, nous avons été envoyé pour vous aider si besoin était. Et c'est ce que nous allons faire. »

Tandis qu'elle parlait, l'orion avait commencé à dire quelque chose, il ne put soutenir le regard de l'ange et se protestation moururent avant même de prendre forme. De son côté, Silence autorisa l'espoir à revenir dans son cœur.

« Si vous m'aidez a sauver mon monde, en détruisant cette force, nous pourrions vous présenter à nos alliés, et ainsi envisager une riposte d'envergure. » il se tut un instant avant de reprendre, prit d'une ardeur nouvelle. « Je dois même dire que vous n'avez pas vraiment le choix, vous ne pouvez pas vous permettre de laisser vos ennemis conquérir toute une galaxie. Vous avez autant besoin de nous que nous de vous. »

En entendant cela, l'ange se mit à sourire, faiblement, mais un sourire malgré tout.

« C'est vrai, vous avez entièrement raison. D'où je viens, une riposte d'envergure même minimum comporte au moins une centaine de vaisseaux. Mais je comprends ce que vous voulez dire. Dites-nous ce que vous savez sur l'attaque lancée sur votre monde. Notamment la localisation ainsi que le temps que l'on a. »

Silence ouvrit sa radio tandis que l'hologramme changeait pour montrer une carte approximative de la région où ils étaient.

« Monsieur Mouche, avez vous les relevés d'Atlantis ?
- Oui commandant. Selon les relevés, il y a plus de la moitié de la flotte ennemie, mais ils sont plutôt incertains.
- Envoyez-les moi. Où en sont les rayons asgards et les boucliers ?
- Bouclier à 70% de leur puissance nominale. Nous avons encore des relais énergétiques grillés, et nous aurons du mal à les remplacer sans l'aide d'un vrai chantier. La moitié de nos rayons asgards sont opérationnels, nous travaillons à rétablir le reste.
- Bien, faites le maximum. Silence terminé. »

Tandis qu'il discutait il avait vu d'afficher la position de la Terre. Il donna également la position estimée des vaisseaux ennemis qui s'afficha immédiatement sur la carte avec l'estimation de leurs effectifs.

« Et ils seront sur Terre dans vingts heures... »

L'estimation du temps s'afficha immédiatement et l'ange reprit la parole.

« Pour votre vaisseau, nous pouvons peut-être vous aider. Nous disposons de synthétiseurs qui pourraient peut-être produire les composants nécessaires... si vous le souhaitez. »

Silence réfléchit quelques secondes à la proposition.

« En effet, » Il ouvrit sa radio « Monsieur Mouche ?
- Commandant ?
- Envoyez a nos...amis...les plans...des pièces dont vous avez besoin.
- Monsieur ?... très bien, si vous le dites. »

Tandis qu'il coupait la conversation, Silence dit à son second.

« Givre, j'espère que je ne fais pas une énorme erreur...
- Ne vous inquiétez pas commandant, si c'est le cas je vous tuerais moi-même pour trahison. »

Ignorant l'aparté des officiers français, l'ange reprit la parole.

« Malheureusement, nous arriverons trop tard. Il va falloir que votre flotte se débrouille sans nous pendant un moment.
- Qu'entendez vous par « un moment » ?
- Une demie-heure, une heure peut-être. Nous allons pousser les moteurs, mais ca dépends de comment ils le supportent.
- Je vois......Si c'est tout ce que nous avons a discuter, j'aimerais regagner mon vaisseau avec mon second et l'ambassadrice. »

Au moment où il dit ca, une voix sortit de nulle part et l'hologramme se mit à jour en affichant une seconde trajectoire. En voyant cela, l'ange sembla plus optimiste.

« On dirait que nos alliés vont pouvoir arriver un peu avant nous. Cela devrait permettre de retenir les... » Cassandra hésita avant de prononcer le mot « Orglons jusqu'à ce que nous arrivions. Mais ce sera loin d'êre une partie de plaisir. J'espère que votre flotte pourra défendre votre planète, sinon même nos alliés n'arriverons pas à temps.
- Nous nous battrons jusqu'à la mort. Nous avons repoussé les Goa'ulds et les Oris. Nous repousserons les...Orglons. »

En entendant cela, l'ange sourit – un peu tristement et Silence se rappela que cela faisait une centaine d'année que la guerre rageait et, d'après ce qu'il avait comprit, les Orglons avaient l'avantage.

« C'est bien l'espoir. J'aimerais que nous en ayons plus dans notre galaxie parfois. » Elle ne dit plus rien pendant quelques secondes, puis reprit. « Si vous le voulez, vous pouvez retourner à votre vaisseau.
- Merci, néanmoins, j'aimerais utilisé votre système de communication, j'ai un message a envoyer sur Terre.
- J'ai peur que nous n'ayons pas la portée nécessaire pour atteindre la Terre.
- Malédiction !
- A moins que vous ayez sur terre quelqu'un qui puisse recevoir les communication des Voix.
- Non malheureusement.
- Alors je suis désolée, mais nous ne pouvons rien faire. »

Ne s'avouant pas vaincu, Silence ouvrit à nouveau sa radio.

« Monsieur Mouche, comment est l'hyperespace ?
- En état de marche, mais nous ne pourrons pas aller plus vite que nos... amis monsieur.
- Programmez moi un aller vers la planète la plus proche pourvus d'une porte. Les téléporteurs fonctionnent-ils ?
- Selon Atlantis, les portes de nos avant postes et de la terre sont occupés par l'évacuation du personnel non essentiel. » Avant que son officier supérieur ne puisse réagir, il continua. « Nous venons de recevoir un nouveau message. Les hébridans ont répndu à notre appel à l'aide et envoient huit croiseurs pour nous aider. Ils arriverons dans quinze heures.
- Bien, monsieur mouche, téléportez nous a bord. Et focalisez vous sur l'armement et les boucliers, nos...amis...devraient nous aider. Silence, terminé.
- A vos ordres! »

Tandis qu'il entendait cela, un éclair blanc entoura Silence et les deux autres terriens. Il se retrouvèrent alors sur le pont de l'Intrépide.

« Ravi de vous revoir Monsieur Mouche. Réjouissez vous, on va devoir sauver le monde. »
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MessageSujet: Re: La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion   La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion EmptyDim 1 Aoû - 23:20

Chapitre 10 : La bataille pour la Terre

Système solaire

Toutes les forces alliées étaient désormais rassemblées. Selon les capteurs hyperspatiaux, aucune force amie n'arriverait avant que l'ennemi n'arrive lui-même. En tout, c'était douze BC-304, huit croiseurs Hébridans et quatorze Ha'taks qui défendraient la Terre, planète la plus peuplée et, grâce à la technologie Asgarde, la plus puissante de la galaxie connue.

Dans quelques minutes arriveraient les aliens qui depuis des mois attaquaient sans raison les nations de la voie lactée, qui avaient atomisée une planète et réussit à conquérir un chantier spatial Jaffa – et qui y faisaient encore des choses inconnues.

Heureusement, la terre n'était pas sans défense. Outre la flotte spatiale, elle disposait d'un certain nombre de satellites de défense, armés aussi bien de missiles longue portée que de rayons Asgards. Des F-302 étaient stationnés sur tout le globe et même les armées conventionnelles disposaient d'armes capable d'infliger des dégâts à un bouclier énergétique – bien qu'ils ne le sachent pas encore. Enfin, la défense terrienne la plus puissante restait l'avant poste ancien dont les drones avaient déjà défendu la terre contre l'assaut de la flotte d'Anubis et qui restaient à ce jour l'arme la plus puissante de la galaxie (en dehors des armes de destruction massive).

L'évacuation du personnel essentiel était toujours en cours vers les sites Alpha, Beta, Gamma et Delta. Ces sites, inconnus du reste de la galaxie, étaient au départ des bases d'urgence mais avaient été développé depuis la fin de la guerre contre les Oris en de véritables colonies, bien que de tailles modestes. Même si la Terre connaissait le destin de la planète Verina, les terriens survivraient et auraient une chance de se développer à nouveau.

C'était le Général O'Neill lui-même, depuis la station Georges Hammond qui superviserait la défense. La station en elle-même, bien qu'immobile, servirait de vaisseau amiral.

« Polkovnik Kosloff, si jamais la station est détruite, ce sera vous qui devrez coordonner la défense. Nous sommes d'ailleurs en train d'évacuer le personnel non essentiel vers le sol.
- Très bien. Quand comptez-vous partir ?
- Jamais si tout se passe bien. En dernier si nous devons abandonner la station.
- Vous êtes un abruti. »

En entendant cela, O'Neill réprima une envie de remettre la russe à sa place. Mais après tout dans un sens purement pratique, elle n'avait pas tort, c'est juste qu'il se sentait obligé de rester jusqu'à ce que la station soit entièrement évacuée. « Un capitaine coule avec son navire » disait-on à l'époque. Aussi, il se contenta de répondre le plus simplement possible.

« Je sais.
- Pour la première fois de votre vie, votre mort ne servira à rien... »

Sur ce, il coupa la conversation et se retourna vers son écran de contrôle. L'ennemi devrait désormais arriver d'un moment à l'autre.

Sur le pont du 304 Russe, Zina Kosloff resta impassible tandis que les machines sortaient de l'hyperespace au dessus de la face cachée de la lune, bien au delà de la portée des drones de l'avant poste ou des systèmes d'armement présents sur la station. Finalement, c'étaient trente-trois vaisseaux, trois cuirassés et trente croiseurs, qui étaient sorties de l'hyperespace. Et ils devaient les arrêter avec trente-huit vaisseaux plus des satellites et une station spatiale, les deux derniers éléments étant pour le moment hors de portée.

« Au moins, on a l'avantage du nombre » commenta Kosloff.

La flotte avait déjà déployées ses chasseurs et appareils embarqués, mais elle attendait l'ennemi afin d'être couverte par les défenses statiques. Après tout, il était inutile de se jeter sur un ennemi supérieur sans renforts, non ? Et ce n'était pas comme s'ils avaient la portée de faire beaucoup de dégâts à cette distance.

Apparemment pas au courant de ce fait, les machines commencèrent à tirer quelques missiles ainsi que de leurs canon principal tout en avançant. Les missiles eux-mêmes ne posaient pas un gros problème car ils étaient pour la plupart interceptés par les défenses, mais les obus des canons principaux étaient quand eux bien plus dangereux. Presque indétectables, il ne pouvait être encore moins arrêtés et commencèrent à percuter le bouclier de la station spatiale.

La flotte alliée se mit immédiatement en marche vers la flotte mécanique. Tandis que les appareils embarqués attaquaient directement les cuirassés en ne rencontrant qu'une faible résistance. Les vaisseaux capitaux se séparèrent pour prendre la flotte ennemie en tenaille tout en sortant de leur ligne de tir principale. Pendant qu'ils effectuaient cette manœuvre, O'Neill contacta Zina Kosloff.

« On dirait qu'on va devoir ralentir l'évacuation de la station et de la terre. Ces machines ont envoyé des missiles qui ont brouillé nos téléporteurs. Nous pouvons toujours utiliser les anneaux, mais ils n'ont jamais été prévu pour évacuer autant de monde.
- Nous vous ferons gagner autant de temps que nous pourrons, mais j'ai peur que ca ne soit pas beaucoup.
- Ce sera mieux que rien. Merci »

Tandis qu'il disait cela, le communication sauta avant de reprendre. Les lumières dans la salle où se trouvaient O'Neill clignotaient et semblaient manquer de s'éteindre.

« Ils sont en train d'affaiblir sérieusement le bouclier. Nous n'allons pas pouvoir maintenir la communication. Avous vous le commandement de la force de défense Polkovnik Kosloff.
- A vos ordres. Je défendrais la mère patrie.
- Et la Terre en bonus j'espère. »

Avant qu'elle ne puisse répondre, la communication coupa. En regardant sur un écran de contrôle, elle vie que les boucliers de la station n'étaient plus qu'à vingt pour-cent. Sa propre force avait prit de sérieux coups et trois Ha'taks étaient déjà réduit à l'état de poussière cosmique.

« Mayór, dites aux hébridans de tirer avec leurs canons axiaux et de nettoyer ces croiseurs. Nous nous occuperons ensuite des cuirassés.
- Comprit. » Il transmit les ordres avant de se tourner vers sa commandante, l'air pour le moins inquiet. « Mauvais nouvelle. La Terre rapporte que cinquante croiseurs viennent de sortir en orbite et sont en train de foncer dans l'atmosphère. Quatre vont vers le pôle sud. » En lisant le rapport, son visage se décomposa, malgré la discipline dont il faisait preuve. « Je crois que c'est la fin commandant.
- Moi je crois que vous pensez et parlez un peu trop !
- Mais commandant...
- Vous parlerez quand vous aurez écrasé l'ennemi pour la mère patrie ! Dites à trois autres 304 de nous suivre. Nous allons nous occuper de ceux dans l'Atmosphère. L'Illiade a le commandement de la flotte ici.
- Comprit ! »

---

Sur Terre, les croiseurs se séparaient, chacun allant vers l'un des centre majeurs de population tandis que les forces gouvernementales, appuyés des F-302 restés sur terre, les attaquaient. Malheureusement, les missiles anti-boucliers terriens n'étaient pas déployés par toutes les armées et même les pays qui en avaient les avaient confiés à leurs groupes d'élite pour garder le plus possible le secret sur la Porte. Aussi, bien qu'ils étaient attaqués, les croiseurs extraterrestres n'encaissaient en réalité que très peu de dégâts, et leur propre riposte infligeaient de lourdes pertes aux escadrons aériens Terriens. Heureusement, ils ne tiraient que très peu sur les infrastructures.... pour le moment.

Avant poste ancien sous l'Antarctique

« Nous avons quatre ennemis qui approchent. Ils lancent des missiles !
- Lancez les drones ! Essayez d'intercepter les missiles au passage. Si jamais l'un d'entre eux arrive à entrer dans le puits, on peut se dire adieu ! »

Immédiatement, les drones partirent de l'avant poste et foncèrent vers les croiseurs. Ces derniers se défendirent en tirant à l'autocanon et aux canons plasma, mais même si des drones étaient détruit, il y en avaient trop pour qu'ils soient tous arrêtés. Ils traversèrent le bouclier des machines comme s'il n'existait pas et traversèrent avec à peine plus de difficulté leur structure.

Les croiseurs, trop endommagés pour supporter leur poids, s'écrasèrent sur la glace de l'antarctique, creusant de profond sillon avant de s'arrêter. Les drones commencèrent ensuite à chercher d'autres cibles.

Pendant ce temps, dans l'avant poste, les missiles ennemis avaient détruit le dôme qui protégeait l'accès à l'avant poste tandis que d'autres, beaucoup plus gros, effectuèrent des manœuvres pour aller dans l'avant poste. Une fois au fond du puits, ils n'explosèrent cependant pas. A la place, sous les regards de l'équipe médusée, ils s'ouvrirent, révélant les squelettes métalliques qu'ils contenaient...

A bord du Voskhod

« Polkovnik, vous avons perdu les signaux de l'avant-poste ancien. Les drones sont également désactivé... et les satellites détectent des mouvements dans les épaves ennemies. »

La commandante Russe étouffa un juron en entendant cette nouvelle. Sans l'avant poste pour protéger la Terre, les dégâts potentiel des croiseurs dans l'atmosphère venaient juste d'augmenter de manière astronomique. Néanmoins, ce n'était pas la dernière mauvaise nouvelle.

En effet, la station Georges Hammond venait de perdre ses boucliers et les cuirassés de l'ennemi commençaient à tourner leur attention vers la flotte alliée. Ils continuaient de bombarder la station, mais les croiseurs se mettaient en position pour riposter aux tris des hébridans qui avaient grâce à leur canon axiaux détruit plusieurs d'entre eux. Pire, les cuirassés semblaient déployer des armes de flanc de taille similaires aux axiales des croiseurs. La flotte ennemie avait également accélérée vers la station qui commençait à tomber en morceau. La plupart du personnel était resté bloqué à bord et il n'y avait pas de capsules de sauvetages. C'était mille deux-cent personnes qui travaillaient en permanence dans la station et des dizaines étaient déjà en train de dériver dans l'espace, aspiré par des décompressions brutales lorsque des pans entiers de la station se faisaient détruire.

Malheureusement, Zina Kosloff ne pouvait plus rien faire pour la flotte dans l'espace. Par contre, elle pouvait encore infliger de lourdes pertes aux ennemis dans l'atmosphère... de préférence avant qu'ils ne fassent eux même trop de dégâts.

« Dites au McBeth, Odysée et Sun Tzu de serrer la formation. Il va falloir détruire ces croiseurs vite et bien. »

Même s'ils se sortaient de ce merdier, révéler le programme Stargate à la population terrienne allait être le cadet de leur soucis.

Les croiseurs visaient les villes majeures. Bien que protégées par des forces aériennes, il y avait très peu que des avions conventionnels pouvaient faire face à des croiseurs extra-terrestres équipés de bouclier, les F-302 ne pouvaient pas être partout à la fois et même leur efficacité était limitée. Aucun croiseurs ne fut empêché de déployer ses troupes au sol près des centres majeurs de population où des fanatiques des OVNI les attendaient à bras grand ouverts.

L'armée était en alerte depuis plusieurs jours et prête à agir, mai sil n'y avait pas eut de temps pour évacuer la population ou la mettre à l'abris, et les machines se moquaient éperdument des pertes civiles. Aussi, elles se mirent à tirer, attaquant tout les humains qu'ils voyaient de même que les animaux domestiques qui trainaient dehors. Les fanatiques des OVNI, premières cibles, tentèrent de se disperser, mais sans succès. Aucun ne réchappa au massacre et les machines continuèrent d'avancer. Etrangement, elles n'entraient pas dans les bâtiments et même les croiseurs évitaient de tirer à l'arme lourde dans la ville. En revanche, les forces militaires et les infrastructures en dehors de celles-ci n'avaient pas la même chance.

Les aéroports autoroutes, ponts et ports furent tous détruits méthodiquement. Les rares avions civils ou bateau ayant réussit à sortir avant étaient la cibles de missiles qu'aucun d'entre eux ne pouvaient éviter. Les bases militaires subirent le même sort. Les seules forces armées qui ne subissaient pas des frappes aériennes étaient celles qui étaient déjà dans la ville. Aussi, tant bien que mal, la résistance s'organisa. Police, armée et même quelques gangs qui désiraient protéger leur territoire se mirent à attaquer les envahisseurs. Les résultats n'étaient pas grandioses, mais ils apprirent que leurs ennemis n'étaient pas invincibles. Les boites de conserves à patte étaient d'ailleurs des cibles faciles car bien plus agressives et faciles à embusquer. Les araignées volantes étaient protégées par un bouclier, mais étaient les moins dangereuses et même un bouclier ne les protégeait pas indéfiniment. Les cyborgs criant étaient quand à eux une toute autre histoire. Précis et possédant des armes dangereuses, ils étaient bien plus solides que leur apparence le laissait penser. Ils tuèrent de nombreuses personnes qui étaient trop à découvert.

Le dernier type de robot, ceux équipés d'arme lourdes et de bouclier, n'était pas très fréquent, mais un seul d'entre eux pouvait tuer n'importe quel nombre d'ennemis ne disposant pas d'armes lourdes. Aussi, ils furent ciblés en priorité par lesdites armes lourdes : lance-roquettes, bombes et même de rares chars d'assaut pouvaient les abattre. Plusieurs furent endommagés par des voitures béliers - bien qu'aucun ne puisse être détruite par une seule de ces armes.

Lorsque les infrastructures entourant les villes étaient détruites, les croiseurs repartaient, laissant derrière eux un grand nombre d'aéronefs. Capables de manœuvrer à grande vitesse entre les bâtiments, leurs missiles détruisirent de nombreuses poches de résistances après qu'elles aient embusqué quelques machines au sol.

« Ceux au sol se défendent bien mieux que ce que je l'espérais » observa Hakim Petry en écoutant les rapports militaires des pertes alliés et ennemies. « Pourtant, si nous ne pouvons pas détruire la flotte ennemis, ou au moins les croiseurs dans l'atmosphère, je n'ai aucun doute sur le vainqueur final. »

Les quatre BC-304 venaient de détruire leur premier croiseur ennemi et - afin de ne prendre aucun risque - avaient continué de tirer sur la carcasse. Après tout, rien ne disait qu'il n'y avait pas plus de machines à l'intérieur prêtes à fonctionner. Malheureusement, ils ne pouvaient rien faire pour les troupes déjà au sol sans risquer un grand nombre de dégât collatéraux.

Afin de rassurer la population, télévision et radio diffusaient des messages informant la population - du moins ceux qui pouvaient les recevoir - que la Terre possédait les moyen de combattre une telle invasion et qu'en ce moment même, des vaisseaux terriens combattaient les vaisseaux ennemis. Et surtout, les IFF des BC-304 étaient diffusées à toutes les forces de la planète, évitant que des avions tirent sur leurs alliés en croyant bien faire.

Pourtant, la situation n'était pas du tout brillante.

« On nous informe que les croiseurs commencent à se regrouper. Il semblerait qu'ils se préparent à nous combattre.
- Continuez les opérations en visant les groupements en premier. Il ne faut surtout pas qu'ils nous tombent dessus en supériorité numérique. »

Les boucliers permettaient aux vaisseaux spatiaux de des vitesses inatteignables par des engins conventionnels. Libéré des frottements atmosphériques, les croiseurs volaient actuellement à près de Mach 25, bien moins que ce qu'ils pouvaient atteindre dans l'espace mais cela leur permettait de traverser l'atlantique en moins de quinze minutes. Malheureusement, cela donnait au moins quinze minutes pour que des croiseurs se rassemblent. Aussi, après six détruits, alors qu'ils étaient au dessus de l'océan Antlantique, la force terrienne repéra vingt croiseurs ennemis venant à leur rencontre. Ils seraient à portée de tir dans moins de deux minutes.

---

Pendant ce temps là, à bord de l'Illiade, l'équipage était résigné. Malgré les satellites de défense - peu en fait, la terre ayant été protégée par l'avant poste, les centres de recherche avaient eut une priorité nettement supérieure - ils n'avaient pas pu détruire un seul cuirassé, malgré que leur feu ce soit concentré dessus dès que la plupart des croiseurs avaient été éliminés.

En effet, les croiseurs avaient été la cible principale parce que c'étaient eux qui constituaient alors la majeure partie de la puissance de feu de la flotte ennemie. Malheureusement, sitôt que la station George Hammond avait commencé à prendre des dégâts physiques, les cuirassés avaient commencé à déployer toute leurs armes, incluant des canon similaires aux canons axiaux des croiseurs. La différence était que ceux-ci étaient montés sur des tourelles et donc bien plus flexibles d'utilisation.

Avant que les cuirassés ne se réveillent, la flotte alliée avait, malgré quelque pertes, réussit à détruire un grand nombre de croiseur. Ils avaient même eut espoir de pouvoir détruire les cuirassés une fois les croiseurs détruits. Malheureusement, c'était trop demander. Les cuirassés s'étaient révélés être une menace encore plus grande que ce qui avait été envisagé et la flotte alliée n'avait plus que quelques minutes avant d'être complètement détruite. Peut-être moins. Après tout, il ne restait plus que cinq Ha'tak et trois BC-304.

Et dans tout cela, les cuirassés avaient continué d'avancer. Ils étaient maintenant presque amarrés aux restes de la station et les capteurs de l'Illiade détectait des signatures énergétiques qui ne pouvaient appartenir qu'à des téléportation. Au moins, leur tirs avaient grandement diminué en cadence.

« On a perdu nos boucliers ! »

Le cri de désarrois tira John Tigh de ses pensés juste à temps pour voir par la verrière un croiseur ennemi en train d'aligner le 304 avec son canon axial. Malgré les manœuvres du vaisseau, il était évident qu'à cette distance, il ne pourrait pas l'éviter. Médusé par le vaisseau ennemi à quelques centaines de mètres au plus, le colonel entendait déjà le cri de la Mort qui venait le chercher...
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MessageSujet: Re: La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion   La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion EmptyLun 15 Nov - 19:12

Chapitre 11 : Le repas

BC-304 Intrépide, un demi-heure après le départ de la flotte Orion

Le capitaine Silence n’était pas un homme heureux. Certes, son vaisseau était en cours de réparation - des réparations qui avançaient assez vite grâce aux pièces de rechange synthétisées par le vaisseau Orion. Néanmoins, d’autres problèmes persistaient.

Premièrement, la Terre allait être attaquée dans dix-sept heures, en supposant que les Orglons n’accélèrent pas le rythme. La terre pourrait se défendre, mais pas les repousser avec uniquement leurs vaisseaux. Les alliés principaux de la Terre, les hébridans et les Jaffas, envoyaient bien des vaisseaux pour aider à la défense, mais eux-mêmes avaient subit des pertes au cours de ce conflit et étaient sérieusement diminués. Silence et ses nouveaux alliés étaient les seuls qui pourraient repousser les envahisseurs.
Malheureusement, même s’il y arrivait et que par miracle, la Terre était complètement épargnée, cela ne résoudrait pas le second problème : Le conflit qu’il avait sur les bras était seulement une extension d’un conflit qui durait depuis une centaine d’année terriennes à l’échelle d’une galaxie. Selon les anges, la flotte qui faisait trembler la Voie Lactée n’était en réalité qu’une force d’exploration légère. Une force d’exploration ! Et elle avait mit à genoux l’un des principaux chantiers Jaffa, se déplaçait sans pouvoir être suivit par les capteurs d’Atlantis - pourtant les plus évolués de la galaxie - et menaçait désormais de détruire la Terre. Il frissonnait encore en pensant à ce qui arriverait si jamais l’ennemi décidait d’envoyer une vraie flotte de combat pour conquérir la Voie Lactée. Rien ne pourrait leur résister.
Enfin, pour le moment, il n’y avait rien à faire au sujet des deux premiers problèmes. Autant donc se concentrer sur le troisième. Celui-ci ne menaçait pas de détruire la galaxie ou même des planètes. Non, en fait, il ne menaçait même pas les opération de son vaisseau. Il s’agissait « juste » de bugs dans les bases de données du vaisseau.

En effet, si les réparations sur les systèmes de combat avançaient à un bon rythme, les systèmes secondaires commençaient à montrer des défaillances qu’il ne devrait pas y avoir. Les lumières montraient des signes de faiblesses ou le chargement de certains documents était plutôt lents ou parfois même erronés. L’exemple le plus frappant avait été le rapport d’un matelot qui - alors qu’ils était à son quart de repos - avait voulu finir de regarder un documentaire obscur sur certaines colonies de fourmis… pour se retrouver à la place avec un film pornographique. D’un autre côté, un autre avait rapporté la même chose.. sauf qu’à la place de son film il avait eut le documentaire du précédent.
Il interrompit ses pensées noires pour regarder le message qui venait de lui arriver d’une Givre qui semblait remontée. Elle rapportait une activité anormalement élevée des bases de données non-confidentielles. Selon les techniciens, les ordinateurs utilisaient toute leur capacité de calcul pour copier les données mais sans que l’on puisse savoir où elles étaient envoyées et sans que cela ne gêne les opérations militaires. De plus, toutes les bases de données à accès restreint étaient épargnées. En résumé, quelqu’un « pompait » toutes les connaissances du vaisseau sans se cacher, mais sans gêner celui-ci.

Silence se doutait du responsable et allait demander à Cassandra de les contacter quand il reçu un message sur sa messagerie interne. En l’ouvrant, il découvrit un message d’Arlia Edan, adressé à Givre, Cassandra et lui-même et les invitant à bord de son vaisseau pour un dîner au cours duquel elle pourrait répondre aux interrogations qu’ils avaient. Après l’invitation, il y avait les coordonnées nécessaires pour la téléportation ainsi que l’heure du dîner. Dans une heure, soit à une heure correcte pour un repas. Dernier détail, le message était écrit dans un français impeccable.

Dans une heure donc ? Parfait, il avait une question à lui poser, et elle avait intérêt à ce que la réponse soit satisfaisante. Ou peut-être qu’il laisserait Givre la poser. Après tout elle aurait plus d’impact et il pourrait garder une apparence modérée et respectable pour rattraper la situation en cas de besoin. Au pire il y aurait Cassandra, après tout, c’était son travail.


Une heure plus tard

Cassandra, Givre et Silence se retrouvèrent à l’heure convenue dans la salle des anneaux afin d’être téléportés aux coordonnées indiquées par le message d’Arlia Edan. Si Silence gardait un visage neutre, Cassandra montrait une trace d’appréhension tandis que Givre était elle-même : prête à commettre un acte de violence dès qu’elle en aurait l’occasion.

Après un signe de tête - et des instructions si jamais ils ne donnaient pas signe de vie au bout de quelques heures - le trio fut téléportée du vaisseau terrien. La première chose qu’ils virent furent… l’hyperespace ? Tandis qu’ils réfrénaient une bouffée de panique, d’autres éléments faisant plus de sens se mirent en évidence.

Tout d’abords, il y avait de la gravité, certes plus faible que la normale, mais de la gravité quand même. Deuxièmement, ils se sentaient appuyer sur un plancher et ne risquaient donc pas de dériver. Troisièmement, du mobilier était présent - notamment une table, quatre chaises et... quelque chose. L’un des fauteuils spécifiques aux Orions. Dernier détail, et non le moins important : Trois créatures étaient présentent devant eux. L’ange en armure qui était déjà présent lors de la dernière rencontre, Arlia Edan et enfin le protecteur du khan, Zhaarnak'telmasasa. Aucun des trois ne semblait gêné par le décor. Arlia semblait même… curieuse (?) de leur réaction. Finalement l’illusion, ou quoi que c’était, prit fin et le trio se retrouva dans un décor plus commun.

Plus commun, si tenté que ce mot puisse s’appliquer dans le cas d’une architecture interne alien. Si les couloirs des vaisseaux orions avaient été peu remarquables, ceux-ci étant surtout fonctionnels, la salle dans laquelle ils se trouvaient remplissait manifestement un rôle moins formel. Les cloisons imitaient maintenant des murs de pierre, renvoyant Silence et Givre dans les anciens châteaux Français. Cependant, les éléments de ressemblance s’arrêtaient là. Les peintures au mur étaient ne représentaient pas des humains, mais des anges. Des hologrammes montraient des bâtiments qu’ils ne connaissait pas mais qui semblaient rayonner, créant la lumière ambiante. A moins que ce soit les étoiles représentées au plafond qui fournissaient la lumière ? Les humains pouvaient même apercevoir une planète ressemblant à une Saturne verte en gros plan, prenant environ un tiers du plafond. Il semblait également y avoir une musique, mais dès que l’un d’entre eux se concentrait pour l’écouter, elle disparaissait complètement. De même, il leur semblait apercevoir des motifs, des mouvements du coin de l’œil, mais ceux-ci restaient obstinément cachés dès qu’ils essayent de les observer.

Avant que les humains puissent explorer plus en avant ce qu’ils ressentaient plutôt que percevaient, Arlia s’avança. Voyant ceci, Givre reprit l’air meurtrier qui l’avait brièvement quitté et prit la parole en premier.

« Donnez-moi une bonne raison de ne pas vous étriper sur place.
- Parce que » répondit l’ange dans un français presque sans accent qui surprit Cassandra tandis que les officiers français restaient impassibles « vous manqueriez un bon repas ? »

En disant cela, l’ange arborait un sourire chaleureux, comme si des menaces de morts n’avaient rien de choquant. Silence posa la main sur son pistolet tout en s’adressant à Arlia avec un regard froid.

« Je crains que cela ne suffise pas.
- Ce qu’il veulent demander, » dit Cassandra, sentant que la situation risquait de déborder « c’est si c’est vous qui avez accédé à nos banques de données. »

En entendant la question, Arlia prit un air surprit, comme si elle s’était attendue à ce qu’ils lui reprochent autre chose… ou comme si ca la surprenait qu’ils lui reprochent cela.

« Ho, ca. Oui, En effet, c’est moi qui ait lancé l’initiative. Pourquoi, ca pose un problème ?
- Laissez-moi réfléchir » répondit Silence avant que Givre ne puisse le faire «
Oui ?
- Mais » l’ange semblait sincèrement confuse maintenant. L’Orion quand à lui restait en retrait, comme si cela ne le concernait pas « Pourquoi donc ? Où est le mal de s’instruire sur les peuples que l’on rencontre ? »

En entendant cela, Silence réprima un soupir et s’adressa à voix basse à Cassandra.

« Je crois que je vais vous laisser mener la discussion, je vais bientôt m’énerver.
- L’intention » reprit Cassandra à voix haute « était certes bonnes, mais votre manière d'agir a causé des dérangements à la marche normale du vaisseau.
- Vous auriez quand même pu demander avant, » rajouta silence malgré sa décision de ne pas intervenir « surtout que pour accéder à nos bases de données, vous avez du traverser plusieurs pare-feu qui en protégeaient l'accès. »

Avant que l’ange ne réponde, une voix sortit de nulle part. Par instinct, Givre dégaina son arme de poing et regarda aux alentour pour vérifier d’où venait la voix. En voyant sa réaction Arlia retint de justesse un rire.

« C'étaient donc ca censé m'empêcher d'y accéder ? » dit la voix comme si elle venait d’avoir une révélation « J'ai cru qu'il s'agissait de structure d'accueil pour rediriger les visiteurs !
- Laissez-moi deviner. » Grogna Silence « Une IA ?
- Tout à fait. » répondit l’intéressée d’un ton plus neutre, quoi qu’il gardait un fond ironique(au goût de Silence) « Emissaire pour vous servir.
- Rengainez votre arme Givre » reprit le commandant Français « je crains que vous ne puissiez lui faire grand-chose.
- Génial » répondit Givre « après les boules de poil et les tapettes ailées, on se tape Skynet.
- Skynet ? Ho, ca. Rassurez vous Givre, je ne ressemble pas à Skynet, je suis bien plus… raffinée. »

Voyant qu’il n’y avait pas de réaction de la part des terriens, Arlia reprit la parole.

« Pour en revenir au sujet qui vous irrite. Je vous présente mes excuses. Pour mon peuple, il est normal de partager des données historiques, économiques et politiques. Au vu de notre ressemblance physique, j'ai cru qu'il en serait de même pour vous. Je me suis trompée. »

Elle semblait plus irritée que cela ait causé des problèmes que désolée, mais c’était quand même des excuses. Givre n l’entendait manifestement pas de cette oreille, mais avant qu’elle ne puisse dire un mot, son officier supérieur lui intima l’ordre de se taire et prit lui-même la parole.

« Passons l'éponge sur cet incident. Il est inutile de s'entretuer sur quelques fichiers historiques et deux ou trois films pornos. Enfin, peut-être que monsieur Mouche voudrait le faire, mais ce n'est pas le capitaine.
- Bien, maintenant que nous sommes de nouveau bon amis, » Givre grogna en entendant ce qualificatif « désirez-vous passer à table ?
- Avec plaisir. » Ce fut Cassandra qui répondit, voyant que les officiers français ne répondaient pas.

Tandis qu’ils s’avançaient vers la table, ils virent des plats êtres téléportés. Pour la majorités, ils ressemblaient à ce que les humains auraient pu trouver sur Terre, à une exception près : l’assiette de l’Orion contenait de la viande non cuite ainsi que très peu de légumes ou de fruits. Un bol de sang était également à côté de l’assiette. Tandis qu’ils s’asseyaient - à l’exception de l’Ang en armure qui restait encore une fois derrière Arlia - cette dernière prit la parole.

« Je crois qu’il est de coutume de porter un toast avant de commencer un repas non ?
- Cela se fait en effet.
- Alors que diriez-vous de porter un toast à la Terre, ou plutôt à la Voie Lactée, puisque c’est ainsi que vous nommez votre galaxie ?
- Avec plaisir. »

Les humains portèrent un toast avec les aliens, bien que la scène leur semble presque absurde. C’était tellement proche de ce dont ils avaient l’habitude que cela semble irréel. Sauf que…

« Désolé si la question semble déplacée, mais j’ai remarqué que Zhaarnak'telmasasa a porté le toast avec son bol de sang. Les Orions ne boivent pas d’alcool ? »

Arlia discuta quelques secondes avec l’Orion avant de répondre.

« Je crois que je vais le laisser vous répondre.
- Je pourrais » dit la voix d’Emissaire, traduisant en direct les paroles du protecteur du Khan « boire de l’alcool, mais cela signifierait très probablement que vous en mourriez. » Si Silence et Cassandra était respectivement intrigués et surprit par l’affirmation, souriait le défiant d’essayer. « L’alcool a tendance, même en infime quantité, à nous transformer en fous meurtriers insouciant de leur propre sécurité.
- Ho. Mieux vaut éviter cela je suppose. C’est donc le sang qui le remplace ?
- Exactement. »

Une fois la curiosité des humains satisfaite, tous commencèrent à manger. Dès les première bouchées, Cassandra ressenti la différence entre la nourriture qu’elle mangeait et la terrienne - ou même celle qu’elle avait eut en prison. A chaque bouchée, Cassandra semblait voir les odeurs de la nourriture ou entendre les saveurs. A chaque fois qu’elle avalait la bouchée, il lui semblait qu’elle se blottissait près d’un feu après avoir passé un long moment au beau milieux d’un blizzard. La sensation était très réconfortante, mais complètement déplacée et se terminait heureusement dès qu’elle avait finit d’avaler. A voir l’expression des officiers français, ils ressentaient la même chose, mais avaient choisit de se taire, bien qu’ils mangeaient la nourriture que par petits bout.

« La nourriture a quelque chose de plus que ce que nous avons eut lorsque nous étions… prisonniers des Orions. » Elle s’attendait à ce que l’ange comprenne de quoi elle parlait, mais si elle écoutait Cassandra, elle ne semblait pas voir où elle voulait en venir. Tandis que l’ambassadrice se demandait comment formuler la suite, Givre la surprit en prenant la parole.
« Vous avez mit des hallucinogènes dans la nourriture. Vous essayez de faire quoi ? » Le ton de Givre était étrangement neutre, sans doute à cause de la nourriture, mais elle n’en semblait pas moins dangereuse, surtout quand une main était proche de son arme de poing.
« J’imagine qu’on peut qualifier nos épices d’hallucinogène. » Le ton était poli, mais elle semblait blessée par l’accusation. « Mais je n’essaie pas de faire quoi que ce soit. C’est juste une ingrédient qui permet de rendre la nourriture plus agréable, comme le sel. L’effet est plus complet, mais se termine dès que vous avez terminé votre bouchée. Et non, il n’y a pas de phénomène de dépendance, et si nos analyses biologiques sur votre espèce sont correctes - et elles le son, croyez-moi - vous ne risquez rien non plus..
- Je comprends, » reprit Cassandra « mais dans ce cas, pourquoi ne pas les avoir mises dans le repas que nous avons eut en prison ?
- Ce sont des épices que nous gardons pour des occasions de réjouissance. Les Orions m’ont suggéré qu’être en prison n’était pas forcément l’une de ces occasions. De plus, si vous aviez eut des hallucinogènes dans une prison au milieu d’une espèce pas forcément amicale, comment auriez-vous réagit ?
- Nous aurions été méfiants. Je comprends. C’est juste que ces épices sont… inhabituelles. »

Le repas reprit quelques instants, mais Silence brisa le… silence quelques secondes plus tard.

« J’ai une question plus militaire à vous poser. Vu que vous avez vu de quoi sont capables nos vaisseaux, pourriez-vous nous dire approximativement les capacités de vos propres vaisseaux ?
- J'aurais aimé vous faire une démonstration malheureusement, je n'ai aucun vaisseau de combat angélique à disposition. Quand aux Orions, vous avez déjà vu de quoi ils sont capables et vous en verrez plus en orbite de la Terre. Ce sera la meilleure démonstration que vous pourrez avoir.
- J'espère juste que nous arriveront à temps.
- Moi aussi Capitaine, Moi aussi. Cependant, j’ai également une question à vous poser. J'ai remarqués que vous et votre second aviez toujours des épées avec vous. Est-ce que cela fait partie de la tenue normale des officiers de votre flotte ?
- Non, c'est une préférence personnelle, nous aimons Givre et moi, avoir notre sabre a portée de main. Surtout dans ce genre de situations.
- Dans ce genre de situation ? J'en déduis donc que ce sont de vraies armes. Vous vous sentez menacés actuellement ?
- J'ai appris, madame, a élevé la paranoïa au rang d'art.
- Mademoiselle. Enfin, c’est bien dommage, ca ne doit pas être facile à vivre, la paranoïa, surtout pour ceux qui vous entourent. Par contre, j’ai encore une question. Vos lames sont-elles inertes ou animées ?
- Inertes » répondit Silence après quelques secondes de réflexion « et croyez moi, elle est bien suffisante pour l'usage a laquelle je la dédie. » tandis qu’il disait Cela, Givre semblait quitter son air renfrogné - malgré les épices angéliques - pour s’intéresser à la conversation.
« Si elle est inerte » reprit Arlia « j'espère que vous frapperez très fort si vous avez à l'utiliser contre les Orglons. Percer leur blindage avec risque d'être... difficile.
- Pour percer les blindages, nous avons d'autres instruments. Mais ne vous inquiétez pas pour moi, après tout les Orglons ne sont pas présent ici ce soir n'est-ce pas ? » Tandis qu’il disait cela, Givre arborait un sourire carnassier - et dangereux - qui complémentait celui de Silence.
« Non, en effet, encore qu'il est possible de les inviter s'il vous manquent. »

Immédiatement, Givre porta la main sur son holster et aurait dégainé si un ordre sec de Silence ne l’avait pas interrompu.

« Capitaine » répliqua-t-elle immédiatement « vous les avez entendu comme moi. On ne peut pas…
- Désolé, » Intervint Arlia « je joue avec vos nerf. Le maximum que l'on puisse faire est d'utiliser des » elle marqua une légère pause avant de continuer « quantogrammes pour les imiter. Une très bonne imitation, mais toujours sous notre contrôle et qui n'est pas permanente.
- Jouer avec les nerfs de Givre est un sport à haut risque. » répliqua Silence « Evitez si vous ne voulez pas que votre cervelle repeigne la cloison ou que vous vous retrouviez épingler comme un vulgaire papillon. Je ne serais pas toujours aussi rapide à la détente
- J’aimerais bien voir ca. »

J’ai bien entendu ?Elle veut que Givre lui tire dessus, à cette distance ?C’est quoi cette « diplomatie » ? Cassandra ne savait pas quoi dire et elle espérait qu’elle avait mal compris ce que l’ange avait dit, mais ce qu’elle voyait ne venait pas confirmer son espoir.

Givre regarda son supérieur, qui se contenta d’un « Allez-y Givre, qu'on en finisse. » laconique. Ayant reçut la permission de dégainer, l’officier française sortit son arme avec une lenteur calculée, prenant tout son temps pour mettre en joue Arlia qui ne bougeait pas une plume. Givre savourait le moment tandis que l’Orion - qui se trouvait tout à coup trop proche de l’ange - s’éloignait sur le côté, sans pour autant cesser de manger

Un moment passa durant lequel Givre donnait l’impression d’y prendre un plaisir incroyable, puis finalement, elle tira. Arlia ne bougea pas d’un seul millimètre. A la place, une bref et petite fissure blanche sur fond bleu apparut devant son front, là où la balle aurait du la toucher. Un bouclier, évidemment. Cassandra fut soulagée, bien que ni Givre ni Silence n’aient l’air surpris par un tel dénouement. Après tout, c’était soit ca, soit les Anges pouvaient survivre alors que leur tête était explosée par l‘impact d’une balle explosive. Balle dont les morceaux se trouvaient désormais devant Givre, téléportés là comme pour lui rendre. Satisfaite de son effet, l’ange reprit la parole.

« Merci. Comme vous le voyez, nous avons une technologie de bouclier qui nous permet de contre quelques attaques à distances. Les Orglons l'ont aussi, mais la leur ne leur permet pas d'arrêter des coups d'épée. Aussi, il est parfois utile pour nos soldats d'utiliser leur bouclier pour engager un combat au corps à corps et détruire les machines. Ma remarque sur votre lame venait de là.

- Nos armes ont pourtant bien marché sur eux dans le chantier jaffa.
- Tout comme leurs vaisseaux, les robots Orglons viennent en plusieurs niveaux technologiques. Certains très bas sont utilisés comme force de reconnaissance pour cacher leurs vrai niveau technologique et présentent l'avantage d'être fabricable avec des installation mineures. En revanche d'autres machines biens plus évoluées sont extrêmement résistantes. et disposent d'un bouclier personnel. De plus, Certains ont même un téléporteur personnel. Dans ce cas, une arme à distance est beaucoup moins efficace une fois qu'ils sont à moins d’une dizaine de centimètres de vous. »

Cassandra déglutit en imaginant des dizaines de robots apparaitre de nulle part au milieu d’équipe SG, capables d’envahir des installations en évitant toutes les forces de sécurité ou des robot qui se contenteraient de tirer une fois avant de se téléporter ailleurs, là où personne ne l’attendait. Silence devait avoir les mêmes images dans la tête mais rien ne transparaissait sur son visage fermé. Au contraire, Givre semblait en extase en entendant la description d’Arlia, quelque chose qui faisait presque plus peur à Cassandra que les hordes de robots qui restaient néanmoins lointaines. Par contre…

« Est-ce qu'il y a encore d'autres choses dont nous devrions être au courant concernant ces Orglons ?
- Non, rien qui ne doive vous concerner dans l'immédiat. Vous en serez informé au fur et à mesure. De toute manière, nous sommes en train de traduire une partie de nos informations sur les Orglons dans vos divers langage. Cela pourra vous être utile. Est-ce que vous avez d’autres questions sur le sujet ?»

Aucun des trois humains ne répondit, aussi Arlia continua d’alimenter la conversation.

« En lisant rapidement votre encyclopédie, il y a quelque chose qui m’a choqué. Vous êtes une civilisation connaissant le voyage spatial - d’un manière ou d’une autre - depuis environ trente-cinq de vos années, vous avez repoussé plusieurs fois des invasions aliens et vous avez renversé des civilisations. Pourtant, votre population générale se croit toujours la seule espèce intelligence de la galaxie ? »

Cassandra commença à répondre, et la conversation dura pendant tout le repas sans évènement majeurs, si ce n’est que la situation terrienne semblait dépasser la compréhension des deux aliens. A raconter, cela semblait aussi absurde à Cassandra d’ailleurs…
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Elcor

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La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion Empty
MessageSujet: Re: La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion   La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion EmptyMar 3 Mai - 22:46

Chapitre 12 : Limiter les dégâts

BC 304 Voskhod

Ils avaient survécu, mais de justesse. Les vingt croiseurs ennemis avaient été détruit, mais ils avaient réussit à emporter le McBeth qui avait explosé en plein vol. Le Sun Tzu et l’Odyssée n’étaient plus que des carcasse qui ne volaient que par la force de leur répulseurs. Des trous béants creusaient leur coque qui menaçait de se disloquer au moindre effort trop important.

L’état du Voskhod n’était pas beaucoup plus brillant. Les boucliers étaient HS et la plupart des systèmes offensifs avaient sautés. Même les capteurs longueportée avaient inutilisables, impossible de savoir ce qui se passait en orbite. Le vaisseaux russe n’était plus en état de combattre.

« Polkovnik, nous recevons une transmission. C’est la générale Carter qui est actuellement à la zone 51.
- Passez-la moi. Et trouvez-moi un endroit sans ennemi et sans habitation autour. »

Une fois l’ordre donnée, elle se tourna vers l’un des rares écran encore en état de marche et l’activa. La générale Carter prit la parole.

« Nous avons suivit ce qui s’est passé. Quel est l’état de vos vaisseaux ?
- Inutiles au combat. Actuellement, nous cherchons plutôt un endroit ou nous… poser sans provoquer trop de dégâts.
- Venez à la zone 51. La base militaire est détruite en surface, mais il n’y a plus d’ennemi et c’est une zone complètement inhabitée.
- Comprit. Comment se passe la bataille en orbite ?
- Mal jusqu’à présent. Néanmoins, nous détectons d’autres vaisseaux en approche.
- Des renforts ?
- Inconnus. Espérons que oui. »

Pendant ce temps, en orbite

Il ne restait plus que huit vaisseaux pour défendre la terre de trois cuirassés robotique, chacun pouvant détruire les huit vaisseaux de défense. C’était sans compter les dizaines de croiseurs ennemis qui étaient dans l’atmosphère et les quelques-uns qui étaient dans l’espace ou le fait que le BC-304 de John Tigh allait bientôt être détruit par un croiseur.

John Tigh n’avait jamais vraiment regardé la mort en face. Il avait eut le commandement de l’Illiade dans une période où seuls les jaffas constituaient une menace. Et encore, leur vaisseaux ou leurs soldats n’étaient pas de taille face aux humains et à leurs alliés proches, les hébridans. Finalement, sa vie avait plutôt été tranquille et il n’avait jamais eut à se soucier de mourir. D’échouer oui, mais c’étaient uniquement des exercices et l’issue n’aurait jamais pu en être fatale.

Il n’avait jamais vraiment réfléchit à ces instants, ceux où la certitude de mourir et la seule que vous avez. Il s’attendait à moitié à voir la faucheuse - stupide superstition selon lui - lui donner le coup final, mais il ne s’était pas attendu à entendre son Cri lui vriller les oreilles. Plutôt que de rester inutilement stoïque, il se laissa porter ses mains à ses oreilles, comme si cela pouvait l’aider. Après tout, il n’avait plus besoin de jouer comme un acteur alors que l’équipage allait lui aussi mourir dans les prochaines secondes.

Son dernier geste fut de regarder son équipage - ses mains toujours sur ses oreilles, bien que ce soit inutile.

Il vit qu’ils faisaient tous exactement pareil que lui.

Qu’est-ce que….

Ramené à la réalité - et le cri s’étant arrêté aussi brusquement qu’il avait commencé - il regarda de nouveau par la verrière et n’en cru pas ses yeux.

Un rayon violet frappa le bouclier du croiseur ennemi, mais pas pour très longtemps. A peine une seconde plus tard, le rayon traversa le bouclier et le vaisseau comme si c’était du papier. Le rayon traversa le canon principal, le rendant inutilisable et accordant un sursis au vaisseau humain.

« Désengagez le combat ! Eloignez nous des ennemis et faites-moi un rapport de la situation. Qu’est-ce que tout cela veut dire ? »

Tandis que le croiseur terrien manœuvrait hors de la zone de combat, le rayon violet découpa le croiseur ennemi dans toute sa longueur. Ce dernier explosa quelques secondes plus tard.

Les premiers rapport arrivèrent immédiatement après que l’effet de surprise soit passé. Retombant dans leur habitudes, l’équipage lui fournit l’image du vaisseau - mais est-ce que s’en était vraiment un ? il avait l’air… vivant - qui les avait sauvé. Presque invisible par les capteurs optiques - étant noir sur noir - ne fournissant que peu d’émission énergétique et ne renvoyant pas plus celles du radar du 304, leur sauveur était un vaisseau inconnu ressemblant à une araignée spatiale.

Une alarme hurla quand le vaisseau détecta une volée de missile qui le visait. Les défenses étaient en mauvais état et sans bouclier, un seul missile pourrait causer des avaries sérieuses. Heureusement, avant qu’il ne puisse découvrir si les défenses pouvait les arrêter, leur sauveur interposa un faisceau violet. Il n’était ni très large, et il ne devait pas non plus être très puissant, mais il fut suffisant pour détruire les missiles - virtuellement sans aucune protection.

« Commandant ! D’autres vaisseaux arrivent certains avec des vortex. Je les affiche sur l’écran. »

D’autres araignées noires apparaissent en effet, comme des jumpers ou des tel’tak qui sortiraient de furtivité. Dès leur arrivée, chacun tirait un unique rayon violet vers un croiseur ennemi, le détruisant en quelques secondes. Au total, ils étaient huit.

Les autres vaisseaux - ceux sortant des vortex - étaient plus… habituels. Bien qu’ils aient la même apparence que les vaisseaux araignées, leur forme était plus supportable. Une chose que Tigh remarqua était qu’ils avaient des tourelles… et qu’elles s’orientaient vers les cuirassés ennemis.

Les cuirassé avaient d’ailleurs changé de trajectoire et semblaient vouloir se mettre en orbite basse de la terre, à la limite de l’atmosphère. Il lancèrent des salves de missiles, mais cette fois-ci, aucun ne fut en direction de la flotte meurtrie. A la place, seuls les nouveaux arrivant furent visés. Les araignées répondirent en utilisant leurs faisceaux violets tandis que les croiseurs noirs lançaient des petites boules d’énergie bleu intercepter les missiles. L’efficacité fut concluante, car aucun missile ne passa. Tigh laissa échapper un soupir de soulagement. La Terre n’était pas encore condamnée.

« Dites à notre flotte de se tenir à l’écart. Nous ne sommes plus en état de combattre et nous n’avons aucune raison d’attirer l’attention. »

Manifestement en accord avec son raisonnement, les vaisseaux Jaffa et terriens se retirèrent et allèrent droit vers la station George Hammond pour essayer de sauver ceux qui pouvaient l’être - ou récupérer les corps de ceux qui ne le pouvaient pas.


« Nouvelle arrivée. Un seul vaisseau. Il porte un code d’identification Jaffa. »

Un vaisseau jaffa… John leur en était reconnaissant de leur aide, mais il n’y avait rien qu’un Ha’tak pouvait faire de plus dans cette situation.

« C’est quoi ça ? »

En entendant l’exclamation de son officier, le commandant afficha sur son écran les données des capteurs. Ce n’était pas un Ha’tak. Loin de là. Selon la base de donnée, ce vaisseau était… le vaisseau mère d’Apophis, que la SG-1 originale avait rencontrée au cours de la cinquième année du programme et qu’ils avait essayé de détruite - avec la flotte qui l’accompagnait - en transformant une étoile en supernova. Le plan avait détruit la flotte, mais ce vaisseau avait survécu et été envoyé dans une autre galaxie avec le Ha’tak de SG-1. Là, les réplicateurs en avait prit le contrôle, mais n’avaient pas pu stopper son autodestruction.

Comment les Jaffa avaient-ils réussit à en avoir un, et sans que les services secrets terrien - qui se vantaient d’en savoir plus sur la nation jaffa que les conseillers eux-mêmes - ne le sachent ? A condition que ce soit bien un vaisseau Jaffa…

Tandis que le commandant de l’Illiade se faisait ses réflexions, les vaisseaux noirs avaient ouvert le feu sur l’un des cuirassés. Le nouveau vaisseau Jaffa - après avoir manifestement discuté avec l’un des Ha’tak si l’on en croyait l’officier de communication - fit de même, lançant de nombreux tirs de plasma. Néanmoins, à cause de la distance - et du fait que la terre était derrière les vaisseaux ennemis - il n’osait manifestement pas se servir de sa puissance de feu complète sous peine d’infliger encore plus de dégât à la planète bleue.

Finalement, ils avaient peut-être une chance…

« Nouvelle arrivée de vaisseau ! J’en détecte dix ! »

A bord de l’Intrépide

Sortie de l’hyperespace dans : trois… deux… un…

L’horloge arrêta son décompte à zéro tandis que le vaisseau français arrivait à sa destination : la Terre. Immédiatement, les données affluèrent, rendant compte de la situation. Trois cuirassés Orglons faisaient le tour de la Terre en restant à la limite de l’atmosphère. Une poignée de croiseurs les accompagnait mais étaient chassé par les vaisseaux noirs – les Sylves d’après ce qu’Arlia lui avait dit. D’autres vaisseaux étaient détectés dans l’atmosphère.

« Messieurs, dit Silence, j’ai l’impression que nous arrivons à pic. Ouvrez une ligne de communication avec les forces de défense planétaire. » Une fois qu’il eut la confirmation il reprit la parole. « A toutes les forces de défense terriennes, ici le capitaine Silence sur l'Intrépide. Je vois que vous nous en avez laissé, c'est sympa à vous. J'espère que ca ne vous dérange pas, mais j'ai amené quelques amis pour participer à la fête. » Sans attendre de réponse, il coupa la communication, et se concentra sur l’affichage tactique qui montrait la position des croiseurs ennemis. La Russie et l’Europe n’en avait aucun, mais il en restait en Asie, en Afrique ainsi qu’en Amérique du sud. Une fois sa décision prise, Silence reprit la parole.

« Messieurs un peu de chauvinisme, cap sur Kourou, et abattez moi ce croiseur dés que nous sommes à portée. »

Immédiatement, l’Intrépide accéléra à pleine puissance, fonçant tout droit vers la dernière possession française en danger immédiat. Ce faisant, il passa près des restes de la station George Hammond.

« J’espère que le général O’Neill n'était plus à l'intérieur. » murmura Silence pour lui-même. « C'est un dur à cuire commandant, ne vous inquiétez pas. » lui répondit Givre sur le même ton.

Pendant ce temps, des chasseurs accompagnés de transports lourds étaient sortit de la soucoupe géante et faisaient chemin vers la terre, rattrapant même le BC-304. Tandis qu’ils passaient à proximité, le vaisseau français reçut une communication d’Arlia.

« Capitaine Silence, pourriez-vous prévenir vos forces que les vaisseaux que nous envoyons sont des alliés ? Je doute que vos chasseurs atmosphériques puissent représenter un danger, mais les Orions risqueraient de se vexer si on leur tirait dessus.
- Je m’en occupe. Veuillez juste attendre que l’information se diffuse » répondit l’intéressé, ignorant les grognements de sa subordonnée avant de couper la communication. Il ouvrit ensuite un autre canal. « A toute les défenses terriennes, les forces aérienne en approche sont des alliées. Je vous transmets leurs identifiants. » Silence coupa la communication, mais il en reçut immédiatement une nouvelle. De la générale Carter.

« Merci des renforts que vous apportez capitaine Silence. Vous penser qu’ils sauront nous aider ?
- Ce sont de vieilles connaissances, je pense qu'ils devraient y parvenir. Quelle est la situation mon général ?
- Très mauvaise. Même si l’attaque s’arrêtait là, il y a un grand nombre de victime, une grande partie de nos infrastructures sont détruite ainsi que la plupart de notre flotte. Et la situation va s’empirer avant de s’améliorer.
- Qui commande mon général ?
- Moi. Le général O’Neill est… » elle marqua une pause avant de reprendre « porté disparu depuis la destruction de la station Hammond.
- Bien reçu générale Carter. Quel sont vos ordres ?
- Nous avons perdu contact avec l’avant poste ancien. Allez le reprendre et utilisez-le pour tirer sur l’ennemi.
- A vos ordres ! »

Carter coupa la communication, laissant Silence donner ses ordres. Celui-ci ne perdit pas de temps.

« Monsieur Mouche, mettez le cap sur l’antarctique. Givre, rassemblez tout nos marines et prenez l’armement le plus lourd que vous pouvez. »

L’intéressée acquiesça sans dire un mot et sortit de la salle pour aller prendre la tête du commando. A peine était-elle sortit que Silence reçu un nouveau message, d’Arlia cette fois-ci, il le prit sur son terminal.

« Nous avons suivi votre conversation. » commença-t-elle directement. Silence ne s’étonna, ni ne s’offusqua du fait qu’elle ait suivi une conversation qui utilisait l’une des meilleures encryptions de la Terre. « Permettez-nous de vous aider. Nous avons l’habitude de les combattre au sol.
- Si vous le désirez, » répondit Silence « mais ne restez pas entre eux et nos tirs.
- J’espérais plutôt me mettre entre vous et leurs tirs. S’ils connaissent la valeur de cette installation, et vu qu’ils l’ont attaqué en premier je n’en doute pas, ils vont y poster les machines les plus puissantes qu’ils ont de disponible. Croyez-moi, si vous lancez un assaut vous-même, vous allez subir de lourdes pertes… si vous réussissez. »

Silence se renfrogna à la remarque, mais il n’avait pas le temps de se vexer.

« Bien. Que proposez-vous ?
- Je suis avec mes soldats dans une navette discrète en approche de votre vaisseau. Vous téléportez vos hommes à l’intérieur et vous retournez aider à la défense de la Terre. De notre côté, nous nous rendons à l’avant poste, mes soldats et moi le nettoyons, et vous êtres libres de l’utiliser contre les Orglons. »

Silence réfléchit quelques instants, pensant le pour et le contre, avant de se décider.

« Bien.
- Parfait, nous allons nous mettre au dessus de votre vaisseau. Vous y téléporterez vos hommes et nous nous occuperons du reste. »

Tandis qu’elle disait ca, Silence jeta un coup d’œil sur son moniteur radar pour y voir qu’un vaisseau était sortit du vaisseau principal Orion. D’une centaine de mètres de long, il avait une structure bien plus élancée, contrastant avec les soucoupes qu’ils avait vu jusque là. Silence acquiesça à la dernière phrase de l’ange puis ouvrit un canal vers Givre.

« Changement de plan Givre. Préparez-vous à être téléportée à bord de la navette ange, ils vous aideront à reprendre l’avant-poste. Vous obéirez à Arlia pour le combat contre les Orglons, mais votre objectif est d’atteindre le fauteuil, s’assurer de son bon fonctionnement et de tirer les drones sur les Orglons. UNIQUEMENT sur les Orglons.
- Bien reçu. »

Quelques instants plus tard, la navette des anges était au dessus de l’Intrépide et les soldats français téléportés à bord. Immédiatement, le BC-304 changea de trajectoire pour se diriger vers la Guyane.

Givre arriva dans ce qui ressemblait à un sas de dimensions respectables. En plus d’elle et de ses vingt commandos marins, elle compta onze anges. Aucun, sauf un, ne semblait prêter attention aux humains, préférant à la place vérifier leur équipement. Ils étaient tous en combinaison intégrale souple, avec des plaques rigides qui protégeaient les parties non articulées de leurs corps. Seules les ailes dérogeaient à cette règle : à la place, les plaques de protections semblaient être articulées de telle manière à ne pas gêner le mouvement. Enfin, leur tête était protégée par un casque qui ne laissait pas voir leur visage. Le dernier ange présent était celui qui était toujours aux côté d’Arlia durant leurs conversations. L’armement était plus discret. Outre l’épée que chaque ange avait, elle ne reconnaissait aucune arme parmi les quatre appareils dont chaque ange était équipé. Ils avaient également une ceinture avec plusieurs rangements, mais elle n’arrivait pas à deviner s’ils contenaient des rations, des munitions ou toute autre chose.

A peine Givre avait eut le temps d’observer les alentour que des objets ressemblant à des ceintures furent matérialisés et restèrent en suspend dans l’air devant elle et chacun de ses soldats.

« Prenez ces ceintures antigravité, » leur dit le garde du corps « vous en aurez besoin. Elles projettent également un champ d’isolation sonore et servent de communicateur. Ca ne vous protégera pas des tris ennemis, mais ca vous évitera peut-être d’être repéré trop facilement. »

Suivant les instructions de Silence, Givre prit une ceinture en hochant la tête, bientôt imitée par les autres humains. Néanmoins, elle ne prononça pas de remerciement, pas à des non-humains.

« C’est quoi le plan ? »

Tandis qu’elle posait cette question, elle vit du coin de l’œil Arlia entrer dans la pièce. Elle portait des vêtements identiques à ceux qu’elle avait lors du dîner de la veille.

« Selon les détecteurs, les vaisseaux Orglons ont été abattus ce qui signifie que même s’ils envoient des renforts, ils seront long à venir. En revanche, il y a déjà sur place une quinzaine de machines, dont cinq…. Terminator, je suppose, est le concept le plus proche dans votre culture. »

Givre fronça les sourcils en tendent le terme, mais il était vrai qu’au moins, il donnait une idée visuelle de ce dont elle parlait. A supposer, bien entendu, qu’Arlia sache de quoi elle parle. Elle décida de la tester.

« On a besoin de Sarah Connor, c’est ca ?
- Non, en fait, ceux-ci sont pire que ceux que vous connaissez. Cependant, vous m’avez moi. » Elle laissa quelques secondes passer « L’ Emissaire va se mettre en vol stationnaire au dessus du puits et nous sauterons à l’intérieur. Une téléportation mettrait en danger les humains encore en vie car elle serait détectée. Vous vous arrêterez à quelques mètres de l’entrée, j’éliminerais les terminators, et vous nettoierez le reste pendant que je serais leur cible. Des questions ?
- Une seule : où viser. Allons-y ! »

Comme si le vaisseau lui obéissait, le sol de la pièce commença à s’ouvrir jusqu’à ce que la moitié de la surface de la pièce laisse place au vide. Les anges sautèrent immédiatement comme s’ils l’avaient fait des centaines de fois tandis que les humains eurent quelques secondes d’hésitation, peu habitués à sauter dans le vide sans parachute. Patiemment, Givre attendit que ses subordonnés partent avant d’elle-même se jeter dans le vide.

Comme dans n’importe quelle chute libre, Givre se sentit accélérer en permanence et vit les parois du puits défiler à toute allure mais au bout d’un moment, le défilement commença à ralentir, bien qu’elle-même ne se sente pas freiner. Après quelques secondes de décélération, elle et les autres soldats se retrouvèrent en position stationnaire à quelques mètres au dessus de l’entrée de l’avant-poste.

Arlia était en avant et descendait doucement vers l’entrée. Tandis qu’elle le faisait, les bijoux qu’elle portait en permanence commencèrent à s’étendre et continuèrent jusqu’à lui recouvrir entièrement le corps, formant une armure similaire à celle de son garde du corps. Quelques secondes plus tard, elle disposait du même matériel que son garde du corps.

Givre vit du coin de l’œil ce dernier s’approcher, son bras s’entourant d’un cylindre qui lui-même, après certaines manipulation, projeta une représentation holographique de l’avant poste avec des points de couleurs bleues, rouges et verts.

« Si vous voulez suivre un peu ce qu’il se passe en bas. Nous sommes en bleu, les Orglons en rouge et les points verts sont les humains détectés dans la pièce. Leur statut est inconnu. »

Givre acquiesça sans enthousiasme particulier : elle n’appréciait pas que des aliens fassent étalage de leur technologie supérieure.

Une fois Arlia équipée, elle récupéra un disque de sa ceinture et l’envoya droit sur la paroi opposée à l’entrée. Le disque rebondit et alla quelques part vers le centre de la pièce, à peine une seconde plus tard, l’hologramme de l’ange se brouilla et Arlia entra dans l’avant-poste.

Immédiatement, les anges et humains se rapprochèrent de l’entrée. En s’approchant, Givre pu voir la machine qui avant gardée l’entrée, et comprit pourquoi Arlia l’avait désigné terminator. Comme le célèbre robot de science fiction, la machine devant elle ressemblait à un squelette humain, avec quelques différences notables. Premièrement, il avait une queue à l’arrière (laquelle semblait équipée d’une arme). Deuxièmement la tête était différente, plus triangulaire. Comme celle d’un chat. Ou d’un Orion. compléta-t-elle mentalement. Elle prit également une fraction de seconde pour se demander s’il y en avait basé sur les anges.

Comme annoncé par Arlia, celui-ci était neutralisé, coupé en deux dans le sens de la longueur, tout comme les quatre autres terminators, bien que les modalités de désactivations différaient. Par exemple, l’un semblait avoir été déchiqueté au niveau de la poitrine tandis qu’un autre avait un trou là ou le cœur humain aurait été. Arrivée à l’entrée, Givre remarqua que les boites de conserve à deux pates restantes tiraient sur Arlia mais sans grand succès. En effet, outre le fait qu’elle effectuait des manœuvres défiant la gravité, les machines semblaient tirer encore plus mal qu’à l’accoutumée, et les rares tirs qui l’atteignaient étaient arrêté par son boulier. Un peu plus loin, les araignées volantes étaient près des prisonniers humains, apparemment passives.
« Sergent Laroche, vous et trois hommes, massacrez-moi ces trucs. Sergent Gobert, avec moi, allons sécuriser le fauteuil. »

Les hommes désignés par Givre tirèrent sur les boites de conserves tandis qu’elle-même, accompagnée par le Sergent Gobert et quelques autres soldats, se dirigeant vers le fauteuil. Les autres soldats humains, s’étaient dispersés pour sécuriser le reste de la pièce tandis que les anges éliminaient les araignées volantes avant d’. Quelques secondes plus tard, tous les Orglons présents avaient été neutralisés.

Le fauteuil en lui-même semblait en bon état, mais en s’approchant, givre pu entendre des petits crépitements, bien qu’elle ne pu en distinguer l’origine. Elle fit signe à l’ingénieur militaire du bord.

« Vérifiez-moi ce fauteuil Labrousse. Laroche, occupez-vous des prisonniers une fois que la salle sera sécurisée. »

Ce dernier s’exécuta et remarqua que certains panneaux avaient été retirés puis remis. En les enlevant à son tour, il remarqua que sur les circuits étaient accroché une sorte de limace dont les racines étaient répartit sur toute la surface des circuits anciens.

« C’est quoi cette merde ? »

En entendant Givre jurer, le garde du corps d’Arlia s’approcha pour répondre.

« Des parasites informatiques. Ils sont capables de s’accrocher à tous systèmes informatiques et d’en retirer un grand nombre d’information. Parfois, ils sont même capables d’en modifier le comportement ou d’en prendre complètement le contrôle.
- Vous pouvez les retirez de là ?
- Oui, laissez-moi juste un peu de temps. » En disant cela, le garde d’agenouilla près du fauteuil et fit apparaitre l’interface holographique autour de son bras. Tandis qu’il travaillait, il reprit la parole. « Ce siège contient quel type d’information ?
- C’est la base de donnée de l’avant poste. Il contrôle l’armement et contient des informations sur le système solaire. »

Tandis que Givre et le garde s’occupaient du fauteuil, le sergent Laroche s’approchait des prisonniers, qui étaient inconscients, avant d’être appelé par Arlia.

«Laroche attendez. Il arrive que les Orglons implantent des modules de contrôle ou des suggestions dans le subconscient des prisonniers. Avec votre permission, il vaudrait mieux que nous les examinions avant de vous les confier.
- Je crains qu’il ne faille voir ca avec ma hiérarchie mademoiselle.
- Très bien, je le ferais. En attendant, veuillez ne pas vous approcher d’eux, même s’ils ont inconscients, ils pourraient être dangereux. »

Laroche acquiesça en silence, douteux de la nécessité de telles mesures.

Pendant ce temps, le garde continuait de travailler sur les parasites, les forçant à se décrocher les un après les autres.

« Ils ne devraient pas avoir eut le temps de modifier quoi que ce soit. Rien de crucial concernant ce système planétaire ?
- Pas que je sache.
- Tant mieux, parce que depuis le temps, ils auront pu apprendre beaucoup de chose. » Il se releva. « Votre… fauteuil est prêt à être utilisé. J’espère que quoi qu’il fasse, c’est efficace.
- Bien, laissez faire l’artiste. »

En prononçant ces mots, Givre s’installa sur le siège qui répondit normalement. Immédiatement, comme elle l’avait déjà fait, elle appella les systèmes de commande des drones et se prépara à faire feu sur les vaisseaux Orglons. Juste avant de donner la confirmation mentale de l’ordre, elle se souvint que la navette Ange était toujours au dessus du puit… et surtout que Silence lui avait bien précisé de ne détruire que les vaisseaux Orglons. Elle grogna de dépit et éleva la voix.

« Poussez votre navette si vous ne voulez pas la perdre. »

Son ton ne laissa manifestement aucun doute dans l’esprit des anges puisque la navette s’éloigna immédiatement du puits. Comme si elle avait elle-même entendu Givre. Pas impossible d’ailleurs vu la présence d’une IA et la technologie des anges.
« Merci. Maintenant : Feu ! »

Immédiatement, les drones sortirent du sous-sol de l’avant poste et se dirigèrent – comme ordonné par Givre – droit vers la flotte Orglons qui s’était rassemblée autour des cuirassés. Ces derniers étaient toujours en train de combattre la flotte alliée et, même si l’un d’entre eux avait perdu ses boucliers, ils ne semblaient pas avoir subit d’avarie importante ni ne semblaient vouloir céder du terrain.

Cependant, dès que les drones sortirent des couches basses de l’atmosphère et se dirigèrent vers eux, ils ouvrirent une fenêtre hyperspatiale et s’enfuirent sans demander leur reste.

Cette sortie marqua la fin de la bataille pour la Terre.
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Elcor

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La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion Empty
MessageSujet: Re: La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion   La croisée des galaxies, Episode 2 : L'invasion EmptySam 20 Aoû - 15:39

Epilogue : La révélation

« Citoyen du monde, je suis le président des Etats-Unis Arnold Schwarzenegger. Je sais que nombre d’entre vous sont encore sous le choc de ce qui vient de se passer et je me présente à vous aujourd’hui pour apporter quelques explications sur les évènements de ces derniers jours.

C’est désormais une certitude pour le monde entier : nous ne sommes pas seul dans l’univers. Cependant, cette question avait déjà été répondue en 1928, lorsque des recherches archéologiques ont découvert dans le sol égyptien un artefact qui serait nommé la porte des étoiles. Néanmoins, à l’époque, personne ne savait la portée de cette découverte. Ce n’est qu’en 1994 que nous avons comprit réellement ce à quoi nous avions affaire : une technologie capable de faire voyager des individus à travers l’espace.

Depuis cette date les Etats-Unis d’Amérique puis de nombreux membres de l’ONU ont exploré l’espace grâce à cette porte. Nous avons prit contact avec des centaines de peuples, certain d’un niveau technologique moyenâgeux, d’autre disposant de capacités nous dépassant largement. Nous avons fait du commerce avec certains, nous avons été en guerre avec d’autres et nous avons gagné, libérant ainsi la galaxie du joug sous lequel elle était.

Pendant trente ans, nous avons agit dans le plus grand secret, car nous craignions de déclencher un mouvement de panique. A la place, nous avons progressivement intégré les bénéfices de la porte dans la vie de tous les jours à mesure que nous parvenions à les comprendre.

L’attaque que nous avons subit hier était encore tout autre chose. Nos ennemis ne sont pas de cette galaxie, ils sont venus parce que nous appelons généralement des « trous de vers ». Rien n’aurait pu l’éviter et nous ne devons notre survie qu’au progrès réalisés grâce à la porte des étoiles.

Nous ne sommes pas seul dans l’univers… mais nous ne sommes pas seul non plus face à cette menace. Les nations de la voie lactées ont également subies des attaques de l’ennemi et même des habitants cette autres galaxie nous ont promis leur aide afin de les combattre.

Ce n’est pas la première fois que notre planète est en danger et nous avons toujours survécu. Cette fois-ci ne sera pas différente des autres fois.

Que Dieu bénisse l’Amérique.

Que Dieu bénisse le monde. »

« Ces deux dernières phrases étaient de plutôt mauvais goût. Enfin, je suppose que ca partait d’une bonne attention.
- J’avoue que ne parlant pas leur langue, je n’ai aucune idée de ce qu’il a dit. »

Arlia tourna un œil vers la console de communication qui affichait le visage de Celes, une amis d’enfance et accessoirement fille du roi, l’air contrit par le manque de connaissance de son interlocutrice puis soupira en se souvenant qu’elle venait d’entendre parler des humains et des évènements qui s’étaient déroulé dans la voie lactée.

« En fait, il vient de parler religion, le créateur de l’univers, tout ca. Pour nous ce n’est pas si grave même si on trouve cela stupide, mais sur leur planète, ils en sont encore à se battre pour savoir laquelle a raison alors qu’elles ont toutes torts. Or, vient de faire référence à une religion, ce qui risque de vexer les autres religions.
- A la limite, ce n’est pas notre problème.
- Certes, mais c’est toujours attristant.
- Et à part ça ? Quelle est leur situation ? J’ai cru comprendre que c’étaient eux les plus touchés.
- Par rapport à leur taille oui. A peu de chose près, ils doivent tout reconstruire. Et ce n’est que le début. Il y a encore des Orglons qui restent par-ci et par-là, mais ils ne devraient pas avoir la capacité d’établir une base, donc la menace devrait être assez mineure. Par contre, au niveau de la santé cela va poser de gros problèmes si la situation s’éternise.
- Tu veux une barge industrielle c’est ca ? » Celes soupira « Je vais vois ce que je peux faire.
- Merci, ce serait le mieux. Les Orions sont encore sur place et ont mit leurs synthétiseurs à leur disposition, mais ils sont un peu méfiant des aliens en ce moment, en plus de leur fierté mal placée, donc les capacités de production ne sont pas manquante Par contre quand la situation va empirer nous allons manquer de production.
- Et tu crains qu’ils nous accusent d’avoir provoqué leurs ennuis et qu’en plus, on ne les a même pas aidés ?
- Ca c’est encore le cadet de mes soucis. Ils n’ont rien remarqué, et tant mieux, mais les Orglons cherchaient quelque chose sur cette planète. C’est la seule chose qui explique leurs actions. Il ya des planètes moins protégées et qui ont plus de population et un niveau technologie plus avancé.
- Et c’est quoi qu’ils cherchaient ?
- Atlantis. Un vestige d’une civilisation extrêmement avancée, encore plus que ce que nous connaissons. Les drones viennent de cette civilisation et auraient pu repousser sans aucune difficulté la flotte Orglons complète, et sans doute la notre avec.
- Et pourquoi tu ne leur dit rien ?
- Parce que je n’ai pas de preuve… et je suis intéressée de savoir ce que les Orglons recherchent.
- Tu veux essayer de le leur voler sous le nez ?
- Exactement.
- Bien. Je vais transmettre ton rapport et essayer de te récupérer ta barge industrielle. Est-ce que tu auras besoin de renforts ?
- Je ne sais pas. Le problème, c’est que pour le moment on n’a pas de chemin de retour et je ne veux pas engager plus de moyen que nécessaires.
- Très bien. Avant de couper, je t’envoie une copie des dernières nouvelles de l’Alliance. Regarde surtout le rapport d’exploration d’il y a deux semaine et les analyses associées et… on a perdu Faelstom.
- … Je vois. Merci de m’avoir prévenu. A la prochaine.
- A la prochaine et portes-toi bien. »

La conversation coupa, mais le lien resta actif pendant une fraction de seconde supplémentaire pour finir de télécharger les fichier, puis Arlia signala aux Sylves qu’elles pouvaient quitter le trou de ver et retourner vers la Terre.


Palais de l’Elysée, France

Le capitaine Silence attendait patiemment d’être appelé par le président de la république pour recevoir la grande croix de la légion d’honneur. Bien qu’il soit d’ordinaire très calme et discret (certains pourraient même le qualifier de froid et distant avant de rencontrer son lieutenant Givre), il pouvait sentir la tension monter dans et, bien qu’un observateur n’aurait sans doute rien remarqué, il tremblait d’émotion.

Pourtant, ce n’était pas la première fois qu’il recevait une médaille. Un peu plus tôt dans la journée, Givre et lui avaient été reçu à la zone 51 pour en recevoir plusieurs conçues spécialement pour l’occasion. En fait, les médailles qu’il portait actuellement n’étaient pas les définitives, mais juste une reconnaissance temporaire qu’il rendrait une fois que les vraies récompenses seraient fabriquées.

Parmi les quatre nouvelles médailles qu’il avait reçues, la plus imposante était la croix de la défense terrienne, pour commémorer sa participation au sauvetage de la terre. De nombreuses personnes ayant participé aux débuts du SGC devaient d’ailleurs la recevoir. La croix des opérations extraplanétaire était une récompense pour l’une des première… aventures de Silence et Givre où ils avaient libéré une planète du Goa’uld Mars en poussant la population à la révolte. Enfin, il portait également deux autres distinctions, l’ordre interplanétaire du mérite qui récompensait ses nombreux faits d’armes et la SGC Meritorious Service Medal qui commémorait son excellent service (bien que court) au sein du SGC.

Mais pour Silence, ces médailles ne valaient pas grand-chose. Certes, c’était toujours satisfaisant de les avoir, mais elles n’avaient autrement aucune valeur à ses yeux, au contraire de la légion d’honneur qu’il s’apprêtait à recevoir.

« Le peuple a besoin de héros ». Il ne se souvenait pas exactement d’où venait cette phrase, mais elle s’appliquait parfaitement ici. C’était entre autre la raison pour laquelle il recevait toutes ces récompenses aussi vite. Avec la destruction d’une grande partie de la planète, les gens découvraient avec stupéfaction qu’ils ne pouvaient plu être aussi nombrilistes qu’avant. Tous leurs repères, toutes leurs certitudes, avaient été chamboulées par les derniers évènements. Et les politiques essayaient de leur redonner ces repères en faisant de Silence et son équipage des héros planétaires et en France, des héros nationaux. Ils n’aimais pas l’exposition qu’il avait, mais c’était son devoir de la supporter, pour le bien de la France et du monde peut-être.

Il interrompit ses pensées quand le discours du président finit de vanter ses éloges. Ils entendit son nom, afficha l’un des rares sourires de sa carrière et entra dans la grande salle du palais de l’Elysée.


Le soir même, Studios de TF1

Le studio semble avoir bien encaissé le récent conflit majeur subit par la planète. Les seuls indices que de terribles combats s’y sont déroulés se font discrets : des fils apparents dans un coin, une peinture un peu trop fraiche, des traces noires récalcitrante…
Par la fenêtre, un paysage fictif montrant la tour Eiffel et le Trocadéro semble vouloir faire oublier les horreurs qui se sont passées il y a peu de temps.
Une femme blonde en tailleur se passe nerveusement les mains sur sa jupe pour la plisser, attendant son invité sous l’œil indifférent des caméras.

Et l’invité en question finit par arriver. Engoncée dans un uniforme de cérémonie d’un blanc immaculé, la poitrine bardée de décoration, dont le célèbre collier de la Légion d’Honneur, la femme arrive sur le plateau. Ses yeux se figent sur la journaliste telle deux lames, froids et mortels, tandis que la main de l’officier repose sur la poignée d’un sabre de cérémonie.

« Mesdames et messieurs, à vous qui me regardez je vous souhaite le bonjour. Ici Marine Chazale. Aujourd’hui, alors que notre planète commence à peine sa reconstruction et que nous sommes toujours sous le coup des récents évènements et découvertes sur la place de l’humanité dans l’univers, j’ai l’honneur de recevoir dans ce journal une des héroïnes de ces derniers jours, le lieutenant de vaisseau, pardon… la capitaine de corvette Anne de Breuil, du vaisseau Intrépide. »

Le visage fermée, Givre, car c’est bien elle, foudroie la journaliste du regard. Celle-ci perd un moment ses moyens avant d’inviter son la militaire à s’asseoir.

« Alors capitaine de Breuil, vous êtes un…. »

Givre leva la main pour interrompre son interlocutrice.

« Appelez-moi Givre. »

Marine Chazale sembla perdre un moment ses moyens mais se reprit tout aussi vite.

« Comme vous le désirez commandant Givre. Alors, vous êtes née le 14 juillet 1979…ce n’est pas anodin pour une militaire, surtout une héroïne comme vous, d’être née le jour de notre fête nationale ? »

Givre ne desserra pas les lèvres et se contenta de fixer la journaliste de la même façon qu’un chat fixe une proie. « Quelle barbe » se dit-elle. Mais pourquoi a-t-elle acceptée de venir ? Et elle se souvint, elle n’avait pas accepté. Le général Carter et le commandant Silence le lui avait ordonné. Qu’importe, elle s’amuserait quand même à déstabiliser cette journaliste, et tant pis pour la demande de Silence.

« Essayez de…ne pas agir comme……enfin vous savez….vous pendant l’interview Givre ».

Marine se racla la gorge.

« Bien, passons à une autre question…..vous avez fait votre carrière dans les forces spéciales de la marine, pourquoi ce choix ?
- On voit du pays, je peux faire joujou avec des explosifs et tuer mon comptant de méchants.
- Ah…..et pour votre passage chez les sous-mariniers ?
- Le commandant semblait penser que j’avais du potentiel. Je faisais marcher ce sous-marin comme une horloge suisse.
- Le commandant, vous voulez parler du commandant Laforge je suppose ?
- Silence.
- Pardon ? »

Givre ne répondit rien, mais caressa de façon un peu plus ostentatoire la poignée de son sabre.

« Bien….et quand avez-vous pris connaissance du programme Stargate et de l’existence des aliens ?
- En 2010.
- A quelle occasion ? »

Givre regarda la journaliste avec l’air de vouloir la manger toute crue. Marine Chazale se tassa sur son siège avant de se reprendre. Elle avait interviewé un leader musulman extrémiste que diable ! Elle avait été reporter de guerre ! Ca ne lui ressemblait pas de se comporter ainsi….mais elle se sentait devant cette femme comme une souris devant un chat. C’était une prédatrice, à n’en pas douter…

« Capitaine, vous savez que tous ce qui concerne ce sujet intéresse vivement nos téléspectateur…..
- Les circonstances de cette rencontre sont Secret Défense.
- Capitaine, le Secret Défense autour du prog…
- Ca ne concerne pas le projet Stargate ! Alors cessez de me poser cette question ou je vous fais avaler vos papelards ! »

En regardant l’expression de la militaire, la journaliste comprit que cette dernière venait de se retenir de faire une menace plus….mortelle.

- Bien….Parlons maintenant de votre vaisseau, le croiseur Intrépide. Il s’agit d’un croiseur dit de classe BC-304, c’est exact ?
- Oui.
- Quelle était votre fonction à bord ?
- Commandant en second. Je commandais également les forces d’interventions.
- Et comment en êtes-vous arrivé à rencontrer les aliens qui nous ont aidé à vaincre les envahisseurs ? »

Givre ne répondit pas à la question, fusillant encore plus la journaliste du regard. Se remémorer sa capture la mettait encore en rage. Et que ce soit la condescendance des anges ou l’inhumanité des orions ne faisaient rien pour arranger cela.

- Capitaine…. Je…..bon une autre question peut-être…..
- …..
- Bien….euh, vous avez monté les échelons de l’armée à la force du poignet. Vous avez commencé simple recrue et êtes maintenant à un grade ou vous pourriez vous voir décerner votre propre bâtiment. Vous faites partie de l’équipage d’un vaisseau spatial. Comment avez-vous fait ?
- J’ai tué ou rendu inoffensif tous ceux qui se mettaient en travers de ma route.
- Je…vous plaisantez ?
- En ai-je l’air ?
- Je….je supposes que non… »

La journaliste ne put s’empêcher d’essuyer son front couvert de sueur.

« Et sinon…..que pourriez-vous nous dire sur vous ? Vous êtes une véritable héroïne pour les peuples de la Terre, quels sont vos passions, vos occupations ? »

La main de Givre se serra autour de son sabre, cette interview commençait vraiment à l’échauffer.

« Je pratique l’escrime à haut niveau.
- On ne vous a pourtant jamais vu à des concours sur Terre….
- C’est parce que les compétitions auquel j’ai concouru ne se passait pas sur Terre.
- Et le contre-amiral Jonathan Laforge, quelles sont vos relations avec lui ? Après tout cela fait des années que vous partagez le même bâtiment et travaillez ensemble.
- Le cap…l’amiral et moi avons des relations strictement professionnelles.
- Après tant d’année ?
- Nous ressentons l’un pour l’autre un grand respect et de l’estime pour nos qualités.
- De quelles qualités parlons-nous ?
- L’amiral est un très grand combattant, l’affronter est toujours un plaisir. Et j’ai toujours l’occasion de me…. défouler lors de nos missions.
- Vous parlez beaucoup sur ce sujet capitaine, cela signifierait-il qu’il y ai plus que de l’estime et du respect entre vous ? »

La journaliste souriait, elle pensait avoir piégé son invité. Si elle pouvait montrer que les deux nouveaux héros nationaux entretenaient une liaison, c’était le succès assuré.
Givre la foudroya du regard, mais pas le regard énervé ou avide d’en découdre, non. C’était un regard glacial, qui n’exprimait plus rien qu’une menace sans nom. Le regard d’un sociopathe. Marine Chazal vit que Givre allait la tuer si elle prononçait seulement un mot de plus. Que cet acte ne lui couterait rien. Marine comprit qu’elle voyait là la véritable Anne de Breuil, et pourquoi elle se faisait appelé Givre. Marine frissonna et reprit d’une petite voix.

- Bien…euh je penses que l’interview est terminée. Merci d’avoir répondu à nos questions capitaine de corvette Givre. Mesdames et messieurs, c’était Marine Chazal et je recevais la capitaine de corvette Anne de Breuil, du vaisseau Intrépide. Tout de suite la…. »

Marine Chazal s’évanouit.


Salle temporaire du conseil de sécurité de l’ONU, Genève, Suisse

Le bâtiment de l’ONU ayant été détruit lors de l’attaque sur la Terre, le conseil de sécurité avait été relocalisé. La suisse étant le pays le moins touché par l’invasion pour des raisons encore peu claires, c’est Genève qui avait été choisit pour abriter le conseil de sécurité, du moins le temps que l’ONU soit reconstruite.

Un autre avantage était que beaucoup moins de monde pouvait venir à Genève par rapport à New York, ce qui permettait de conserver un calme plus important. Calme nécessaire sachant que les esprits étaient encore en chocs et peu rassurés.

Néanmoins, cela n’excluait pas les grands rassemblement humains et celui qui faisait face au bâtiment temporaire de l’ONU était plus important que tout ceux connus par la suisse. En effet, aujourd’hui devait avoir lieu le premier contact officiel entre la Terre et une nation extraterrestre, en l’occurrence, le conseil devait rencontrer Arlia Edan pour discuter de la situation.

La masse humaine attendait calmement en plein soleil l’arrivée de l’envoyée extraterrestre, curieuse quand à son apparence et surtout, inquiet quand à ses attentions. En effet, après l’attaque sur la terre, beaucoup considéraient tout les non humains comme un danger, et peu osaient s’opposer ouvertement à eux.

Ainsi, outre le sujet de discussion, cette rencontre devait également rassurer le monde : non seulement tout les aliens n’étaient pas hostiles, mais certains étaient même des amis de la Terre.

Finalement, le bruit d’hélicoptère alerta la foule que l’invité officiel était en train d’arriver. Néanmoins, ce n’était pas son hélicoptère qui faisait ce bruit, mais les six hélicoptères qui escortaient un vaisseau plus gros qu’une navette spatiale. Le vaisseau s’arrêta pour faire du vol stationnaire juste devant le bâtiment de l’ONU.

La foule retint son souffle, craignant légèrement que le vaisseau se mettre à leur tirer dessus, mais rien ne se passa. A la place, une porte souvrit du côté de la foule et deux silhouettes en descendirent en sautant littéralement dans le vite. Cependant, leur chute était lente, comme si un parachute les retenait - ou qu’ils volaient.

Tandis que les silhouettes approchaient, les humains purent clairement voir que c’étaient des silhouettes humaines… avec de grande ailes dans le dos néanmoins. Exactement comme des anges biblique. La pratique religieuse avait reculée dans les nations occidentales durant les deux dernières décennies, mais certaine parmi les plus croyant s’agenouillèrent et se mirent à murmurer des prières. Personne ne leur reprocha.

Désormais sur le point d’atterrir les anges étaient clairement visible pas toute la foule. L’un était une magnifique jeune femme, tandis que l’autre était complètement caché par une armure corporelle intégrale. Les deux touchèrent le sol gracieusement, comme si c’était tout à fait normale de faire une chute de 200 mètres de hauts sans prendre de vitesse. La jeune femme balaya du regard la foule, esquissa un sourire très visible et fit un signe de la main avant de se tourner et de se diriger vers le bâtiment de l’ONU, suivie comme son ombre par le garde en armure. La foule, encore sous le choc de la vision, ne réagit pas. La présence d’un groupe de pancarte accusant les anges d’avoir amené les Orglons l’irrita légèrement.

Lorsque les anges entrèrent, ils furent immédiatement le centre de toutes les conversation - bien que personne, sauf ceux qui devaient les accueillir, ne vinrent les voir. Les gardes de sécurité, quand à eux, regardaient d’un œil méfiant le garde d’Arlia.

« Mada…
- Mademoiselle.
- Mademoiselle Edan, je suis Richard Young. Je suis chargé de m’assurer que tout se passera bien pendant votre visite.
- Merci. Quel est le programme ?
- Hé bien… en temps normal qui y aurait une courte présentation, suiies de festivités avant d’... » En voyant la moue ennuyée de son invité, Young passa à la suite. « Mais étant donné les circonstances nous n’avons guère les possibilité pour ce genre de chose aussi si vous voulez bien me suivre, je vais vous guider vers la salle de réunion. Votre… garde peut attendre dans une pièce annexe. »

Arlia s’arrêta immédiatement et, bien que son expression ou sa posture ne changea pas, le Richard Young savait qu’il avait dit quelque chose qui ne lui plaisait pas. Il prit un air conciliateur tandis qu’il se tournait vers elle.

« Est-ce cela pose un problème ?
- En effet, selon les lois et les coutumes du Royaume une personne de mon rang en terre étrangère doit avoir soit son chevalier servant, soit une escorte d’une dizaine de garde. Et je suis en terres étrangères.
- Pourtant, je vous assure que vous ne courez aucun danger !
- Je l’espère bien pour vous. Seulement, si le pire devait arriver et que je n’avais pas mon garde, les Orions tiendraient la terre responsable de ce qu’ils pourrait m’arriver, même si ce n’est qu’un problème mineur. Dois-je également rappeler que ce sont eux qui commandent la flotte en orbite, flotte autant capable de ravager votre planète que celle que l’on a repoussé ? Ils ne leur faut également pas grand-chose pour appuyer sur la gâchette. »

Ce qui aurait du être une menace claire et nette passait pour une conversation divertissante quand Alia le prononça avec un grand sourire. Cependant, cela ne fit qu’amplifier la véracité de sa déclaration puisqu’elle n’avait après tout pas besoin de prendre un ton menaçant.

« Bien sûr, vos diplomates peuvent apporter des gardes s’ils le désirent, nous autres anges croyons en une certaine égalité. Pourtant, je vous assure que vous ne courez aucun danger.
- Je… je vais consulter les représentant ainsi que mes supérieur. Puis-je vous laisser quelques temps ?
- Bien sûr. Précisez également que pour éviter l’issue que j’ai décrite, je préfère retourner à mon vaisseau dans le cas ou vos diplomates ou vos supérieurs ne seraient pas à l’aise et que j’ai peur de ne pas pouvoir faire un premier contact officiel dans un vaisseau ou pas communication radio quand il y a une planète à côté. Ce ne serait pas convenable d’un point de vue relation publique.
- Je… je le ferais.
- Merci Richard. »

Le dernier sourire d’Arlia troubla profondément le diplomate tant il était attirant. A condition bien sûr d’aimer l’exotisme et une certaine touche d’aventure… voir de danger. Danger dont il était sûr qu’Arlia ne se rendait même pas compte. Il pressa le pas, hatif d’en avoir finir et de revenir à son train-train quotidien. Comme s’il allait exister de nouveau !

Arlia et son garde restèrent donc au milieu de la salle, bien en vue de toutes les personnes présentes dans les lieux. Elle ne cherchait pas à se déplacer, après tout, il était inutile de rendre les humains plus inconfortables.

Comme prévu, ils étaient devenue le centre d’attention de tout les regards. Arlia attiraient des regards mal cachés qui la déshabillaient du regard - surtout que sa tenue était nettement plus courte que celle des autres femmes présentes dans la salle - et elle les appréciait, même si ceux des femmes étaient empreint d’une teinte d’indignation - à moins que ce soit de la jalousie ? Son garde en revanche, attirait nu tout autre type de regard. Méfiant, voir même franchement hostiles, les gardes de la sécurité gardaient un œil particulièrement attentif sur l’homme en armure. Après, tout, son visage était caché, il portait une épée sur le côté ainsi qu’une arme de point et dans son dos étaient des appareils qu’aucun ne connaissait, donc forcément dangereux.

Lassée rapidement par l’attente - comme souvent - Arlia laissa les habitudes maintenir les apparence tandis qu’elle ouvrait un canal radio privé avec celui qui l’accompagnait.

« Alors Cyrus, tu en pense quoi de leur sécurité ?
- Correcte pour arrêter des humains « répondit-ils dans un reniflement de dédain « mais insuffisante pour arrêter quoi que ce soit d’autre, incluant des restes Orglons.
- C’est entre autre pour ca que tu es là. Où en est l’éradication des nids restants ?
- Ca avance, mais les terriens prennent leur temps avant d’en éliminer un complètement, ce qui est irresponsable.
- Ou ils ne sont guère capables d’aller plus vite.
- Je ne sais pas ce qui est le pire.
- Toujours aussi optimiste je vois. Oui, je sais, ce n’est pas ton boulot de l’être. Au moins, Silence et Givre doivent s’amuser comme des petits fous pendant que je dois être içi.
- …
- Tu ne les apprécie guère, c’est ca ?
- Silence est correct. Il est trop faible pour la situation, mais plus fort que ce à quoi je m’attendait à première vue. Il est possible qu’il s’en sorte bien. Et l’humanité avec lui.
- Et Givre ?
- Elle est dangereuse. » Arlia fut sincèrement surprise en entendue son garde du corps s’exprimer ainsi mais son expression faciale ne changea pas. Cyrus en revanche ne manqua pas de le remarquer. « Pas dans le sens qu’elle peut nous faire du mal. Bien au contraire, j’espère qu’elle ne va pas essayer, elle ne mérite pas ca. Non, elle est dangereuse parce qu’elle ne sais que tuer et détruire.
- Toi et moi sommes comme ca aussi parfois.
- Parce que c’est notre travail et notre décision. Nous choisissons de devenir comme cela. Elle, en revanche, est incontrôlable. Silence est la seule chose qui la retient et il ne va pas falloir grand-chose pour qu’il ne puisse plus le faire…
- Comme un implant orglon ? Tu n’as pas tord. Elle est amusante, mais je suppose que pour les humains, elle est dangereuse. Malheureusement, ce n’est as à nous d’agir. Ils vont devoir se débrouiller avec elle.
- A moins que quand elle lâche, elle ne s’attaque à nous.
- J’espère que ce sera le cas pour les humains du coin. Ha, il revient enfin.
- Cela ne faisait qu’une vingtaine de seconde qu’ils était partit…
- Je sais, mais c’est long pour moi je te rappelle ! Je vais enfin pouvoir m’amuser un peu. »

Elle coupa la communication, non sans ressentir la remarque dépitée de son garde.

« Mademoiselle Edan ? Les diplomates ont accédé à votre requête. Vous pouvez garder votre garde.
- Merci. C’est bien aimable de leur part. » dit-elle dans un grand sourire et sans la moindre race d’ironie, un exercice plus difficile que d’habitude.

[i]Allons, calmes-toi ma fille et donne leur une chance, ils ne savent pas à quel point l’univers est grand. Et moi non plus d’ailleurs.


Arlia fut guidée jusqu’à une salle de dimensions confortables, avec un table juste assez grande pour accueillir elle et cinq autres personnes. Elle alla s’installer immédiatement sur le siège en bout de table, en face de la porte. Richard Young ne lui dit rien mais tiqua légèrement quand Cyrus se plaça d’un air menaçant (enfin, autant que son armure intégrale permettait de juger de son air).

Les cinq représentant des nations membres permanentes du conseil de sécurité de l’ONU, qui devaient être l’origine juste derrière les anges, se placèrent chacun sur un siège comme à leur habitude. Chacun avait deux gardes et à en juger par leur air inconfortable ce n’était soit pas suffisant, soit trop. Arlia contempla un moment d’étendre ses jambes sur la table, mais décida finalement qu’il était inutile de trop les forcer. Les points qu’elle voulait aborder allaient être assez pour ca. Elle se contenta de s’enfoncer bien confortablement dans le siège en étendant ses ailes le plus possible.

Immédiatement après qu’ils se soient installé, Arlia prit la parole.

« Tout d’abords, je vous remercie de m’avoir invité pour effectuer ce premier contact officiel, surtout que vous devez avoir chacun vos soucis. Je ne voudrais donc pas vous retenir trop longtemps : avez-vous des choses à me demander ? »

Les terriens se regardèrent quelques temps, surprit de l’initiative d’Arlia, mais ne firent pas de remarque à ce sujet. Après tout, c’était peut-être normal pour les Anges. Finalement l’un d’entre eux prit la parole.

« D’après les renseignements que l’on a, la flotte qui nous a aidé à repousser les… orglons est composées de trois races.
- C’est exact.
- Excusez ma curiosité, mais pourquoi êtes-vous seule lors du premier contact ?
- Comment ca ?
- Les seuls exemples que nous connaissons de cas ou une race est représenté par une autre race est dans le cas ou l’une a conquise l’autre.
- Ce n’est pas le cas ici. Je ne représente pas une race ou une nation, mais une alliance de dizaines de races et de nations très diverses qui couvre plus de la moitié de notre galaxie.
- Et l’autre moitié… ?
- Est dominée par les Orglons.
- Ho, je vois… »

Il y eut un silence avant qu’Arlia ne reprenne la parole. Cela n’allait pas assez vite à son goût.

« Pour donner une réponse à votre question, les Sylves ne s’occupent pas des relations extérieures sauf quand personne d’autre pu le faire et sont très taciturnes. Quand aux Orions, ils mènent généralement une diplomatie plus… rude.
- C'est-à-dire ?
- Le premier contact implique généralement une guerre où ils réduisent les forces armées adverses en cendre avant de les convaincre de les rejoindre. Je dois avouer qu’ils traitent extrêmement bien les nations ainsi absorbées, comme des égaux même. Une fois passé le ressentiment - l’affaire d’un ou deux siècles pour la plupart - tout le monde est content même si triste de la manière dont ca s’est passé. Ma race mène une diplomatie plus basée sur la discussion. Quelque chose qui, je crois, est préférable dans votre cas. De plus, je suis en charge de la mission dans cette galaxie. Notre ressemblance physique est également un heureux hasard.
- Vous dites que nous n’avons donc aucune relation ?
- Pas que je connaisse. D’autres questions ? »

C’est lassant, mais c’était à prévoir. Voyons la suite.

Un autre diplomate prit la parole. Arlia fut légèrement ennuyée de devoir changer d’interlocuteur et espéra qu’ils n’allaient pas le faire trop souvent. Elle le fut encore plus quand elle entendit le ton hautain de la personne.

« Concernant les Orglons, vous avez dit qu’ils venaient de votre galaxie. Une différente de la notre
- Effectivement.
- Comment-ce fait-il alors que les Orglons - et vous - soyez dans la notre ? Avez-vous ouvert des passages vers notre galaxie ?
- Non, et je ne sais pas pouvoir ces trous de vers sont apparus. Ils semblent être naturels, mais c’est étrange que plusieurs fassent le lien entre nos deux galaxies.
- Donc vous niez être la cause de leur venue. »

En entendant l’accusation à peine voilée, Arlia changea immédiatement d’humeur et le fit savoir. De plaisant et léger, son ton se fit dur et tranchant. D’ouverte, son attitude devint menaçante. Le changement fut si soudain que les gardes esquissèrent un geste, mais d’arrêtèrent immédiatement en voyant que les anges n’avaient pas esquissé un geste.

« Je ne vois aucune raison de leur offrir sur un plateau une galaxie entière - ce qui, franchement, est le cas quand je vois votre niveau technologie et militaire. De plus, si nous étions la cause d ces trous de vers, nous n’en aurions pas ouvert en plein milieu de leur territoire, et de même pour eux.
Donc, non, nous n’avons aucune idée de ce qu’il se passe. Nous savons juste que notre guerre vient juste de s’étendre, bien que pour le moment cela reste assez limité.
- Limité ? Ils ont détruit des planètes et ont presque détruit la nôtre ! Sans la vaillance de nos hommes…
- Sans nous vous seriez une planète de plus à rajouter à la liste des victimes, et pas l’une des plus grosses. Quand je dis que votre galaxie est un cadeau pour eux, je n’exagère pas, la force que vous ne pouvez arrêter sans notre aide est minuscule selon nos standards. Tout come l’est celle que je commande. »

Cette fois, le silence fut beaucoup plus lourds. Certes, leur rapport de Silence leur avait déjà rapporté cette version, mais l’entendre eux-mêmes était complètement autre chose.

« Si vous le dites… Toujours est-il que v… » il s’arrêta immédiatement en voyant le regarde d’Arlia et se corrigea « les orglons ont détruit un grande partie de notre infrastructure. Que comptez-vous faire pour nous aider ?
- Actuellement ? Rien du tout. Nous ne nous impliquons pas dans les affaires de nations non membres de l’alliance.
- Pourtant, Vous nous avez soutenu pendant l’invasion.
- Afin de leur infliger le plus de dégât possible tout en perdant le moins de forces alliées.
- Donc vous comptez nous laisser dans cet état sans rien faire ?
- Vous avez d’autres nations alliées qui peuvent vous aider non ? Comme je vous l’ai dit l’alliance ne s’occupe pas des affaires internes de nation, sauf dans le cas ou cette nations le demande. Nous avons des programmes d’aides pour les nations sous développées » les diplomates firent la grimace en entendant le terme. Ils n’avaient pas l’habitude que l’ont utilise ce terme à leur sujet, eux qui l’avaient tant utilisé pour, par exemple, les pays d’afrique. « mais vous ne qualifiez pour aucun d’entre eux.
- Comment cela ?
- La plus grosse condition - outre le fait d’avoir le niveau technologique nécessaire pour véritablement voyager dans l’espace que vous remplissez même si de justesse - est le fait de présenter d‘avoir un gouvernement unique de niveau au moins planétaire. En t’autre terme, il faut que la planète soit unifiée.
- Les nations unies ne remplissent pas cette condition ?
- Etant donnée que je suis en train de parler à cinq personnes à la fois, non. Entre autre, il faut que l’Alliance ai un unique interlocuteur qui peut s’engager au nom de toute votre planète. Comme je fais au niveau de l’alliance.
- Je vois… »

Un autre diplomate prit la parole en voyant que son collègue ne trouvait plus les mots. Arlia reprit un air plus aimable.

« Quelle est l’aide que vous pouvez apporter si ces conditions étaient remplies ?
- Dans votre situation, principalement des médicaments afin d’éviter que des infections ne fassent plus de victimes, des rations nutritives, ainsi que des matériaux de base de votre niveau technologique présent avant. Ce qui est nécessaire pour reconstruire des industries de base telle que celles fournissant la nourriture ou le génie civil. Il ne s’agit pas de tout faire à votre place, mais juste d’accélérer votre récupération et d’éviter plus de victimes. Ce sera cependant à vous d’assembler ce que nous fournirons ou de distribuer localement ce que nous fournirons. Nous allons également avoir besoin de la liste précise de ce que nous devons fournir et où nous devons le faire. Dans les grandes lignes. Nous pourrons en discuter plus en avant une fois que vous y aurez réfléchit.
- Merci de votre réponse. Je pense que nous allons en discuter sérieusement.
- Je l’espère bien. J’imagine que vous n’avez aucun problème à ce que notre flotte reste dans le système pendant quelques temps pour nous ravitailler ?
- Cela impliquerait quoi ?
- Principalement utiliser la ceinture d’astéroïde pour synthétiser de nouvelles munitions et réparer ce qui doit l’être. A cette occasion, nous pourrons également commencer à fournir une aide limitée si vous accepter de vous conformez aux conditions. Nous ne pourrons vous fournir l’aide complète que lorsque vous vous conformerez effectivement aux conditions, mais ce sera déjà mieux que rien. »

Le conseil se regarda, et aucun ne sembla y trouver à redire. Ils donnèrent leur accord à Arlia, sachant pertinemment qu’elle avait demandé juste pour la forme. Après tout, ils n’auraient pas pu l’en empêcher. Ils continuèrent d’échanger quelques formalités sans utilité autre que de laisser le conseil réfléchir à comment résoudre l’épineux casse tête d’unifier la planète en pleine crise. Quelques temps plus tard, Arlia repartit dans son vaisseau, attendant la réponse de la Terre.

Au moins, ils allaient rester dans le système quelques temps. Cela permettrait à Arlia de rencontrer d’autres nation et d’organiser un peu plus cette galaxie pour combattre les Orglons. Ils allaient en avoir besoin.
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