Unifier et Dominer

Trois jours après la naissance de l'Empire Galactique :

C'était le matin, et la brume matinale qui recouvrait la plate-forme d'embarquement du Sénat ne s'était pas encore complètement dissipée. Enya Aramat humait l'air accoudée à une balustrade et réfléchissait.

Elle ne savait pas trop quoi penser : avait-elle loyalement servi la CSI ou bien avait-elle trahi le Clan Bancaire ? Avait-elle respecté les termes du contrat qui la liait à son employeur ? Etait-ce si important ou bien le gain qui lui revenait était-il sa première préoccupation ?

Elle aurait dû être satisfaite : elle avait dans ce nouvel Empire un pouvoir potentiellement plus important qu'à son poste précédent, et des perspectives d'évolution bien plus fortes. Sa liberté n'était guère restreinte : elle appartenait à un Empire certes, mais elle ne répondrait de ses décisions qu'à quelques personnes.

Mais pourtant, elle se sentait ... indécise. Elle ne s'était jamais soucié des Jedis auparavant, mais elle avait contribué à leur élimination. D'un autre côté, la guerre était finie. Elle ne savait trop que penser des derniers évènements, qui s'étaient enchaîné trop vite, et puis ...

"Votre navette est prête à décoller Madame."

L'ex-Générale séparatiste cligna des yeux et regarda le droïde de protocole qui l'invitait à rejoindre la navette Thêta qui devait la conduire jusqu'à la Manticore, arrivée ce matin en orbite de Coruscant. Sans un mot, la Zabrak s'avança face à sa navette et se rendit dans le compartiment passager. Assise, elle sentit les propulseurs de l'astronef se mettre en route.

Elle ne fit rien pendant les quelques minutes qui amena la navette de Coruscant au hangar de la Manticore. En descendant de la rampe du petit astronef, elle retrouva avec plaisir l'atmosphère de son vaisseau-amiral. Jaram Eoline, son capitaine l'attendait, et elle décela en lui comme une certaine méfiance ou de l'inquiétude peut-être.

"Monsieur Eoline."

"Madame, bienvenue à bord."

"Merci monsieur Eoline. Regagnons la passerelle, et transmettez l'ordre de voyager vers Raxus Prime je vous prie."

"Bien Madame."

Enya Aramat ne savait pas encore dix secondes auparavant où elle devait se rendre. Le nom lui était apparu clairement dans son esprit alors qu'elle saluait le capitaine Rodien, comme une évidence. Cependant, elle ne pouvait se l'expliquer, et fut sur le point de changer d'avis. Haussant les épaules, elle finit par laisser tomber et alla à son bureau.

Une fois assise derrière le meuble, elle se mit à réfléchir. Elle ne savait pas vraiment par quoi commencer. Il y avait beaucoup à faire et cela sortait quelque peu du cadre habituel de ses fonctions. Elle n'avait pas été une générale séparatiste très connue, mais elle pensa qu'elle pourrait avoir du mal à se faire obéir des administrations subsistantes sur les mondes de la bordure extérieure, alors qu'elle aurait besoin de leur coopération.

Perdue dans ses pensées, elle finit par s'allonger sur sa couchette et trouva un sommeil agité et peu réparateur ...


Environ seize heures plus tard ...

En parcourant du regard l'environnement qui l'entourait, Enya Aramat ne comprenait pas ce qui l'avait poussé à venir sur cette planète. En marchant à travers les terres polluées de ce gigantesque centre industriel de l'ex-CSI, elle n'apercevait que bassins toxiques, montagnes de déchets et brumes de pollutions.

L'air empestait diverses odeurs telles que le souffre, les vapeurs d'acide et autres produits chimiques dispersés aux vents parmi les colonnes-cheminées des usines de la planète. De nombreuses machines rouillées et abandonnées gisaient ça et là, et elle aperçut au loin la carcasse métallique d'une sphère de combat de la Fédération du Commerce en train de pourrir. Elle contourna un quelconque droïde abandonné, qui avait l'air encore en bon état, mais jeté prématurément.

Sa navette l'avait déposé non loin, et elle arpentait ces terres putrides à la recherche ... de quoi au juste ? Elle ne le savait pas, une vision, un signe peut-être. Elle s'était réveillée dans sa cabine moite et en sueur, en proie à un cauchemar : le vide l'entourait, menaçant, hostile et inconnu. Elle était seule dans un océan de noirceur et ne savait comment en sortir. Elle avait réussi à se calmer, mais face à ces terres industrielles désolées, le doute revenait l'assaillir.

Elle avait toujours été une battante et arrivait toujours à trouver une solution aux problèmes qui se posaient à elles. Ses nouvelles fonctions n'auraient pas dû lui poser de problèmes, mais il y avait en elle quelque chose, un élément qui la bloquait. Avait-ce été les manipulations du Seigneur Sith ou l'aura malfaisante qui émanait d'une Aayla Secura transfiguée et complètement changée ? Elle ne le savait pas et se retrouvait face à un mur blanc, et n'avait pas la moindre idée de la façon dont le franchir.

Elle s'aperçut qu'elle était restée immobile un long moment dans ce désert de pollution, absorbée par la vision éveillée qu'elle venait d'avoir. Une vision de plus, qui la fascinait et l'effrayait à la fois. Qu'avait dit la Traîtresse Jedi déjà ? Une prédisposition à la Force ? Elle savait que cette "Force" existait et que ses utilisateurs étaient révérés comme des rois. Mais pour elle, ce n'était que des sornettes, des superstitions, un obscurantisme dont ceux qui en profitaient se plaisaient à entretenir.

Elle se secoua pour revenir à la réalité, mais son regard se perdait à nouveau dans le vague ...

Elle voyait à travers le flou qui embrumait ses yeux, un serpent évoluer paresseusement au milieu d'un petit monticule de déchets : le reptile ondoyait et se prélassait au soleil.

Ce fut à ce moment là qu'elle eut un flash ...

Regardant à nouveau son environnement, elle scruta ce qui l'entourait, et les pièces d'un nouveau puzzle se mirent peu à peu en place dans son esprit.

Maintenant, elle savait ce qu'il lui fallait faire, elle le voyait très clairement.

Souriant à nouveau, elle saisit son Comlink et chercha à joindre le Capitaine Eoline, resté à bord de la Manticore, en orbite.

"Capitaine ?"

"Oui Madame ?"

"Je remonte dans un instant à bord. Préparez un vecteur de vol en direction de Mygeeto."

Après un autre voyage relativement court, la Manticore arriva en vue dde la planète glacée et rocailleuse qu'était Mygeeto. Les immenses cités-forteresse de ce qui avait été le Clan Bancaire dressaient fièrement leurs pointes vers le ciel, contrastant avec les traces de combat acharnés qui avaient animé les passerelles reliant ces cités les unes aux autres.

Regardant par une baie vitrée, Enya Aramat pensa à ce qui l'attendait : elle avait convoqué un certain nombre d'anciens officiers séparatistes qu'elle avait elle-même sélectionné, parmi ceux qu'elle connaissait. Dans cette période floue qui suivait la fin de la guerre, les officiers impériaux avaient seulement reçu pour consigne de se dispatcher sur les différents mondes séparatistes pour les mettre sous contrôle.

Devant un mandat de Conseillère Impériale, et sans les repères d'une administration civile impériale locale, ils pliaient sans discuter aux demandes de l'ancienne générale. La raison officielle de tels ordres était la volonté d'interroger les officiers séparatistes afin de recueillir plus d'informations sur les propriétés de l'ex-CSI. Mais en vérité, Enya Aramat avait d'autres idées en tête.

Il lui restait encore quelques temps avant de revoir ces officiers, qu'elle allait mettre à profit pour s'entretenir avec deux personnes. La navette qui la débarqua l'amena directement à B City, la Cité-forteresse quelle avait retenu pour quartiers généraux temporaires sur cette planète. De l'astroport, elle emprunta un petit véhicule qui l'emmena bien vite vers ses appartements.

Son bureau, appartenant précédemment à un riche banquier, était des plus luxueux et confortables : de nombreuses et coûteuses oeuvres d'art entouraient un mobilier en bois précieux derrière lequel trônait un bon gros fauteuil en cuir de marque Elcor, l'une des plus fameuses compagnies d'ameublement de la galaxie.

Inspirant brièvement pour se concentrer, elle demanda à recevoir son premier interlocuteur, l'Amiral Kan Mereda, le Chagrien commandant les flottes républicaines, désormais impériales, dans le secteur de Mygeeto. Prévenu à l'avance que la nouvelle Conseillère Impériale voulait le voir, celui-ci ne mit pas longtemps à arriver.

Kan Mereda avait un visage doux et avenant pour un Chagrien, mais ses quatre cornes étaient néanmoins légèrement impressionnantes. Un détail que les Chagriens savaient en général bien utiliser pour se faire valoir auprès de leurs interlocuteurs. L'Amiral Mereda n'était pas une exception à la règle, et il s'était assuré une réputation charismatique parmi ses hommes.

Enya Aramat lui désigna un siège d'un geste de la main.

"Prenez place Amiral."

"Merci."

"Je suis Enya Aramat, Conseillère de l'Empereur chargée de gérer la ... disons, reconfiguration de cette zone de la bordure extérieure en zone impériale. J'ai des pouvoirs étendus sur cette région dans le domaine civil, mais également quelques attributions dans le domaine militaire, concernant principalement la gestion des possessions de l'ex-CSI."

"Enchanté Conseillère. J'imagine que vous savez déjà qui je suis."

"Tout à fait Amiral. Vous devez également être mis au courant que je vais devoir dans le cadre de mes missions construire un corps administratif assez important, avec des moyens certains."

"Je pense aussi ma Dame, mais en quoi cela me concerne-t-il ?"

"Cela vous concerne pour deux raisons. La première, c'est que mes services auront fréquemment à collaborer avec la Flotte Impériale, ce qui vous touche dans une certaine mesure. La deuxième raison, bien plus importante, c'est que j'ai décidé de faire de Mygeeto mon quartier général pour les opérations à venir."

"Comment ? Mais, j'ai la charge de cette planète pour le moment !"

"En effet Amiral, c'est pourquoi il est nécessaire que nous collaborions. Vous voyez, vous avez la charge de cette planète et d'une certaine partie des forces impériales dans la région, jusqu'à ce que qu'un Moff soit nommé pour administrer Mygeeto. Le temps que l'Empire se mette en place et envoie des dirigeants régenter les mondes de la Bordure Extérieur, vous assurez l'entière direction de ce système."

L'Amiral hocha la tête, toujours méfiant.

"Selon votre maîtrise des opérations, le Moff qui sera nouvellement nommé pourra décider de vous faire confiance pour ce qui est des affaires militaires, ou pourra éventuellement décider de vous remplacer par quelqu'un d'autre, car il est certain que les Moffs envoyés par l'Empereur auront de solides appuis politiques au sein de l'Empire."

Cette fois intrigué, le Chagrien lui fit signe de poursuivre.

"Pour ma part, j'ai en charge la gestion de ce secteur, et tout ce qui porte l'emblême de la CSI dans cette région m'appartient, ce qui veut dire que je peux tout aussi bien décider rapidement de l'attribution de ce patrimoine, comme prendre le temps d'une longue réflexion, et donc immobiliser sur de longues périodes un complexe industriel de grande taille, ce qui aurait forcément des conséquences importantes sur les capacités de déploiement et de maintenance de la Flotte Impériale dans la région."

L'Amiral fit mine de parler, puis se tint dans un mutisme obstiné. Ce n'était pas un débutant en matière de négociation : il savait que si Enya prenait le temps de lui expliquer tout cela, c'est qu'elle avait quelque chose à proposer derrière.

"Bien, je n'ai pas spécialement intérêt à gêner outre mesure vos opérations, je pense même qu'il est de mon intérêt de vous donner envie de collaborer avec moi. Ne pensez-vous pas ?"

"Je ne sais pas Ma Dame, ce que j'ai entendu ressemble fortement à des menaces voilées, et je ne vois toujours pas ce que vous attendez de moi ni ce que j'y gagnerai."

"Très bien. Je vais donc installer mes quartiers sur une partie de Mygeeto et récupérer à mon compte les infrastructures administratives de plusieurs des villes de cette planète. Je vais aussi avoir besoin de conserver pour l'usage de mes services plusieurs des installations industrielles de cette planète et de construire un chantier spatial, ce qui veut dire qu'une bonne moitié des ressources et installations que vous pensiez pouvoir récupérer va vous échapper. En échange, je m'engage à vous fournir le complément de ressources et d'infrastructures en les important des mondes séparatistes alentours."

"Ce n'est pas forcément pour me plaire. Je pense que mes hommes pourraient même faire main basse sur ces installations que vous réclamez."

"Tout à fait, mais en acceptant ce que je vous propose, vous ne perdez rien en capacités de déploiement militaire, et vous gagnerez ma confiance, ce qui ferait que je demanderai à mes services d'avoir systématiquement recours à vos forces lorsque leurs missions viendront les amener à en avoir besoin, qu'il s'agisse de lutte anti-piraterie, de traque aux contrebandiers, etc ... De cette manière, votre nom sera systématiquement associé aux actions d'éclat qui viseront à réorganiser cette province impériale. Lorsque le moment sera venu de nommer un responsable des forces militaires pour cette zone de la bordure extérieure, je me ferai fort de souffler votre nom à l'oreille de l'Empereur, puisque notre collaboration fructueuse aura porté ses fruits."

"Intéressant. Il va falloir que je prenne le temps d'y réfléchir."

"Je n'en doute pas Amiral. Réfléchissez vite."

Enya Aramat raccompagna le Chagrien et sut qu'il allait accepter : il n'avait guère le choix et beaucoup à gagner.

Une demi-heure plus tard, elle reçut Kaleb Siendhal, un humain qui était son ingénieur à bord de la Manticore

"Bonjour Kaleb, asseyez-vous."

"Merci Ma Dame."

"Je vous ai demandé de venir car je vais vous détacher de manière permanente sur Mygeeto et vous affecter à une nouvelle mission de confiance."

"Oui Ma Dame ?"

"Vous serez chargé du projet Mercator, dont je vais vous remettre le dossier. Je vais brièvement vous expliquer de quoi il s'agit ..."

Une heure plus tard, Enya Aramat sortit de son bureau et laissa repartir le jeune ingénieur, puis elle se dirigea vers la salle de réunion où une vingtaine d'anciens officiers séparatistes l'attendaient depuis quelques minutes.

Lorsqu'elle entra dans la salle, elle fut tout de suite reconnue, et une certaine méfiance se peigna sur les visages de ses anciens subordonnés. Ils la voyaient déjà comme une traître, mais elle allait se charger de dissiper leurs doutes ...

"Mesdames et messieurs, je sais très bien ce que vous êtes en train de penser, je vais donc aller droit au but. Je vous présente déjà mes excuses pour les traitements brutaux auxquels vous auriez pu être soumis, et c'est en amie que je viens aujourd'hui vous parler. Je veux que vous sachiez déjà que j'ai toujours obéi aux ordres de la CSI et que je n'ai pas cherché la trahir. Je vais vous expliquer pourquoi aujourd'hui j'ai besoin de vous et ce qu'ensemble nous pouvons faire ..."

Dark Talona s’ennuie…..

Elle, une seigneur noir de la sith, elle s’ennuie !

Personne a torturer, personne a tuer !

Même pas un petit jedi. Le seigneur Vador fait un trop bon travail. Le seigneur noir, portant désormais un masque sith, a éradiqué tout les rassemblements de jedis les uns après les autres.

Sur Kashyyyk, sur Kessel, sur Naboo….

Il a tué plus de jedi qu’elle, il est devenu une légende. Dark Vador, le tueur de jedi, le bras armé de l’empire.

Et elle, elle s’ennuie.

L’empereur n’a aucune mission pour elle, la mise en place de l’empire se déroule sans accroc, ses opposants politiques ont été muselés.

Et elle, elle s’ennuie !

Elle repense aux jours qui ont précédé la chute des jedis, quand elle parcourut la galaxie pour rassembler les chefs séparatistes.

Le mal qu’elle a eu a convaincre cette maudite Enya Aramat. En contre partie, cela lui avait offert un challenge, et elle aurait bien besoin de quelque chose de ce type maintenant.

Au début elle se battait régulièrement contre quelques magna gardes de Grievous, mais maintenant même eux n’était plus des défis amusant a relever, elle les détruisait sans même y penser….

Puis elle eut une idée. Si elle allait voir ce que faisait cette chère ex-général séparatiste ? Ca l’occuperait et puis qui sait, elle pourrait trouver une bonne excuse pour l’éliminer.

Ravie de sa trouvaille, la sith se leva du confortable fauteuil en cuir qu’elle occupait, jeta négligemment le cigare qu’elle fumait, habitude prise il y a peu, sur le sol et sortit en trombe de son bureau.


Quelque jours plus tard, planète Mygeeto.

Dark Talona débarqua d’un transport civils, habillé dans le plus pur style d’aventurier de l’espace : chemise blanche, pantalon noir et bottes impériales. Un blaster pend a son coté et un sac sur son épaule. Elle se dit qu’il ne lui manque plus qu’un compagnon fort et impressionnant…un wookie peut être….

Elle débarqua donc sur la planète et se mit immédiatement en chasse : secrétaire et petit personnel au service de la nouvelle conseillère impériale.

Elle en trouva de nombreux, et même des membres de l’équipage de la Manticore, fait encore plus étrange. En farfouillant par ci par la elle découvrit ainsi les activités de la nouvelle conseillère, dont sa rencontre avec d’ancien chefs séparatistes, ainsi que sa location d’une navette thêta pour son usage personnel.

Apres avoir farfouillé du coté de l’astroport elle découvrit que la dîte navette partait souvent sans destination précise.

« Bon, puisque je ne trouverais rien du petit personnels, occupons nous du gros poissons. »

Elle découvrit bien vite que l’actuel directeur de la Banque Impériale sur Mygeeto était un Kel Dor, ancien officier séparatiste, qui se rendait souvent dans un petit bar miteux ou de nombreuses membres de sa propre espèce se trémoussaient toute la nuit.

« bien, ça va être du gâteau….même si ces Kel Dor… »

La sith fit une grimace de dégoût et se dirigea vers le bar : « Aux plaisirs de Ryloth »


Le soir venu, Bar « Aux plaisirs de Ryloth »

Le directeur de la banque rentra comme a son habitude dans le petit bar miteux enfumé par les effluves des multiples bâtons de la morts et autres drogues « fumante » de la galaxie.

Revêtu d’un long manteau, il s’assit a sa place habituelle, attendant qu’on vienne prendre sa commande et que le spectacle commence.

Les danseuses Twi’leks apparurent peu après, alors qu’il savoure son verre de brandy corrélien, enfin ce qui passe pour du brandy corrélien dans ce trou puant de la galaxie.

L’une d’elle attire tout de suite son regard, sa peau est d’un bleuté si sombre qu’elle semble noir, ses yeux sont fixé sur les siens et sa danse lascive le met dans tout ses états. Elle se rapproche de lui, et bientôt rien ne les sépare plus qu’un mince espace d’air a peine épais de quelques centimètres.

Le directeur se perd dans les yeux de la danseuse et laisse ses pensées dérivées, ne les contrôlant plus. A bien y réfléchir, si il avait été en pleine possession de ses moyens de réflexion, il aurait pu se rendre compte que ses pensées semblaient contrôler et trier par quelqu’un, mais il n’était pas en pleine possession de ses capacités.

La danseuses continue ses mouvements lascifs, elle s’est encore rapproché, ses lekkus dansent autour de son visage, ses bras sont passés autour de son cou et sa bouche, par les siths sa bouche est si proche de lui…..

Puis la twi’lek s’éloigne et le directeur reste abasourdis.

Talona sort du bar en pestant

« par les jedis, vivement que je prenne une douche, ces maudits Kel Dor sont si horrible. Mais si ce que j’ai appris est vrai je dois me hâter, Enya ne va pas tarder a rentrer. »


L’ancienne générale séparatiste, la nouvelle conseillère Impériale chargée de la Bordure Extérieure Enya Aramat passe rapidement les nombreux couloirs et ascenseurs menant a son bureau. Son dernier voyage s’est très bien passé, elle doit désormais aller chercher certains dossiers pour continuer son travail.

Elle passe parfois si rapidement qu’elle n’aperçoit pas l’air un peu hagard de certains de ses employés ni leur regard vague.

Alors qu’elle pousse la porte de son bureau, elle se fige un instant de surprise avant de se reprendre.

« bonjour Aayla. »

en effet, il s’agit bien d’Aayla Secura, maintenant la seigneur Sith Dark Talona qui est assise dans son fauteuil en fumant un cigare.

« bonjour ma chère, votre fauteuil est excellent, un cigare ? »

Et la sith tend plusieurs cigare.

« non merci, je vous demanderais d’ailleurs de bien vouloir éteindre le votre.
-a votre guise ma chère. »

Un droïde souris vint immédiatement récupérer le cigare et la conseillère impériale se dirigea vers une armoire ou elle prit un data-bloc.

« que puis-je pour vous Aayla ?
-oh je passais dans le coin et je me suis dit que je pourrais venir vous saluer.
C'est très aimable à vous. Voulez-vous rester à dîner avec moi ce soir ?
-pourquoi pas, nous pourrons évoquer ce que nous avons fait depuis notre dernière rencontre. »

Talona offrit un sourire charmeur a l’ancienne séparatiste, même si elle avait des doutes sur sa loyauté.

« J'en serai ravie. »

Aayla se leva, et alors que la générale allait également sortir de so,n bureau la suivit en discutant de tout et de rien. Mais soudain elle stoppa.

« diable, mais je n’ai rien a me mettre pour ce soir, ma tenue actuelle n’est que peu appropriée.
-ce n’est pas grave. »

La conseillère fit un signe et un homme s’approcha.

« Kabel va s'occuper de vous et vous guider. Allez avec lui à l'intendance et demandez ce que vous désirez de ma part. Nous n'avons malheureusement que des choses assez simples, sauf si vous désirez une voiture pour aller jusqu'au centre commercial de B City. Il vous accompagnera et va vous réserver des appartements. »

Aayla fit un sourire a l’homme qui allait l’accompagner, puis a la conseillère.

« Merci bien Enya, a ce soir.
-a ce soir Aayla. »

Pendant le reste de la journée, la seigneur noir se muât en femme normale et se mit a faire du shopping avec son nouveau souffre douleur. Ayant elle-même des crédits assez important elle n’hésita pas a en rajouter et a user d’une torture qui, si elle n’est pas très douloureuse, n’en reste pas moins redoutable.

Le soir venue, elle se rendit a la résidence de la Conseillère, vêtu d’une longue robe noire a décolleté plongeant et apparemment désarmée.

Le repas commença assez vite. Il était copieux et délicieux pour un endroit de la galaxie comme Mygeeto mais ne pouvait rivaliser avec un festin coruscanti.

La conversation porta d’abord sur des sujets anodins, puis Aayla aborda le sujet des officiers séparatistes postés a des postes clés de l’administration.

Enya sourit brièvement a cette entrée en matière et répondit :

« Je croyais que je n'avais de comptes à rendre qu'à l'Empereur en personne, ou au Seigneur Vador."
-considérez moi comme une oreille de l'empereur ma chère. »

Aayla sourit tandis que son interlocutrice semble réfléchir.

« J'ai simplement besoin de personnes qualifiées pour commander et en qui je peux avoir confiance pour mener à bien la tâche que m'a confié l'Empereur.
-l'empereur sera fort satisfait que vous preniez votre tâche a cœur Enya, les premiers Moffs ne devraient pas tarder a prendre leur poste, et l'empereur espère que le réseau Holonet sera fonctionnel a ce moment là. Mais je n'ai aucun doutes que vous y parviendrez dans les temps.
-Je n'en doute pas non plus, et j'aurai tout le loisir de m'en entretenir avec lui lorsque je viendrai le voir sur Coruscant, d'ici deux semaines si j'ai bonne mémoire. Merci à vous de vous soucier de mes efforts Aayla.
-je mentirais en disant que ce n'est que pur altruisme. J'ai personnellement assuré l'empereur de vos compétences. Il serait...disons...fort mécontent de moi si vous veniez a faillir. »

Le sourire de la sith se voulut désarmant.

« Je m'en doute bien Aayla. Et je sais ce que je vous dois, et ce que je dois à l'Empereur. Mais je suis également rassurée de vous avoir entendu me renouveler votre confiance.
-je vous en prie. »

Enya sourit a son interlocutrice a son tour, puis il y eut quelque moment de silence, temps pendant lequel la sith but une rasade d’un alcool qu’elle ne connaît pas.

« dite moi....Enya, avez vous réfléchit a ce que je vous ai dit la première fois que nous nous sommes rencontrée?
-J'avoue ne pas avoir pris le temps de cette réflexion non. Il y a tellement de choses à faire ...
-vous devriez, vous n'imaginez pas quel monde pourrait s'ouvrir a vous.
-J'y songerai alors prochainement.
-prévenez moi si vous décidez d'apprendre, je serais toute disposé a vous enseigner les voies de la Force.
-Merci Aayla, je penserai à vous. Parlez-moi un peu de ce que vous avez fait depuis la dernière fois. Comment les choses se passent-elles sur Coruscant ?
-la cité capitale est mortellement ennuyeuse, la transition s'est fait de façon des plus simples, la plus part des mesures impériales ayant déjà été mise en place. Certains sénateurs s'y sont opposés mais une petite minorité.
Le noyau c'est facilement plié a l'empire ainsi que le reste des territoires républicains, je dois dire que certains mondes étaient même ravis, comme Kuat par exemple.
-C'est une bonne chose. Mais vous avez dit mortellement ennuyeuse ?"
-pas une once d'action, j'ai du partir dans la bordure extérieur traquer quelques jedis pour me maintenir au niveau. Mais même ça c'est limité, le seigneur Vador et Grievous font un très bon travail. »

L’ex générale séparatiste sourit.

« Je vois. Accepteriez-vous une petite mission en guise de distraction en ce cas ?
-une mission dîtes vous? Et bien, si je suis assuré de pouvoir tuer quelqu'un....
-Ma foi, la façon dont vous réglerez ce problème ne dépendra que de vous. La zone frontalière avec le territoire Hutt nous cause bien des soucis. Nous savons qu'un réseau de contrebandiers dirigé par un Hutt mineur est très actif en ce moment, et nous peinons à localiser ses unités. Bien sûr, nous sommes aussi gênés par une coopération encore peu rôdée avec la Flotte, dans la mesure où les gens là-bas doivent apprendre à travailler ensemble, mais même sans cela, ils semblent bien se cacher. Seriez-vous intéressée ?
-traquer des contrebandier (moue méprisante) vous souhaitez une décapitation du réseau ou une extermination pur et simple?
- sais bien que ce n'est guère honorable pour vous, mais c'est malheureusement tout ce que je peux vous proposer pour le moment. Eliminer leur chef me paraît la meilleure option à court terme. En fait, je souhaiterai que nous arrivions à le remplacer pendant quelques temps, notamment grâce à vos ... talents. De cette façon, nous pourrions apprendre beaucoup sur leur organisation et remonter d'autres filières.

Aayla se mit a réfléchir a la proposition. Cela lui ferait un peu d’action et puis détruire des pirates et des contrebandiers la changerait de l’ennuis mortel de Coruscant.


»je pourrais peut être vous aider, néanmoins si jamais l'empereur a besoin de mes services je me verrais obligé de laisser tomber toute l'opération, comprenez le bien."
-C'est exact. Si vous arrivez cependant à nous transmettre le maximum d'informations au fur et à mesure que vous les accumulez, nous pourrons cependant frapper aussi fort que possible si jamais vous veniez à être rappelée. Merci beaucoup Aayla.
- j'aurais besoin d'un minimum de matériel, notamment d'un cargo suffisamment usagé mais disposant de bonne capacités en terme de vitesse et d'armement"
-Vous aurez tout ce qu'il vous faut.
-bien, considérez ce réseau comme d'or et déjà sous le contrôle de l'empire et prêt a être démantelé ma chère.
-Parfait. »

La conversation porta par la suite sur des sujets suffisamment standard pour ne pas avoir a être rapportés ici.

Le lendemain matin, une Main de l’Empereur part s’occuper de quelques pirates a bord d’un cargo rapide, bien armé mais a l’air déglingué de classe YT 1000.

Quelques jours plus tard :

La Zabrak marchait d'un pas décidé à travers la forêt, foulant l'herbe de ses bottes, et arriva près d'une petite habitation à flanc de montagne. Un petit ruisseau coulait non loin et les oiseaux piaffaient avec entrain.

Une scène paisible, voilà l'impression que ressentait Enya Aramat à chacune des quelques fois qu'elle était venue ici. Elle alla frapper à la porte mais celle-ci s'ouvrit avant même qu'elle ne l'ait atteinte.

A l'intérieur, un jeune homme assis dans un fauteuil peignait une toile du paysage visible depuis l'une des fenêtres. Enya entra et déposa son sac à dos sur la table, avant de s'assoir derrière l'homme, attendant que celui-ci sorte de sa concentration.

Au bout de quelques minutes, il posa l'holo-stylet et se renfonça dans le fond de son siège.

"Bonjour. Comment vas-tu ?"

"Bien merci. Avez-vous fait bon voyage ?"

"Oui, je te remercie. Je t'ai apporté de quoi garnir à nouveau ton stock de provisions, et de quoi t'aider à faire passer le temps."

"Merci."

Ils restèrent là plusieurs minutes sans rien dire, puis il reprit la parole :

"Comment vont les miens ?"

"Pas très bien. Certains s'en sortent mieux, mais la plupart ne peut pas faire grand chose."

"Et vous ? Vous participez à tout cela bien sûr."

Elle inspira longuement avant de répondre.

"Je ne sais pas encore."

"Pourquoi faites-vous tout cela pour moi ?"

Elle réfléchit un instant, puis sourit brièvement :

"Une autre fois peut-être ..."

"Suis-je le seul ?"

"Oui. Il faut maintenant que je reparte. A bientôt."

Elle repartit avant qu'il lui ait répondu ... il n'aurait de toute façon rien dit de plus. Deux minutes plus tard, il reprit le stylet en main et ferma les yeux ...


Le lendemain

Assise à son bureau sur Mygeeto, Enya prit l'holobloc qu'elle avait ramené de son dernier voyage, l'alluma et entreprit d'en visionner les données.

Elle resta ainsi quelques temps jusqu'à avoir complètement fait défiler le contenu. Puis elle l'éteignit et le reposa sur son bureau. Elle prit quelques instants pour réfléchir, puis un mince sourire de satisfaction apparut sur ses lèvres. Elle prit le databloc sur lequel était inscrit la mention Projet Mercator puis se leva vers un coin de son bureau, vers un petit meuble noir qu'elle ouvrit afin d'y déposer le bloc à l'intérieur.

Elle appuya alors un bouton et retourna à son bureau alors que s'élevaient des bruits de grésillements et de chocs du petit meuble. Elle pensa ensuite à ce qu'elle allait devoir dire dans trois jours devant l'Empereur qui l'avait rappelé à elle plus tôt que prévu ...

C’est une cantina comme il y’en a des milliers sur autant de mondes dans toute la galaxie. La lumière tamisée permet de parfaitement voir chaque nouvel arrivant sans révéler d’un coup d’œil la faune environnante.

Un groupe de biths joue un air qui se veut entraînant et nombres de races discute entre elles, jouent au sabaac ou consomment des boissons parfois non identifiée.

Mais ce qui différencie cette cantina de nombre d’autre ce sont deux choses : d’abord le groupe de danseuses twi’leks se déhanchant sur la scène, et la deuxième que c’est ici que le responsable des plaisir de Rubba le Hutt se fournit en danseuses.

Cet homme, car il s’agit d’un homme et non d’un twi’lek comme le veut une longue tradition non écrite et tout ce qu’il y a de plus sous-entendue, cet homme donc, observe les danseuses avec un œil expert mais néanmoins lubrique sans parvenir a trouver ce qu’il cherche.

Il se tourne d’un air dégoûté vers l’entrée quand une nouvelle personne fait son entrée.

Et la, l’homme reste presque bouche bée devant le spectacle. Une jeune twi’lek a la peau bleu turquoise vient de faire son entrée. Elle est vêtue d’une chemise blanche largement décolletée et d’une veste noire sans manche, d’un pantalon noir moulant sur laquelle s’aperçoivent les reste d’une double bande écarlate et une paire de botte noir. Une ceinture ceint sa taille et un blaster est contenue dans un holster a sa droite.

Cette femelle, déjà d’une rare beauté même pour ceux de sa race, voit son charme augmenté par sa démarche, subtile mélange de sensualité et de fermeté.

La twi’lek pénètre donc dans le bar, apparemment ignorante de l’effet qu’elle a pu produire.

Elle se dirige droit vers le bar et commande un verre de brandy corrélien, verre qui lui fut immédiatement servi. A sa grimace quand elle reposa son verre, on peut deviner que le brandy en question n’était de la première qualité, mais a quoi s’attendre d’autre dans un bouge tel que celui-ci ?

Le pourvoyeur de chair fraîche du Hutt s’approcha de sa proie, imaginant déjà les fantastiques récompenses que lui vaudront un spécimen de ce type.

Il s’approcha donc de sa proie, mais avant même de pouvoir lui adresser la parole, la menacer de sa vibrolame ou quelconque autre action, il se retrouva avec le canon d’un blaster juste devant sa poitrine, blaster tenue par la main de la twi’lek alors qu’elle lui tourne encore le dos.

« plus un geste mon chou. »

La twi’lek se retourne. Elle porte sa main gauche a une poche intérieur de sa veste, en sort un cigare qu’elle porte a sa bouche avant de l’allumer avec un briquet laser.

« alors mon chou, qu’est ce que vous me vouliez ? No laissez moi deviner, vous m’avez pris pour une de ces poufs de danseuses qui crane avec un blaster dont elle ne sait pas se servir ? Vous pensiez m’engager comme esclave sexuel d’un quelconque seigneur du crime Hutt ? Manque de chance ce type de travail ne m’intéresse pas. »

L’homme resta bouche bée.

« Néanmoins, je suis a la recherche d’une cargaison pour mon vaisseau. Et je suis sur que votre patron peut m’arranger ça ? »

L’homme finit par acquiescer. Au vu de ce qu’il venait de découvrir, la twi’lek devait se défendre dans le dur milieu des contrebandiers.



Quelques heures plus tard forteresse de Rubba le Hutt.

La Twi’lek se tient devant la grosse masse d’un Hutt. L’odeur lui agresse les narines. Deux pauvres femmes sont enchaînées près de la monstrueuse limace.

L’homme u’elle a menacé de son arme dans la cantina s’adresse en Hutt a son maître. Lorsque ce dernier répond dans la même langue, il se retourne et dit :

« mon maître demande quel est votre nom femme et de quel droit vous osez vous prétendre contrebandière. »

La Twi’lek eut un sourire mauvais.

« je m’appelle Talona. »

La Main de l’empereur, car c’est elle, étendit alors ses perceptions. Elle sent plus que l’habituelle suspicion logique quand une nouvelle personne désire être recruté dans une organisation criminelle. Elle sent de la peur, presque de la terreur.

Elle s’est documenté avant de venir, il semblerait que le Hutt s’est détaché récemment d’une organisation plus importante dont, surprise, elle n’a pas pu obtenir le nom.

Revenant a sa conversation, sa recherche n’ayant prit que quelques secondes.

« je dispose d’un vaisseau qui n’a pas son pareil dans cette partie de la galaxie, je suis habile au blaster comme a pu vous le dire votre homme de main et je suis la discrétion faite femme.. »

Le Hutt partit d’un grand rire. Puis parla de nouveau dans sa langue immonde.

« mon maître dit que vous n’êtes qu’une twi’lek arrogante qui mérite une leçon. »

Au même instant le sol s’ouvrit sous les pied de Talona qui poussa presque un cri de surprise. Ce maudit Hutt avait gardé ses intention par devers lui avec brio. Elle n’avait rien vu venir.

Elle atterrit dans une sorte de grotte au plafond grillagée. La cour du Hutt observant en se gaussant de la jeune femme.

Elle se saisit de son blaster et attendit. Soudain une immense porte blindée s’ouvrit lentement…et un rancor surgit de la pièce adjacente !

Néanmoins elle n’était pas une simple twi’lek, elle était une seigneur de la sith et la Force est a son service ! elle étendit sa perception et toucha l’esprit du rancor. Elle fit pression, tentant d’anéantir la volonté de la bête. Mais ses efforts restèrent vains, obnubilé par sa faim, la bête ne s’arrêta que quelques secondes, puis avança de nouveau vers sa proie.

Son blaster lui serait inutile face a un tel monstre….du moins en tirant au jugé.

Des souvenirs de sa formation au temple jedi lui revinrent, et notamment les cours d’anatomie sur certaines créatures qu’utilisent de façon préférentielles les seigneurs du crime galactique comme animaux de compagnie.

Le rancor est faible au niveau du cou...c’est la qu’elle doit tirer.

Elle s’élança entre les pattes de la créature, esquivant habilement ses grandes griffes et fit feu a puissance maximum.

Si son blaster avait été un simple blaster, ça n’aurait pas fait grand-chose, mais c’était un blaster lourd modifié par le meilleur armurier au service de l’empereur. Les tirs traversèrent la peau épaisse du rancor et atteignirent le cerveau.

La créature ne sut pas tout de suite qu’elle était morte et fit encore deux pas avant de s’écrouler de tout son long, heurtant la parois de pierre et faisant trembler le plafond.

Une petite grille s’ouvrit au fond de la cellule du rancor et des gardes armé entrèrent dans la fosse. Talona pointa son blaster, prête a faire croire a ces idiots qu’il s’agissait de sa seule arme.

Néanmoins ils n’ouvrirent pas le feu et ce qui ressemble le plus a un officier lui fit signe de le suivre.

Elle fut conduit a une chambre assez confortable. Elle attendit que les gardes sortent puis elle se servit un bon verre de brandy et calma sa main qui tremblait.

Soudain, on frappa a sa porte. Elle grogna un « entré » et eut la surprise de voire une petite frimousse rousse aux yeux verts apparaître dans le chambranle.

A son apparition, Talona eut un étrange sentiment.

« je suis a votre service madame. Vous pouvez me demander ce que vous voulez. »

Talona s’approcha de la petite fille qui ne devait pas avoir plus de 6 ans mais avait une étrange maturité dans son regard émeraude. Elle posa ses deux mains sur les coté du crane de l’enfant et étendit son esprit.

Le coups la fit presque basculé en arrière.

« madame vous allez bien ?
-oui très bien mon enfant, très bien. »

- Oui Capitaine, elle a déglingué le Rancor de Rubba.

- …

- Un seul tir, très douée.

- …

- Bien sûr, il lui en veut, mais dans sa position actuelle, il ne peut pas se permettre de délaisser une personne si efficace. Il a besoin d’elle. Plusieurs contrebandiers ont choisis de ne plus travailler avec lui depuis qu’il nous a quittés… et il n’a pas confiance dans les autres.

- …

- Evidemment, en elle non plus, mais au moins c’est du sang neuf. Grâce aux fichiers qu’il a volés, il est sûr qu’elle n’est pas à votre service.

- …

- Euh… Vous êtes sûr ?

- …

- Déjà parties ? D’accord, je prépare l’accueil pour deux personnes.

- …

- Une Wookie ? Mais comment voulez vous passer inaperçu ? Ils sont bons vos gars ?

- …

- Ah… Une couverture… des mécaniciens… pas bête, ça va me faciliter les choses…

- …

- Merci Capitaine. Toujours un plaisir de faire affaire avec vous.





--Forteresse de Rubba le Hutt, sous-sols--


How’rrama et Mériniane était conduite par un droïde militaire dans les couloirs du palais de Rubba. Le Hutt manquait de mécaniciens, aussi on ne leur avait posé que très peu de questions. Elles avaient signés un contrat de six mois, avec une rémunération relativement intéressante. Malheureusement, elles allaient devoir supporter la présence des nombreux droîde de réparation, et, bien pire, d’un droïde de protocole trafiqué qui n’arrêtait pas de vouloir traduire chacune de leurs parole en binaire, et chaque bip des droïdes en langage courant et wooki…

Le droïde militaire, moins bavard, se contenta de leur montrer les points important du centre de réparation et d’entretien, ainsi que les règles a ne pas enfreindre : lieu où ne pas aller, lieu nécessitant une autorisation spéciale… Quand il eut finit, il les laissa et rejoignit son post de garde.

Pour la première journée, ils n’avaient pas grand-chose à faire. Se familiariser avec les lieux, surtout. Aussi, naturellement, les deux femmes allèrent visiter la zone de réparation des droïdes. Avisant un droïde R2 bien endommagé, elle alla discuter avec le gestionnaire du hangar à droïde, un humain à la peau grise et à la calvitie prononcée.

- S’il vous plait ! Il me serait très utile pour mon travail.

- Je suis désolé, Mademoiselle, mais ces droïdes appartiennent à Rubba. On ne peut pas les donner comme ça.

- Mais il est tout endommagé ! Je le répare gratis, et en plus je le rends à la fin de mon contrat ici.

Le gestionnaire sembla hésiter, puis dit avec un sourire étrange.

- Vos arguments sont intéressants, mais je n’ai de toute façon pas le temps de discuter de ça maintenant. Si vous voulez, nous pourrions en reparler ce soir, à la cantina, en buvant un verre.

- Oh, avec plaisir ! [Mériniane sourit] Bien sûr, à quelle heure finissez vous ? Moi je n’ai pas d’horaire aujourd’hui.

- Disons… vers dix-huit heures, Au Hutt Assis.

- Cela me convient ! Par contre, pourrais-je rester ici dans la journée, pour commencer la réparation du R2 ?


Et Mériniane passa le reste de la journée à travailler sur le R2. Elle s’était récemment découvert des compétences en informatique, qui lui furent bien utile pour nettoyer la mémoire du petit robot de tous les programmes pirates du Hutt, et de certains de ses ennemis. A priori, la guerre informatique faisait rage, et ce pauvre droïde en avait subit les conséquences. Ses dégâts étaient dus à une surchauffe interne, qui avait fait exploser une petite bombonne d’air. Par contre, pourquoi y avait-il une bombonne d’air là… La surchauffe, elle, venait de l’opposition de plusieurs programmes pirates…

Elle due remplacer des circuits, réparer des rouages, nettoyer, gratter, repeindre… mais quand dix-sept heure sonna, le R2 était à nouveau fonctionnel. Mériniane repassa voir le gestionnaire, puis rentra chez elle pour se préparer.

Un des sbires du Capitaine avait loué, pour How’rrama et elle, un petit appartement proche du palais-forteresse. La ville était crasseuse et peu sûr, c’était une ville de la bordure extérieure, en fait. Leur petit immeuble était a une dizaine de minutes à pied du centre ville, ou plutôt du coin de la ville où il y avait le plus de marchand et de cantina. Elles disposaient d’une douche, et de deux lits a peu près propre. Cela suffirait…

Après avoir fait un brin de toilette, Mériniane alla à la cantina « Au Hutt Assis ». Elle arriva avec cinq bonnes minutes de retard, mais le gestionnaire du hangar à droïde l’attendait encore, buvant une étrange boisson vert fluo. Il eut l’air ravis de la voir, et l’invita à sa table.

Ils y restèrent plusieurs heures. L’alcool et la séduction aidant, la jeune fille appris beaucoup d’intéressantes informations sur le Hutt et son trafic, ainsi que sur les récents évènements. Le gestionnaire était tellement fier d’étaler ses connaissances devant une jeune femme si candide…

Selon lui, le Hutt avait détourné d’importantes informations appartenant à son ancienne organisation avant de faire sécession. Cela faisait plusieurs semaines, et personnes n’ayant réagi (et Rubba n’ayant pas encore subit de tentative d’assassinat), tout le monde pensait que ses informations lui permettrait de s’en tirer à bon compte. Mériniane sourit intérieurement…

Finalement, elle finit la soirée dans le coquet appartement du gestionnaire, nettement mieux que le sien, et où le grand lit était beaucoup plus moelleux et doux ! Elle pensa néanmoins à prévenir sa colocataire de son absence inopinée.



Lorsqu’enfin elle s’endormit, peu de temps avant le lever du soleil, elle rêva… Elle était un fantôme dans un monde qui aurait été repeint en couleurs sombres. Son amant d’un soir pulsé d’une lueur verdâtre, tandis que son appartement prenait des couleurs bordeaux… D’un bond, elle traversa le mur et plana au dessus de la rue, à cette heure quasi déserte. Elle vola au dessus de la ville, vers le Palais, qui lui apparaissait de couleur gris très foncé. Elle ne chercha pas à voir l’extérieur de la ville, seul le palais l’intéressait. Elle traversa la porte sans prêter attention aux gardes et chercha l’accès aux sous-sols. Malheureusement, le rêve décida de lui montrer autre chose, car elle se trompa de route et atterrit dans la chambre du Hutt ! Il n’avait aucune couleur, ce qui la surprit. Elle essaya de le toucher, mais à part un léger et agréable picotement dans ses bras, rien. Etrange, d’habitude, ces rêves partaient toujours en un grand n’importe quoi quand elle touchait un être. Elle en était venue à penser que son subconscient se servaient des gens qu’elle avait rencontré comme d’icône pour lui rappeler des moments de sa vie passée. Mais là, ça ne marchait pas. Peut-être parce qu’elle ne connaissait pas assez le Hutt, elle ne l’avait vu que quelques minutes…

Elle reprit les choses en main, et s’enfonça dans le sol de la chambre, supposant que les sous-sols étaient en dessous. Le spectre du traverser plusieurs mètres de roches, de transpaciers et d’autres matériaux pour atteindre enfin le sous-sol. Là, elle se dirigea vers l’entrepôt à droïde et y surpris un curieux phénomène. Un droïde R2 était en train de réparer un petit droïde de nettoyage, tout seul, en pleine nuit… Le fantôme sourit et se sentit satisfait. Elle avait pris cette drôle d’habitude. Quand elle rêvait, elle vérifier que ce qu’elle avait demandé était bien en train d’être fait. C’était stupide, évidemment. Quand on rêve, les choses se passent toujours comme on veut ! Mais bon, cela la rassurait, et elle se sentait de bonne humeur le matin.

Mais ceci fait, elle se décida à chercher quelqu’un qui pourrait lui rendre ses souvenirs, une icône qui lui plairait. Subodorant que les chambres des invités étaient près de celle du Hutt, elle traversa le plafond pour rejoindre l’étage adéquat. Elle déboucha dans la cuisine, se rappelant tout d’un coup que les rêves ne suivent pas toujours la même logique qu’elle. Après un bon moment de promenade a travers les couloirs, les chambres, les portes et les murs, la femme fantôme finit par arriver dans une zone dite « résidentielle » où se trouvaient de très belles suites. Elle en visita quelques unes avant de trouver celle qui lui plaisait.

Dans un grand lit dormait un homme entouré par deux femmes peu vêtues. Il était grand, brun et bien musclé. Même si il brille d’une lumière marron très foncé, Mériniane le trouva séduisant, et s’approcha. Elle sauta au dessus du lit, et se maintient en suspension dans les airs, à quelques centimètres de l’homme. Puis, elle descendit sur lui et lui donna un long baisé.

En quelques secondes, le rêve se dispersa et des milliers de flaches apparurent simultanément. Puis, le réveil sonna…

Le lendemain, Talona fut convoquer par son nouveau « patron ».

Elle alla en repensant a la petite fille de la veille. Elle possédait un réel talent, un véritable potentiel. Une telle fleur ne pouvait rester dans cette bouse, elle devait l’emmener.

Surtout que pendant la nuit elle avait eu une vision d’une femme avec les mêmes cheveux et les mêmes yeux, s’agenouillant devant son maître et demandant humblement ses ordres. Elle y avait découvert son nom. Jade. Mara Jade.

Oui vraiment il fallait qu’elle la sorte d’ici. Elle arriva finalement devant le Hutt. Ce dernier semblait tout aussi nerveux que la veille.

« J’ai une cargaison d’épice a faire livrer sur Commenor, je supposes que cela vous intéresse contrebandière.
-bien sur, quel somme j’en retire ?
-50 000 crédits.
-parfait, je suis votre femme. »

Alors qu’elle allait partir, elle se retourna, mut par quelque chose de plus puissant que sa propre volonté.

« j’aurais besoin de quelques aide,s notamment des mécaniciens talentueux, puis-je en emprunter parmi vos hommes ?
-servez-vous contrebandière, mais ramenez les intact. Ou sinon pas de prime.
-bien sur. »

La sith s’en retourna, étonnée de sa propre demande. La Force, elle qui croyait pouvoir contrôler un tel pouvoir. Elle avait encore besoin d’apprentissage apparemment.

Elle revenait a son appartement quand elle entendit des cris venant d’une chambre plus luxueuse que les autres : celle du fournisseur du Hutt en chair fraîche, celui la même qui l’avait amener au palais.

Elle entra, prête a tout et découvrit deux beauté dénudé criant de toute leur voie devant le cadavre de l’homme.

A priori, il était mort d’une attaque cardiaque au cours de la nuit. Talona s’en désintéressa, stoppa un serviteur qui passait par la et lui dit de faire prévenir le chef des gardes et le Hutt. Puis elle retourna a sa chambre.

A l’intérieur, la jeune fille de 6 ans l’attend comme elle lui a demandé de faire avant de partir.

Au cours de la nuit elle avait appris son histoire, le fait qu’elle ne se souvient pas de ses parents, probablement massacrés par des pirates et qu’elle fut vendu il y a peu a Rubba le Hutt.

« bien tu va venir avec moi. Une petite frimousse comme la tienne ça peut être utile pour duper les douanes. »

La petite fille acquiesça. Elle était incroyablement mature pour son age.

La twi’lek, suivit comme son ombre par une petite frimousse rousse, se dirige vers son vaisseau.

Elle aperçoit, dans le hangar, une mécano humaine travaillant sur un droïde R2. Une grande wookie, un peu plus loin regarde justement son vaisseau avec tout ce qui ressemble a de l’intérêt.

« alors boule de poil, mon vaisseau t’intéresse ? »

La wookie se retourna et grogna une réponse qui se voulait affirmative.

L’humaine, remarquant l’échange laissa tomber le R2 et s’approcha du groupe.

« bonjour madame, je suis Mériniane et voici ma collègue et ami How’rrama. Nous sommes des mécaniciennes récemment engagées par le seigneur Rubba.
-Je suis Talona, commerçante indépendante au service de cette chère limace bouffie. Je cherche deux membres d’équipages douées en mécanique et dans l’entretien de cargos corrélien. Ca vous intéresse ?
-et bien, le seigneur Rubba ne nous a pas donné encore d’affectation….
-parfait. Il m’a donné la permission d’engager qui bon me semblait.
-et bien d’accord.
-parfait nous partons dans deux heures après avoir fait embarquer la marchandise. »

Une heure plus tard, Talona, un cigare aux lèvres monte la passerelle de son cargo, un droïde chargeur derrière elle, manipulé par la grande wookie.

La jeune Mara Jade était déjà installé dans le cargo, manipulant avec une certaine adresse un long poignard. Mériniane suivit peu après, portant un étrange bâton et suivit de l’unité R2 sur laquelle elle travaillait.

La cargaison d’épice fut rangé dans des compartiments secrets capable d’échapper aux senseurs les plus performant qui pourraient se trouver sur Commenor.

La sith s’assit dans le siège du pilote.

« Mesdemoiselles, je vous prierais de vous asseoir bien confortablement dans vos sièges, d’attacher votre ceinture et de relever la tablette se trouvant devant vous. Je vous rappelle que l’utilisation d’appareils électronique est interdite au cours du décollage et de l’atterrissage. Merci de votre attention. »

Puis elle mit les gaz, un sourire aux lèvres et son cigare fumant, et le vaisseau s’élança vers les cieux. Une fois parvenu hors de l’orbite de la planète, le vaisseau accéléra et passa en hyperespace.


« Mesdemoiselles, le voyage durera approximativement deux heures standard, vous pouvez détacher vos ceintures et reprendre une activité normale. «

Talona se rendit dans une salle du cargo plus vaste servant de salle de réunion. Là, elle vit Mériniane s’entraîner a combattre avec l’étrange bâton qu’elle lui avait vu précédemment. Un bâton Stokhli.

Experte du combat au corps a corps, la sith ne put qu’admirer la fluidité et la dextérité de la jeune femme. Elle n’avait jamais vu de personne aussi jeune avoir des mouvements aussi fluides et puissants auparavant…mis a part les jedis…et les clones.

« intéressant »

Elle se tourna ensuite vers la jeune fille de 6 ans qui les accompagne. Si jeune, mais la façon dont elle sert son point sur son poignard ne laisse aucun doute, elle sait s’en servir.

Pendant près de deux heures, Mériniane s’entraîna, la wookie la regarda, le robot R2 se mit en veille…et Talona commença a instruire la jeune fille rousse dans certains maniement du poignard que celle-ci ne connaissait pas encore.

« oui…mon maître sera très intéressé. »

Finalement, le vaisseau émergea de l’hyperespace non loin de Commenor. Et Talona comprit que le Hutt l’avait piégé.

Le système était plein de vaisseau de guerre de l’empire.

« shutta ! »

La sith tenta des manœuvres audacieuses pour ne pas attirer l’attention mais les officiers expérimentés de la flotte remarquèrent néanmoins son manège étrange.

« Cargo corrélien « fureur rouge », veuillez vous rendre aux coordonnées que nous vous envoyons immédiatement et attendez les manœuvres d’abordage. »

Pendant un petit moment, la sith hésita a obéir, mais finalement se rendit aux coordonnées reçues. Cherchant un moyen de s’en sortir, elle finit par trouver une solution, mais si elle ne voulait pas griller sa couverture, elle allait avoir intérêt a la jouer fine auprès de ses « collègues ».

« Mériniane, How’rrama, allez aux canons et préparez vous n,on ne sait jamais, Mara viens a coté de moi. »

Les 3 personnes interpellées s’exécutèrent a une vitesse impressionnante et très bientôt deux batterie de quadrilasers furent prête a tirer, néanmoins sans avoir allumer les ordinateur de visées pour ne pas alerter le destroyer Vénator qui s’approchait du cargo.

« cargo corrélien « fureur rouge », préparez vous a la procédure d’abordage.
-négatif destroyer « Droit de Diriger » Passez moi votre capitaine.
-mais pour qui vous p…
-passez moi votre capitaine immédiatement ! »

Quelques minutes plus tard, une nouvelle voix s’éleva.

« Ici le capitaine Sate Hall, du « Droit de Diriger ». Que me voulez-vous ?
-code Hapsir, Barrini, Corbolan, Triaxis.
-bien madame, je suis a vos ordres, que désirez-vous ?
-laissez passer mon vaisseau sans poser de question capitaine, ou je vous jure que vous finirez commandant d’une barge a ordure sur le monde le plus pouilleux de la bordure extérieur.
-a vos ordres madame. »

La sith mit les gazs. La petite fille la regardait avec des grands yeux, son cerveaux juvénile mais très vif tentant de comprendre ce a quoi elle venait d’assister.

« c’est bon les filles, vous pouvez décrispez vos doigts des commandes de tir. »

Au final, la livraison de l’épice se passa de la façon la plus simple suite a cet incident.

L’épice fut donc livré, les crédit encaissé, un ou deux bouteilles de brandy corrélien vidées et tout notre beau monde se retrouva dans le cargo pour retourner au bercail se faire payer par le Hutt.

Durant le séjour sur Commenor, Mériniane avait prit soin de prendre le plus d’information sur le trafic d’épice et d’envoyer les information au Capitaine.

Durant le trajet de retour, Talona put investiguer un peu plus sur un sentiment d’étrangeté que lui donnait ses deux compagnes de voyages. Elle sentait qu’elles étaient plus que ce qu’elles affirmaient.

Talona pouvait les forcer a parler de manière extrêmement douloureuse, mais ce ne serait peut être pas nécessaire.

Elle a une autre possibilité. Dans le calme relatif de la salle centrale du vaisseau elle appelle la Force, la plie a sa volonté et propulse sa volonté sur les ailes du pouvoir universel vers le cerveau de la wookie, y pénètre comme une furie, balayant les défenses mentales de l’être qu’elle vise, cherchant dans ses souvenirs, dans ses pensées les plus secrètes et trouvant finalement ce qu’elle cherchait.

Elle se retira alors. Dans sa chambre, la wookie est affalé sur sa couchette, le souffle court, proche de l’inconscience. Son esprit a été violée, elle ne le sait pas, elle se sent juste souillée au-delà du possible.

Talona se rendit alors dans le poste de pilotage et laissa ses mains se faire guider par la Force. Ses doigts saisirent le levier commandant l’hyperespace….le poussèrent. Le vaisseau sortit violemment de la dimension parallèle.

Le choc sortit la wookie de sa torpeur…le choc et sa robuste constitution. L’ensemble de l’équipage se retrouva dans la salle centrale, se demandant bien ce qui pouvait se passer.

Talona émergea de la coursive menant au poste de pilotage, blaster au point.

« maintenant mes deux mécanos, vous allez m’expliquer ce que vous êtes venu faire chez ce cher Hutt. N’essayez pas de prendre vos armes, je tire très bien et je suis des plus rapides.
-oui on a vu ça avec le rancor.
-bien. Je sais que vous faites partie de l’organisation qu’a quitté notre grosse limace. Qu’êtes vous venue faire ?
-récupérer des information qu’il a volé et le liquider.
-et je supposes que vous avez mis au point un plan pour ce faire ?
-en effet.
-bien. Je suis ici pour liquider cette grosse limace. Nos objectifs concordant, je propose que nous nous entraidions.
-nous ne savons rien de vous, pourquoi nous ferions vous confiance.
-et bien parce que j’ai le blaster pointé sur votre poitrine et que je ne vous ai pas encore tué ?
-vous marquez un point.
-bien, vos informations ne m’intéresse que peu, détruisez les si vous le désirez. Quel est votre plan ? »

Mériniane lui expliqua ses manœuvres. Un sourire apparut sur le visage de Talona devant tant d’inventivité et d’adresse.

« bien, vous me donnerez les codes nécessaires pour prendre le contrôle des systèmes de sécurité, vous vous prendrez ce vaisseau et vous déguerpirez dés que vous me les aurez fournis, vous aurez 10 minutes, pas une de plus.
-vous croyez pouvoir vous débarrasser de tous ces hommes seule ?
-ne vous inquiétez pas de ça. »

Le vaisseau reprit sa route.

Le Hutt fut assez surpris de voir revenir la contrebandière, mais la paya néanmoins ce qui était convenus. Pendant ce temps, grâce aux droïdes piratés par l’unité R2, qui en avaient piraté d’autre pendant leurs voyages, Mériniane parvint a prendre le contrôle des systèmes de sécurité de tout le palais, a obtenir les infos qu’elle désirait, détruisant toutes celles qui pouvait mener a son organisation, laissant néanmoins les informations nécessaire pour détruire l’organisation du Hutt.

Deux jours après leur retour, elle retourna voir la contrebandière.

« voici les codes nécessaire pour accéder aux archives, prendre le contrôle des systèmes et robots de sécurité, etc…
-parfait, voila les codes du vaisseau. Vous avez 10 minutes pour foutre le camps. Passez ce délais, je devrais vous tuer aussi. Et n’oubliez pas. Vous ne m’avez jamais vu. Suis-je assez claire ?
-claire comme de l’eau de roche. »

La jeune femme courut jusqu’au hangar et décolla aussi vite qu’elle le pouvait, alors qu’elle atteignait l’orbite, les 10 minutes s’achevèrent.

« let’s the show begin. »

Dark Talona enleva ses vêtements de contrebandier, son blaster, sa ceinture et même ses cigares, rassembla le tout en un paquet compact qu’elle jeta dans un désintégrateur. Puis elle revêtit une tunique noir, passa son long manteau de bure noir, pris un sabre laser et eut un sourire mauvais.

Sa peau changea alors de couleur et vira du turquoise au noir. Ses yeux reprirent une couleur jaunâtre. Ses lèvres révélèrent un sourire diabolique.

Elle accéda ensuite au service de sécurité et fit fermer toute les portes du palais. Elle ordonna aux défenses et robots de faire feu sur tout être organique autre qu’elle-même et la fillette a la crinière rousse. Puis elle verrouilla le système avec un mot de passes des plus complexe.

Puis elle sortit dans le couloir.

Elle croisa en premier lieu deux gardes qui voulurent l’arrêter. D’un geste dédaigneux, la silhouette encapuchonnée les fit voler sur plusieurs mètres avant de les soulever du sol a distance et de leur briser les os dans un grand craquement.

Elle poursuivit son chemin. Elle fit le tour du palais, en commençant par les petits couloirs, tuants les gardes un par un ou deux par deux de temps en temps.

Elle finit par avoir acculer l’ensemble des personnes vivantes dans la grande salle du palais. La force lui rapporte leur peur devant ces phénomènes étranges et les systèmes de sécurité défaillant, leur haine de l’ennemi, leur incompréhension de leur sort.

Elle marche telle l’ange de la mort. Derrière elle, une fillette rousse la suit, serrant contre son sein un poignard long et affûtée.

Elle arrive devant les portes fermées de ma grande salle. Elle les ouvre d’un geste nonchalant de la main et pénètre dans la salle. Des dizaines de blasters se pointent sur elle, tenus par autant de race différente qu’il y a de type d’armes différentes dans cette salle.

« Rubba le Hutt ! Par décret de sa majesté l’empereur Palpatine, vous êtes condamné a mort.
-comment oses-tu me défier chez moi, tuez la ! »

Et l’enfer se déchaîna. Les blasters ouvrirent le feu sur une cible qui n’était déjà plus là. La sith a bondit dans un vif et élégant saut périlleux, allumant sa lame écarlate dans le même mouvement.

Et elle commença a frapper, sa lame faucha les brutes, les coupants littéralement en deux, déviants les tirs lasers et les renvoyant sur leur tireur.

« c’est une jedi ! Tuez la, vite ! »

Ils essayèrent. A leur honneur, peu de gardes tentèrent de s’enfuir, mais ils furent tous massacrer.

Soudain, dans le chaos de la bataille, la petite Mara Jade, qui n’avait pas quitté Rubba des yeux, bondit sur le cadavre d’un mercenaire, ramassa une grenade a plasma et bondit sur le Hutt, tirant son poignard.

Elle atterrit sur la tête du Hutt et son poignard trouva les yeux du seigneur du crime qui devint aveugle en deux magistral coups de couteau. Il hurla de douleur….et avala en même temps la grenade plasmique.

La fillette sauta a bas du Hutt et courut se mettre a couvert. Ce dernier, quand a lui, explosa dans une panache de feu et de substances verdâtres et puantes.

Pendant ce temps, Talona élimina les derniers gardes et jeta un regard appréciateur sur les restes du Hutt.

« c’est bien Mara, ainsi doivent mourir les ennemis de l’empire et les criminels.
-oui Talona. »

Soudain, Dark Talona, dans toute la splendeur de sa furie destructrice, fut prise d’un sursaut.

« Dame Talona
-oui mon maître ?
-rejoins moi vite. J’ai une mission de la plus haute importance a t’assigner.
-bien mon maître. »

La Main de L’Empereur rassembla les informations sur le réseau du Hutt, les envoya a sa commanditrice. Puis elle provoqua une surcharge du générateur du palais avant de prendre un esquif discret et de partir de la planète, emmenant avec elle une jeune fille aux cheveux roux.

Le palais impérial...

Il s’élève la ou s’élevait auparavant le temple jedi. Dans sa haine des jedis, le nouvel empereur avait décidé de souiller tout les lieux d’importance pour eux, a commencer par leur temple.

Dark Talona attend dans la salle de trône de l’empereur. Elle est accompagnée de la jeune Mara Jade. Elle est revêtu de son costume sith car elle est venue au palais par des souterrains et des passages secrets. La salle du trône est vide.

Puis la porte principale s’ouvre et l’empereur pénètre dans la salle. Etrangement il est seul, la horde de sycophantes habituellement pendue a ses basques a du rester dans l’antichambre.

Dès son apparition, Dark Talona s’est mise a genou, imitée très vite par sa jeune protégée.

L’empereur approche des deux formes prostrées.

« relevez-vous Dame Talona »

Puis, se penchant vers la petite fille, il dit d’une voix étrangement douce.

« relève toi mon enfant. »

La petite fille prostrée releva la tête et poussa un cri d’effrois devant le visage ravagé du maître de la galaxie.

« tu as peur de moi petite. Mon visage te fait horreur. Sache que ce sont les traîtres jedis qui m’ont fait cela, en tentant de m’assassiner et de prendre le pouvoir. Tu veux manger quelque chose ? »

L’empereur sortit une boite de chocolat de sous ses robes ce qui amadoua tout de suite l’enfant.

Profitant du fait que la petite fille se goinfrent de chocolats tous plus succulents les uns que les autres, l’empereur prend son agent a part.

« Vous aviez raison mon amie, elle a un grand potentiel.
-oui mon maître. A propos de cela, j’ai eu une vision, de cette jeune file a genou devant vous, et recevant ses ordres comme votre Main.
-hum intéressant ma jeune amie. Je la formerais en ce sens. Je vois déjà se profiler son avenir…..elle me servira bien.
-j’en suis sur mon maître.
-bien. J’ai une mission pour vous ma jeune amie. Des rapports sont parvenu jusqu'à mes oreilles, a propos d’un possible jedi sur une planète fort lointaine de la bordure extérieure. Nous ne pouvons y envoyez des clones, ils sont requis autre part, et le seigneur Vador et le général Grievous sont occupé ailleurs. C’est donc vous qui irez enquêter et éliminer ce jedi, si il existe.
-a vos ordres mon maître.
-allez ma jeune amie.
-bien mon maître. »

Dame Talona s’inclina profondément devant l’empereur, tapota la tête de la fillette qui finissait sa boite de chocolat et sortit de la pièce par un passage dérobé.


Elle prit son fidèle infiltrateur sith dans un des hangar secret de Coruscant qui appartenait a l’ordre et s’envola vers Dantooine, lieu de résidence du supposé jedi.

Le voyage dura plusieurs heures, pendant lesquelles elle se mit en état de méditation, se préparant mentalement et physiquement au combat possible a venir.

Elle atterrit dans l’unique spatioport de la planète. Dantooine n’est que faiblement peuplé. Principalement de fermiers qui vivent autour de l’unique spatioport.

Lorsque son vaisseau sep osa, un bouseux du coin qui se prenait pour un officier des douanes vint la voir.

« b’jour m’dame. Le prix de la place est de 50 crédits. »

Dame Talona fit un geste de la main

« je n’ai pas besoin de payer.
-vous n’avez pas besoin de payer.
-au revoir
-au revoir »

La sith se dirigea vers les bâtiments du spatioport. Ces derniers consistaient en plusieurs bâtiments de pierre blanche et rouge. L’un d’entre eux sert de bâtiment administratif, rassemblant le gouvernement planétaire, la police et toutes les administrations…soit un total de 50 personnes.
Le deuxième est l’unique hôtel/restaurant/cantina de la planète. Plusieurs autres, enfin, servent de remise d’équipement et de nourritures ou de logements et même quelques commerces (pour vendre les fourniture).

Talona se dirigea vers la cantina qu’elle trouva assez remplie a cette heure de la journée. On était a la fin de l’après midi et la plus part des fermiers venaient en « ville » boire un coups et se délasser après une journée de travail.

Elle se dirigea vers le bar, commanda une boisson locale et questionna le barman.

Ce dernier, en train d’essuyer consciencieusement un verre répondit a ses question de façon laconique, puis de façon plus entraînante quand elle l’aida d’une petite suggestion mentale.

Il n’y a avait pas eu d’étranger qui s’étaient installé ici récemment, mais il y avait une personne un peu bizarre et excentrique qui vivait a l’ouest, dans les ruines d’un bâtiments vaguement circulaire.

Talona sortit de l’établissement et loua un speeder pour se rendre dans ces fameuses ruines.

Le voyage s’avéra assez long, d’une part a cause de la distance, d’autre part a cause de l’obscurité grandissante et des attaques d’animaux sauvages.

Elle finit par arriver, vers le milieu de la nuit, aux ruines désignées par le barman.

Talona sentit tout de suite que ce lieu n’était pas anodin, la Force y était perturbé.

Elle approcha et parvint a déchiffrer un panneau précédent des allées anciennement pavées et un jardin très anciennement tenus.

« académie jedi »

Talona se rappela alors ses leçons d’histoire jedi. L’académie de Dantooine, détruite par Dark Malak lors de la Guerre Civile des Jedis, il y a près de 4000 ans. Pas étonnant qu’elle sentait une perturbation de la force, l’évènement avait été marquant, nombres de jedis et de civils étaient mort ici.

Selon le barman, une femme assez excentrique, généralement vêtue de robes noires, aveugle, vivrait ici. Elle se prétendait prêtresse d’une divinité nommé M’Ranis.

Talona s’avança dans les allées qui devaient anciennement être remplies de jeune padawans, de personnes quémandant l’aide des jedis, de vieux maîtres sages et de chevaliers aventureux.

De grands jedis avaient été formés ici : Revan, l’Exilée, pour ne citer qu’eux, avaient arpenter ces allées. Des jedis aujourd’hui mythique au sein de l’ordre avaient vécu ici. Revan avait aussi été un grand seigneur noir, et c’est de ses enseignements que le seigneur Bane avait créé la Loi des Deux il y a près de 1000 ans.

Ce lieux était presque aussi sacré pour les jedis que pour les siths. Talona l’arpenta de long en large. Elle vit bien que quelqu’un avait vécut ici…..mais il n’y avait personne.

Elle sortit en rage du bâtiment. Puis elle sentit quelque chose au sein de la Force…comme un appel. Elle se mit alors en marche a travers les collines de Dantooine. Elle passa entre plusieurs monolithe noires, avant d’arriver a l’entrée d’une tombe antique.

La tombe était profondément immergé dans le coté obscur. Elle le sentait, c’était un lieu de grand pouvoir. Si un jedi s’était réfugié ici, il n’avait aucune chance.

Elle pénétra dans le bâtiment d’un pas conquérant, passa plusieurs salles noires, dépassa la carcasse d’un très ancien robot puis pénétra dans l’ultime salle de la tombe, le saint des saints.

Elle y découvrit un étrange appareil, une carte stellaire de la galaxie, qui s’activa a son approche.

« Intéressant n’est-ce pas ? »

Talona se retourna immédiatement, sabre laser allumé au point.

Une forme noir se détacha du mur, celle d’une grande femme vêtu d’une longue robe noire dont le capuchon cache entièrement ses yeux et le haut de son visage. Talona ne sentait qu’un faible échos dans la Force, celui d’un être faible.

« qui êtes vous ?
-je ne suis qu’une humble prêtresse de M’Ranis. J’offre le sage message de ma déesse a qui veut l’entendre. Hélas peu de monde le désire.
-on vous dit aveugle, comment voyez-vous ?
-la vue ne nous offre que la superficie des choses madame. Je sais ou vous êtes car les aveugles de naissances développe énormément leur 5 sens restant, notamment l’oui et l’odorat. Je vous entend madame et je vous sens. J’entend le bruit de vos pas sur le sol, le frôlement de vos lekkus contre votre manteau, le crissement de vos gant quand vos main bougent, le bourdonnement de votre sabre laser. Je sens votre parfum si délicat et l’ozone dégagé par votre arme.
-vous n’êtes qu’une vieille folle.
-mais qu’est ce que la folie madame ? Pour les fous, ne sont-ce pas les gens sains qui sont fous ? Tout est question de point de vue. »

Excédée, Talona bouscula la folle et voulut sortir. Alors qu’elle arrivait a la sortie de la salle suivante, la folle reprit la parole.

« Et surtout, je vous vois Dame Talona, comme un flambeau d’obscurité. »

Talona se retourna d’un coup, rallumant son sabre laser.

« qu’avez-vous dit espèce de folle ? Comment connaissez vous mon nom ?
-je l’ai lu dans votre esprit Aayla. Vous ne vous méfiez pas assez. Le coté obscur peut être puissant, mais seulement quand on le maîtrise suffisamment, et pour vous ce n’est pas le cas.
-comment osez-vous. Je suis une sith et je vais vous faire rentrer ces paroles dans la gorge ! »

Talona fit un bond fulgurant pour porter un coups d’estoc a la femme qui la défiait. Mais elle se heurta a un mur invisible.

« un mur de force….vous avez bien caché votre jeu jedi.
-je ne suis pas une jedi. »

Talona força le barrage, usant de sa colère et porta un coup a la femme, qui para avec une lame de la couleur de l’argent.

« vos pitoyables talents ne feront pas le poids face au coté obscur !
-nous verrons.»

La femme fit un bond en arrière, aussitôt suivit de Talona qui la pressa par de multiples attaques, usant de la version obscur de l’ataro. Son adversaire semblait plonger dans un soresu parfait, parant ses attaques mais n’attaquant jamais.

Néanmoins elle n’avait qu’un sabre. Talona porta une botte qui mit les deux adversaires face a face, leur deux visages uniquement séparé par les deux lames crépitantes de leurs sabres lasers. Talona eut un sourire cruel a l’égard de la face aveugle de son adversaire et dégaina son second labre laser, qu’elle alluma, certaine de transpercer son ennemi.

Mais sa lame fut paré, abasourdi, Talona vit que son adversaire a dégainé une dague laser de couleur bronze dont la lame a dévié celle du sabre, ne carbonisant finalement qu’un bout de tissu.

De surprise, la sith sauta en arrière. Son ennemi, quand a elle resta sur place, en garde.

La sith repartit de suite a l’attaque, se plongeant dans le jarkai et assénant des coups de ses deux sabres, mais son adversaire continue de parer les coups avec ce qui ressemble a de l’indifférence. Puis la folle lève la paume tenant la dague laser et la sith est propulsé contre un mur. Elle tombe au sol et se relève avec difficulté, le choc a brisé un de ses sabres lasers qui restent brisé sur le sol.

Voyant cet état de fait, la folle rengaine sa dague laser et attend son ennemi, armé de son sabre a lame argenté.

Et l’assaut vint, mais pas avec un sabre laser. Folle de haine, la sith concentra ce puissant sentiment et propulsa une tempête d’éclair sur son ennemi. Cette dernière mit son sabre laser pour parer les éclair mais la colère de la sith ravagea ses défenses, la forçant a en appeler a la force pour stopper l’attaque. Elle y parvint, non sans peine et après avoir été repoussé contre le mur par l’énergie cinétique déployée par la rencontre des éclair et de son écran d’énergie.

La sith se rapprocha, son sabre laser allumé et prêt a tué. Son adversaire est sans défense, son sabre est au pied de la sith. Par la force, elle le projette contre un mur, brisant le manche et les circuit électroniques. La sith avance, sure de sa victoire.

La silhouette prostrée de la folle se relève, son visage aveugle semble fixer la sith qui s’avance, qui lève son sabre dans un geste dramatique pour abattre son ennemi.

Mais la sith a oublié la dague laser. Avec un sifflement, celle-ci vole vers la sith et s’active alors qu’elle heurte le ventre de l’adepte du coté obscur…qui lâche son sabre sous la douleur.

La sith s’agenouille sur le sol, un peu de sang coulant de la plaie en partie cautérisé. La folle la surplombe, sa dague laser a la main.

Dans un sursaut de haine, la sith lance une volée d’éclair, que cette fois son adversaire pare facilement a l’aide de la force.

« tu es pitoyable, tu te dis sith mais tu n’es rien. »

Talona vit la femme ôté son gant et posé une peau blanche, fort jolie d’ailleurs, sur son front. Elle sentit d’abord une grande douleur, puis une grande paix l’envahir. Sa vision se troubla et l’obscurité l’enveloppa.

La folle ôta sa main et le cadavre ratatiné de ce qui avait été une jedi et une sith s’affaissa sur le sol ou il se décomposa en poussière. Elle remit son gant, alla ramasser le cristal de son sabre laser et partit sans un mot.

Mériniane et How’rrama était tranquillement installée dans leur petit vaisseau, allongée sur leurs couchettes. Elles regardaient la Twi’lek nommée Talona en train de massacrer joyeusement les gardes du palais de Rabba le Hutt.

- Y a rien à dire, elle a du style !

- [C’est une jédi, regarde : elle les envois voler dans les airs !]

- Bof, je ne vois pas un jédi faire ça. N’empêche, j’aimerai bien mettre la main sur la technologie qui lui permet de lancer des ondes de chocs pareils…

- [Ce n’est pas de la technologie, c’est la Force !]

- La force ? Quelle bonne blague. Je suis sûr que ça n’existe pas. C’est des scientifiques un peu talentueux qui ont réussis à mettre quelques gadgets au point, et qui s’en sont servis pour « protéger la galaxie ». Quand on voit où ça les a menés…

- [Point de vue intéressant… Mais sans vraiment de valeur vu ta longue expérience de la vie…]

- Hé, j’ai beau être amnésique, je ne suis pas stupide ! S’ils avaient été si forts que ça, ils seraient encore de ce monde. Et le seul que j’ai rencontré n’était pas si impressionnant que ça.

- [Tu sais, quand tu seras aussi expérimenté que moi, …]

- Et bien je serai morte et enterré ! Je n’ai pas cent cinquante ans moi ! Vieille gâteuse !

- [Sale teigne, je ne suis pas vieille !]

E la wookie projeta un oreiller sur son amie qui éclata de rire.

- Ohoh ! Ca redevient intéressant ! Je passe sur la caméra de la salle du trône…

- [Tous ces traitres en train de se faire massacrer… C’est si beau. J’en pleurerai presque.]

- Moi je suis contente, on n’a même pas à faire le sale boulot nous même.

- [C’est vrai que tu aurais pu te casser un ongle…]

L’oreiller vola de Mériniane vers son amie qui poussa un rugissement hilare.

- [Tiens, regarde la petite !]

- Oulah ! Bien fait pour le Hutt ! Il aurait du savoir qu’il ne faut pas manger n’importe quoi. Une grenade, ce n’est pas bon pour la santé. Bien, ceci étant maintenant fait, nous pouvons quitter cette planète ?

- [Oui, mission accomplie ! Et sans fatigue. Le Capitaine sera ravi. Il pourra peut être nous dire des choses à propos de cette Talona…]

- Oui, nous verrons bien. Rentrons maintenant !

Dark Talona se réveilla en sursaut, le corps trempé de sueur.

Quel rêve horrible…..

Le début était vrai, c’est ainsi qu’elle avait amener la jeune Mara Jade a l’empereur, mais ce dernier ne lui avait donné aucune mission.

Etait- ce un simple cauchemar, ou une vision de la Force ?

Elle n’en savait rien.

Elle ne voulait pas le savoir.

Loin, bien loin, au centre de la galaxie impériale :

"... et si vous comparez ces chiffres à ceux que nous prévoyions, vous pourrez constater que nous progressons, malgré les légers retards sur lesquels j'ai attiré votre attention plus tôt. Globalement, nous poursuivons nos efforts et obtenons des résultats notables. Je souhaite à ce sujet souligner l'admirable dévouement de l'Amiral Kan Mereda qui est le plus brillant exemple de la coopération dont mes services a besoin. Nous obtenons avec lui un avancement du projet à grande vitesse et il montre ainsi l'exemple aux autres amiraux de mon secteur qui se calquent peu à peu sur son comportement."

"Très bien Conseillère, je veillerai à m'intéresser à cet officier prometteur. Je vois que vous avez bien avancé."

"Merci Monseigneur."

"Je suis satisfait des efforts que vous déployez pour les intérêts de l'Empire. Les difficultés que vous rencontrez et que vous m'avez exposé me semblent tout à fait cohérentes. Je vais voir avec la chaîne de commandement de ce secteur afin que vous soyez un peu plus appuyée dans vos oeuvres."

"Merci Monseigneur."

"Cependant, je souhaite fortement que vous rattrapiez votre retard, tout aussi justifié soit-il. Je serai fortement déçu si les opérations que vous menez ne se déroulent pas selon le calendrier préétabli. Je vais donc vous offrir un peu d'aide, mais vous devrez redoubler d'efforts pour obtenir les résultats escomptés. M'avez-vous bien entendu Conseillère ?"

"Oui, très bien Monseigneur. Je ferai en sorte de me plier à vos demandes."

"Je l'espère Conseillère."

"Je veux dire ... Monseigneur ..., nous allons atteindre que les objectifs que vous nous avez fixé."

"Parfait."

L'Empereur se montrait affable et compréhensif, mais se montrait néanmoins inflexible face à la Conseillère Aramat : il était habitué à ce qu'on lui obéisse en tout point et ne tolérait pas un échec, aussi minime soit-il. Et il avait sa façon de le faire comprendre à son état-major.

"Bien, je vous inviterai bien à rester quelques temps à ma Cour, mais je suppose que vous n'avez pas de temps à perdre. Je suis satisfait de vous Enya Aramat, continuez ainsi, en faisant encore mieux, et vous serez largement récompensée. A bientôt Conseillère."

"Merci Monseigneur."

Enya Aramat prit sur soi pour ne pas tourner le dos à l'Empereur et s'enfuir en courant. Elle se força à maîtriser ses gestes et à repartir sans précipitation. Comme à la première fois où elle l'avait rencontré, ce personnage répandait autour de lui comme une aura intimidante, quelque chose qu'elle n'aurait pu définir, mais qui affleurait aux limites de ses perceptions, quelque chose qui mettait mal à l'aise, quelque chose d'effrayant.

En regagnant son vaisseau, elle se dit qu'elle avait en quelque sorte une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Forcée de faire mieux, elle n'avait que le choix de la réussite, un échec signifierait probablement son élimination, aussi bien de la chaîne de commandement Impériale, que physique.

L'Empereur s'octroyait ainsi une excellente façon de tester l'un de ses éléments : ou Enya réussissait dans son entreprise et elle se révèlerait ainsi un très bon élément impérial, ou bien cela permettrait d'éliminer un personnage potentiellement gênant, en raison de son ex-affiliation à la CSI et de ce qu'elle savait ....

Elle allait être forcée de ralentir le projet Mercator pour répondre à des objectifs plus urgents. A moins qu'elle ne parvienne à récupérer des ressources supplémentaires. C'était la clé, comme toujours, et elle devait déjà jouer avec un fragile équilibre car bâtir un empire était coûteux même lorsque l'on disposait des ressources de l'ex-République et de l'ex-CSI.

A moins que ...

Elle avait peut-être une solution, qui lui permettrait peut-être également d'atteindre confortablement les objectifs fixés par l'Empereur. Alors que la Manticore fonçait vers Mygeeto, elle contacta ses agents pour retrouver une personne bien spéciale ...